Iran: L’arsenal de missiles est resté complètement intact après la guerre des 12 jours, assure le CGRI

Par AlAhed avec agences
Un commandant du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) de haut rang a déclaré que l'infrastructure de défense et l'arsenal de missiles du pays étaient restés entièrement intacts après la guerre des 12 jours, affirmant «qu'aucun dommage n'a été infligé aux missiles iraniens».
Lors d’une interview, le général de brigade Mohammad Reza Naghdi, coordinateur adjoint du CGRI pendant la guerre des 12 jours, a détaillé le déroulement militaire et les conséquences de l’agression américano-«israélienne», soulignant que la force de missiles iranienne en est sortie intacte.
«Pas la moindre égratignure sur nos missiles», s’est-il félicité, précisant qu’aucune «cité de missiles» n’a été endommagée et que les lancements ont repris rapidement après les attaques.
Le 13 juin, «Israël» a lancé une agression non provoquée contre l’Iran, déclenchant une guerre de 12 jours qui a fait au moins 1 064 martyrs, parmi lesquels des commandants militaires, des scientifiques nucléaires et des civils.
Les États-Unis sont également intervenus en bombardant trois sites nucléaires iraniens, en violation flagrante du droit international.
Le 24 juin, par des représailles efficaces contre l’entité «israélienne» et les États-Unis, l’Iran a réussi à mettre fin à cette offensive terroriste.
Selon le général Naghdi, malgré le déploiement par l’ennemi de toutes ses capacités à Gaza, y compris des équipements avancés et de nouvelles armes, l’armée «israélienne» n’a pas réussi à détruire les tunnels du Hamas, sur lesquels ses chars circulent depuis deux ans.
«Les tunnels iraniens sont désormais encore plus sûrs après seulement 12 jours de guerre», a-t-il dit.
«Israël» n’a pas réussi à détruire même 3 % des lanceurs de missiles
Le général Naghdi a rejeté les allégations ennemies selon lesquelles la moitié des lanceurs de missiles iraniens auraient été détruits, affirmant qu’ils n’avaient même pas réussi à éliminer 3 % d’entre eux.
«Les 50 % qu'ils ont revendiqués étaient non seulement faux, mais ils n'ont pas pu détruire même 3 % des lanceurs», a-t-il précisé.
Il a souligné que la technologie est entièrement indigène, suffisamment simple pour être produite dans un atelier de forge, et que l'Iran dispose désormais de plus de lanceurs qu'avant le conflit, avec la capacité d'en produire facilement des dizaines de milliers d'autres.
«Nous sommes en conflit avec l’OTAN»
Le général Naghdi a souligné qu’au cours de la récente attaque «israélienne», il est devenu clair que l’Iran ne faisait pas face uniquement à «Israël», mais à une coalition bien plus vaste.
«Nous sommes en conflit avec l'OTAN ; il y a les États-Unis, l'Angleterre, la France, la Jordanie et l’entité sioniste», a-t-il ajouté.
Il a mentionné les bases américaines dans les pays voisins, les radars, les dispositifs d’écoute, les ambassades étrangères à Téhéran ainsi que les satellites, tous fournissant à «Israël» des informations en temps réel.
De plus, il a réaffirmé que des dizaines de drones étrangers patrouillent quotidiennement dans le ciel du Golfe, surveillant en profondeur le territoire iranien.
Les armes de fabrication iranienne se sont révélées plus performantes en temps de guerre
Le général Naghdi a souligné que, lors des récentes opérations, le CGRI avait abattu à lui seul 43 drones avancés «israéliens», portant à plus de 140 le nombre total de drones hostiles neutralisés par la défense iranienne.
Il a affirmé que ce succès défensif reposait exclusivement sur des capacités locales, précisant que, contrairement aux systèmes comme le S-300 jugés moins performants, les systèmes de fabrication nationale étaient nettement plus performants.
Il a également insisté sur le fait que ces systèmes indigènes sont non seulement plus efficaces, mais aussi modulables, évolutifs et constamment mis à jour, ce qui représente un avantage stratégique majeur.
Il a affirmé que l’ennemi avait subi un revers majeur, démontrant qu’en puisant dans sa force intérieure, la nation peut résister aux adversaires les plus puissants.
Le général Naghdi a précisé que l’Iran n’avait pas sollicité de cessez-le-feu pour mettre fin à la guerre des 12 jours, affirmant que les commandants sur le terrain avaient su résoudre et aplanir les difficultés opérationnelles.
«Nous n’avons rencontré aucun problème insurmontable ; la pression restait maîtrisable. Les forces tenaient bon», a-t-il conclu.
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