Les USA «s’impliqueront» pour aider Netanyahu dans ses poursuites judiciaires, dit Trump
Par AlAhed avec agences
Le président américain Donald Trump a déclaré que les États-Unis allaient «s’impliquer» pour aider le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dans les affaires judiciaires en cours à son encontre.
«Il est jugé pour certaines choses, et je ne pense pas qu’on le traite très bien. Je pense que nous serons impliqués pour l’aider un peu, car je trouve cela très injuste», a déclaré Trump lors d’une interview diffusée dimanche 2 novembre dans l’émission 60 Minutes de la chaîne américaine CBS News.
Trump a également assuré que le cessez-le-feu conclu entre Israël et le Hamas dans le cadre du plan en 20 points qu’il a proposé n’était «pas fragile» mais «très solide», malgré les multiples violations commises par «Israël».
Netanyahu a entamé en janvier de nouvelles séances d’interrogatoire dans le cadre de plusieurs affaires de corruption, désignées sous les numéros 1000, 2000 et 4000, qu’il nie dans leur intégralité.
L’affaire 1000 concerne des accusations selon lesquelles Netanyahu et son épouse auraient reçu des cadeaux coûteux, notamment des cigares et du champagne, de la part d’hommes d’affaires en échange de faveurs politiques.
L’affaire 2000 porte sur des négociations présumées avec Arnon Mozes, propriétaire du journal «Yedioth Ahronoth», en vue d’obtenir une couverture médiatique favorable.
Quant à l’affaire 4000, considérée comme la plus grave, elle implique des soupçons d’avantages réglementaires et économiques accordés à Shaul Elovitch, ancien propriétaire du site d’information «Walla» et de la société de télécommunications «Bezeq», en contrepartie d’une couverture médiatique favorable.
Netanyahu a plaidé non coupable de l’ensemble des charges, qualifiant le procès de «chasse aux sorcières».
Ouvert le 24 mai 2020, le procès de Netanyahu fait de lui le premier dirigeant «israélien» en exercice à comparaître en tant que prévenu dans une affaire pénale.
Il fait également l’objet d’accusations de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, la Cour pénale internationale ayant émis en novembre 2024 des mandats d’arrêt à son encontre et contre l’ancien «ministre de la Guerre» Yoav Gallant pour des atrocités commises à Gaza, où plus de 68 000 personnes, majoritairement des femmes et des enfants, ont été tuées depuis octobre 2023.