125 000 «Israéliens» ont quitté l’entité entre 2022 et 2024

Par AlAhed avec sites web

Le nombre d’«Israéliens» émigrant à l’étranger a connu une forte hausse ces dernières années, atteignant des niveaux record, tandis qu’une faible minorité seulement est revenue dans l’entité «israélienne», selon un rapport de la «Knesset».

Le rapport montre que la majorité des émigrants sont de jeunes adultes diplômés âgés de 20 à 39 ans, dont certains avaient auparavant immigré en «Israël» avant de repartir peu après, rapporte «Maariv».
Les conclusions ont été publiées par le Centre de recherche et d’information de la «Knesset», avant une réunion du «Comité parlementaire pour l’immigration et l’intégration» convoquée lundi, afin d’examiner cette tendance croissante à l’émigration.

Le rapport «présente un tableau préoccupant de l’évolution de l’émigration israélienne», souligne «Maariv».
D’après les données du «Bureau central israélien des statistiques» citées dans le rapport, environ 36 000 «Israéliens» ont quitté l’entité chaque année entre 2009 et 2021. 

À partir de 2022, l’émigration a connu une nette accélération, avec 55 000 départs, soit une hausse de 46 % par rapport à 2021. Le phénomène s’est encore amplifié en 2023, avec environ 82 700 départs, marquant une nouvelle augmentation de 50 %. Parallèlement, le nombre d’«Israéliens» rentrant après un long séjour à l’étranger est demeuré faible, avec une moyenne annuelle d’environ 24 000 personnes, selon le rapport.

2022, année charnière

Le rapport de la «Knesset» liste les raisons de ces départs, à savoir l’instabilité politique avec les mobilisations dès 2023 contre Netanyahu et sa politique et la guerre menée à Gaza. Le «président de la commission», le «député» Gilad Kari a déclaré lors de la présentation de ce rapport : «C’est une vague d’émigration, c’est un tsunami d’Israéliens qui choisissent de quitter le pays.» Il a par ailleurs regretté que le «gouvernement» n'ait aucun plan pour essayer de stopper cette vague de migrations.

Le nombre de départs semble avoir été à un niveau élevé pour 2025 sans que des chiffres n’aient été publiés. 

Le quotidien «Maariv» souligne que ces émigrants sont principalement jeunes et hautement qualifiés, et le départ pourrait avoir des répercussions économiques à long terme. 

Le rapport fait également état d’une nouvelle hausse des départs depuis octobre 2023, sans en préciser les raisons, conclut «Maariv».