Menace d’une guerre au Liban: L’armée «israélienne» manque de 12.000 soldats, selon le «Ynet»
Par AlAhed avec sites web
L'armée d’occupation «israélienne» est confrontée à une importante diminution de ses effectifs et prévoit de recruter 12.000 soldats, dont 7.000 pour les unités de combat, en prévision d'une possible confrontation avec le mouvement de résistance libanais Hezbollah.
D'après le site d'information «Ynet», le général de brigade Shai Tayeb, chef de la «Division de la planification et de l'administration du personnel de l'armée israélienne», a informé la sous-commission de la «Knesset» chargée du personnel de l'armée «israélienne» que l’entité sioniste devait élargir le vivier de candidats au service militaire.
Il a également souligné que les effectifs devraient connaître une baisse significative d'ici janvier 2027.
«Nous devons nous préparer, au cours des cinq prochaines années, à 36 mois de service et 70 jours de réserve par an», a déclaré Tayeb.
Cette annonce fait suite à l'appel de «Tel-Aviv» à l’armée libanaise pour qu'elle mène des perquisitions domiciliaires dans le sud du Liban afin de saisir les armes du Hezbollah – une demande que l'armée libanaise a catégoriquement rejetée.
Selon Reuters, l'armée libanaise a refusé cette demande, avertissant que de telles actions pourraient déclencher des troubles civils et être perçues par la population comme une «soumission à Israël».
«Israël exige que nous procédions à des perquisitions domiciliaires, et nous ne le ferons pas», a déclaré un responsable libanais, cité par Reuters.
Cette demande a été formulée dans le cadre du mécanisme de cessez-le-feu coordonné par Washington, «Tel-Aviv», Beyrouth, Paris et la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL).
À la suite du refus de l'armée libanaise, les raids aériens «israéliens» et les attaques transfrontalières se sont considérablement intensifiés.
Selon les médias libanais, l'aviation «israélienne» a mené une vingtaine de raids aériens contre des localités dans l'est et le sud du Liban lundi.
Le Hezbollah a réaffirmé sa position envers le désarmement.
Mahmoud Qomati, chef adjoint du Conseil politique du Hezbolla, a souligné que leurs armes sont «essentielles pour préserver l’existence et la force du Liban», et «constituent un moyen de dissuasion contre une éventuelle agression israélienne».
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