Mandat d’arrêt contre Netanyahu: La CPI rejette une demande d’appel «israélienne»

Par AlAhed avec AFP
La Cour pénale internationale (CPI) a rejeté la demande d’appel déposée par «Israël» contre une décision antérieure confirmant les mandats d’arrêt délivrés à l’encontre du «Premier ministre israélien», Benjamin Netanyahu, et de l’ancien «ministre» de la Guerre Yoav Gallant.
La CPI avait estimé en novembre qu’il existait des «motifs raisonnables» de croire que Netanyahu et Gallant portaient une «responsabilité pénale» pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité présumés liés à la guerre à Gaza.
Ces mandats d’arrêt ont suscité la colère en «Israël» et aux Etats-Unis, qui ont depuis imposé des sanctions à des hauts responsables de la CPI.
En mai, «Israël» avait demandé à la CPI de rejeter ces mandats, alors que celle-ci examine une autre contestation visant à déterminer si elle est compétente dans cette affaire.
La Cour a rejeté cette demande le 16 juillet, estimant qu’il n’y avait «aucune base juridique» pour annuler les mandats d’arrêt tant que la question de la compétence n’avait pas été tranchée.
Une semaine plus tard, «Israël» a demandé l’autorisation de faire appel de cette décision, mais les juges ont statué vendredi que «la question, telle que formulée par Israël, n’est pas susceptible d’appel».
«La chambre rejette donc la demande», a déclaré la CPI dans une décision complexe de 13 pages.
Mardi, le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a affirmé que l'accord de trêve conclu entre «Israël» et le mouvement de résistance palestinien Hamas ne devait pas être synonyme d'«oubli» et que les «acteurs principaux du génocide» à Gaza devront répondre de leurs actes devant la justice.
«La paix ne peut pas signifier l'oubli, elle ne peut pas signifier l'impunité», a déclaré le leader socialiste dans une interview accordée à la radio espagnole Cadena Ser.
L'Espagne, une des voix européennes les plus critiques envers les actions «israéliennes» à Gaza, avait déjà annoncé en septembre que le parquet espagnol enquêterait sur les «graves violations» des droits de l'homme commises dans la bande de Gaza afin de coopérer avec la CPI.
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