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Les pays qui accueillent des dirigeants du Hamas pourraient être les prochaines cibles d’«Israël», dit Netanyahou

Les pays qui accueillent des dirigeants du Hamas pourraient être les prochaines cibles d’«Israël», dit Netanyahou
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Par AlAhed avec agences

Les pays qui accueillent des dirigeants du Hamas ou d'autres groupes considérés comme ennemis par «Israël» pourraient eux-mêmes devenir des cibles s'ils ne prennent pas de mesures contre ces groupes, a averti mercredi le «Premier ministre israélien» Benyamin Netanyahou, au lendemain de l'attaque «israélienne» contre Doha qui a suscité une condamnation rapide et large de la communauté internationale.

«Je dis au Qatar et à toutes les nations qui abritent des terroristes: soit vous les expulsez, soit vous les traduisez en justice... car si vous ne le faites pas, nous le ferons», a déclaré Netanyahou dans une déclaration vidéo.

«Israël» n'a pas donné de détails sur les résultats de son attaque aérienne menée mardi à Doha, qui visait un bâtiment utilisé par de hauts responsables du Hamas.

Le Hamas a déclaré mardi que la frappe avait eu lieu alors que sa délégation discutait d'une nouvelle proposition de cessez-le-feu présentée par Washington. Selon le groupe, l'équipe de négociation a survécu, mais six autres personnes ont été tuées.

Mercredi, la chaîne de télévision publique «israélienne» «Kan TV» a rapporté que selon les estimations, l'attaque n'aurait pas atteint ses cibles.

Le Qatar s'est engagé à adopter une approche «globale» pour répondre à l'attaque «israélienne» et dissuader toute nouvelle attaque, soulignant que le pays ne tolérera aucune violation de sa souveraineté.

Parallèlement, l'armée d’occupation «israélienne» a poursuivi son offensive à Gaza, affirmant que son armée de l'air avait mené trois vagues d'attaques contre 360 sites dans la ville de Gaza depuis la semaine dernière.

Au moins 41 personnes ont été tuées mercredi dans la bande de Gaza, portant le nombre total de morts dans l'enclave à 64 656 depuis octobre 2023, ont déclaré les autorités sanitaires basées à Gaza, soulignant que l'offensive «israélienne» en cours a également réduit une grande partie de Gaza à l'état de ruines et provoqué une famine.

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