noscript

Please Wait...

Prisonniers palestiniens torturés: Une rapporteuse de l’ONU dénonce l’impunité d’«Israël»

Prisonniers palestiniens torturés: Une rapporteuse de l’ONU dénonce l’impunité d’«Israël»
folder_openŒIL SUR L'ENNEMI access_timedepuis un mois
starAJOUTER AUX FAVORIS

Par AlAhed avec agences

 

La rapporteuse spéciale de l’ONU, Francesca Albanese, a tiré la sonnette d’alarme, sur la base de preuves récentes publiées, concernant la gravité de la situation des prisonniers palestiniens détenus dans les geôles «israéliennes», où ils sont soumis à des actes de torture.

Dans un message publié lundi 10 novembre sur X, la rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la situation des droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, Francesca Albanese, a indiqué que des preuves montrent que des prisonniers palestiniens de Gaza ont été soumis à la torture par «Israël» depuis février 2024.

Elle a souligné qu’«Israël» continue d’échapper à toute responsabilité pour ces violations.

La rapporteuse spéciale de l’ONU faisait référence à un rapport publié par le journal britannique The Guardian, révélant les conditions de détention inhumaines de dizaines de Palestiniens incarcérés dans une prison souterraine appelée «Rakefit».

Ce rapport exclusif indique que des prisonniers palestiniens y étaient détenus en sous-sol, dans l'obscurité.

Ils sont privés de lumière du soleil, de nourriture adéquate et de tout contact avec leurs familles ou le monde extérieur.

Ces révélations se fondent sur les témoignages d'avocats du Comité public contre la torture en «Israël» (PCATI), qui ont visité le centre de détention souterrain et interrogé deux prisonniers civils.

Le rapport souligne que de nombreux détenus sont des non-combattants et que leur détention est souvent prolongée lors de brèves audiences vidéo menées sans représentation légale.

Les «tribunaux israéliens» justifient ces prolongations par la formule «jusqu'à la fin de la guerre».

Auparavant, des prisonniers palestiniens libérés avaient déjà fait état d'actes de torture qui leur avaient causé des blessures, des maladies et de profonds traumatismes.

Ibrahim al-Shawish, un enseignant de 45 ans originaire de Beit Hanoun, dans le nord de la bande de Gaza, a raconté au journal The National son expérience cauchemardesque après son arrestation en décembre 2023 dans une école.

Il a décrit avoir été déshabillé et interrogé dans des conditions inhumaines.

«Les soldats m'ont traîné sur des tessons de verre, me blessant gravement», a raconté M. Shawish. «Ils m'ont insulté, ainsi que ma famille, de manière ignoble, tandis que je souffrais faute de soin médical. Mes blessures se sont infectées et j'ai enduré d'atroces douleurs pendant des semaines.»

Les dépouilles de Palestiniens décédés, restituées par «Israël», présentent également des signes de prélèvement d'organes effectués avec une précision chirurgicale et destinés à la transplantation, selon le Dr Ghassan Abu Sittah, un chirurgien britannico-palestinien.

Le Dr Abu Sittah a déclaré dimanche avoir vu «des photographies des corps remis au ministère palestinien de la Santé par l'armée israélienne», qui révélaient clairement «des poumons, un cœur, des reins et un foie prélevés chirurgicalement ; l'opération a été réalisée de manière professionnelle, à l'aide de scies à os tranchantes, sans endommager les tissus environnants».

Ses observations concordent avec les déclarations d'Ismaïl al-Thawabta, directeur du bureau des médias du gouvernement de Gaza, qui a affirmé que les forces «israéliennes» ont prélevé des organes sur des corps de Palestiniens.

Il a exigé une enquête internationale immédiate.

M. Thawabta a décrit des dizaines de corps mutilés, auxquels il manquait des parties vitales, notamment les yeux, les membres et les organes internes.

Depuis qu’«Israël» a lancé sa guerre génocidaire contre Gaza le 7 octobre 2023, près de 69 179 Palestiniens ont été tués et environ 171 000 blessés, pour la plupart des femmes et des enfants.

Cette guerre «israélienne» a également déplacé la majeure partie des 2,3 millions d'habitants, provoqué une crise alimentaire et constitué un acte de génocide.

Comments

//