«Israël» ne fournirait pas suffisamment de nourriture aux prisonniers palestiniens, reconnait la «Cour suprême»

Par AlAhed avec agences
La «Cour suprême israélienne» a statué dimanche 7 septembre que le «gouvernement» n'avait pas fourni aux prisonniers de sécurité palestiniens une alimentation suffisante pour leur subsistance et a ordonné aux autorités d'améliorer leur nutrition.
Cette décision est un cas rare où la plus haute juridiction de l’entité «israélienne» a condamné la conduite du «gouvernement» pendant la guerre qui a duré près de deux ans.
Depuis le début de la guerre génocidaire «israélienne», «Israël» a arrêté des milliers de personnes à Gaza qu'il soupçonne de liens avec le Hamas. Des milliers d'autres ont également été libérées sans inculpation, souvent après des mois de détention.
Des groupes de défense des droits de la personne ont documenté des abus généralisés dans les prisons et les centres de détention, notamment une alimentation et des soins de santé insuffisants, ainsi que de mauvaises conditions sanitaires et des passages à tabac. En mars, un jeune Palestinien de 17 ans est décédé dans une prison «israélienne» et, selon les médecins, la famine était probablement la principale cause du décès.
La décision de dimanche fait suite à une pétition déposée l'année dernière par l'«Association pour les droits civiques en Israël» et «l'organisation israélienne de défense des droits de la personne Gisha». Ces organisations affirmaient qu'un changement de politique alimentaire mis en place après le début de la guerre à Gaza avait entraîné la malnutrition et la famine chez les prisonniers.
L'année dernière, le «ministre de la Sécurité nationale», Itamar Ben-Gvir, responsable du système pénitentiaire s'est vanté d'avoir réduit les conditions de détention des prisonniers de sécurité à ce qu'il a décrit comme le strict minimum requis par la «loi israélienne».
Dans leur décision de dimanche, les trois juges ont statué à l'unanimité que l'entité est légalement tenu de fournir aux prisonniers suffisamment de nourriture pour leur assurer un «niveau de vie de bas».
Dans leur décision à deux voix contre une, les juges ont déclaré avoir constaté «des indications selon lesquelles l'approvisionnement alimentaire actuel des prisonniers ne garantit pas suffisamment le respect des normes légales». Ils ont déclaré avoir constaté de «réels doutes» quant à la bonne alimentation des prisonniers et ont ordonné à l'administration pénitentiaire de «prendre des mesures pour garantir un approvisionnement alimentaire permettant des conditions de subsistance de base, conformément à la loi».
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