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«Israël»: Un policier blessé souffrant de TSPT s’immole devant le domicile d’un responsable de la Guerre

«Israël»: Un policier blessé souffrant de TSPT s’immole devant le domicile d’un responsable de la Guerre
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Par AlAhed avec sites we

Un ex-policier «israélien» souffrant de stress post-traumatique s’est immolé par le feu devant le domicile d’un haut responsable du service de réhabilitation du «ministère de la Guerre» près d’al-Qods (Jérusalem).

Âgé d’une quarantaine d’années, l’homme se trouvait dans un état grave, avec de sérieuses brûlures sur le corps, lorsque les pompiers sont arrivés sur place. 

L’homme, père de trois enfants, avait été reconnu handicapé par le «service de réadaptation du ministère de la Guerre» pour un trouble de stress post-traumatique qualifié de léger à modéré et d’un handicap physique, a expliqué la radio militaire.

Ces deux dernières années, il aurait tenté d’obtenir que le «ministère» le reconnaisse totalement invalide, afin de bénéficier d’un logement.

Selon le site d’information «Ynet», il était en effet sans abri et dormait devant le domicile du responsable de la guerre depuis des mois. Tous les efforts faits pour lui trouver de l’aide et un logement auraient échoué.

Le Forum des blessés de guerre, qui représente les soldats victimes de blessures physiques et mentales en service, l’immolation par le feu de ce policier est une «sonnette d’alerte pour nous tous». «Un camarade de plus fait face à un système qui ne répond pas et qui dysfonctionne», a indiqué le Forum.

La question est d’autant plus urgente que la guerre actuelle à Gaza a amené des dizaines de milliers de soldats à prendre part à des combats prolongés. Selon des informations de l’armée de juillet 2025, près de 9 000 demandes de reconnaissance de «souffrance psychologique» ont été reçues par les services de santé militaires depuis le début de la guerre.

Le cas de cet ex-policier est le dernier en date à appeler l’attention sur le sort des soldats et des policiers blessés mentalement ou physiquement par leur service. Il ne s’agit pas là de la première tentative d’immolation par le feu en signe de protestation contre le service de réhabilitation du «ministère de la Guerre». La question a fait grand bruit en «Israël» en avril 2021, lorsqu’un vétéran de l’armée «israélienne» s’est immolé par le feu devant un centre de réhabilitation. Une fois rétabli, il a expliqué s’être immolé par le feu pour protester contre la négligence des autorités, après des années de lutte pour bénéficier de soins appropriés à son stress post-traumatique. En 2023, un vétéran a tenté de mettre le feu aux bureaux de ce même service, à Tibériade, en versant un liquide inflammable près de l’entrée, suite au rejet de sa demande de reconnaissance d’ancien combattant blessé. La même année, un ancien combattant de 33 ans, s’est immolé par le feu chez lui, à «Netanya», suite au rejet par le «ministère» de sa demande de reconnaissance de stress post-traumatique.

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