noscript

Please Wait...

achoura2025

 

Gaza: «Entassée dans des entrepôts, la nourriture bloquée risque de se détériorer», s’inquiète l’OCHA

Gaza: «Entassée dans des entrepôts, la nourriture bloquée risque de se détériorer», s’inquiète l’OCHA
folder_openPalestine access_timedepuis 4 heures
starAJOUTER AUX FAVORIS

Par AlAhed avec AFP

«Le risque de détérioration et d’infestation des denrées alimentaires bloquées dans la région depuis des mois a considérablement augmenté en raison de la chaleur et des dates d’expiration imminentes», a prévenu dans son dernier rapport de situation, le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA).

Selon l’OCHA, l’attente d’un «feu vert d’Israël» est d’autant plus difficile que la malnutrition atteint des niveaux «alarmants» et que plus d’un demi-million de personnes «sont au bord de la famine à Gaza», détaille la publication.

«Seule près de la moitié des 2 000 tonnes de denrées alimentaires nécessaires chaque jour pour répondre aux besoins humanitaires de base en matière d’aide alimentaire a pu entrer à Gaza», souligne le rapport

Dans le même contexte, le Programme alimentaire mondial (PAM) alerte sur le réseau social X: «Ce n’est pas seulement la faim. C’est la famine. La malnutrition à Gaza augmente rapidement, avec de plus en plus d’enfants et de mères présentant des signes graves».

De leur côté, les équipes du PAM ont pu acheminer, depuis l’annonce de «pauses humanitaires», plus de 1 000 tonnes de farine de blé, de colis alimentaires et de denrées alimentaires en vrac destinés aux cuisines communautaires.

«Toutefois, les citoyens les plus vulnérables ne peuvent pas accéder à l’aide alimentaire, car les distributions organisées sont impossibles et les rares cuisines encore en activité ne sont pas en mesure de fournir des repas suffisants», rappelle encore la publication de l’ONU.

Bien que le nombre de camions du PAM entrant à Gaza ait légèrement augmenté depuis le 27 juillet, il reste bien inférieur à ce qui est nécessaire: pour couvrir les besoins alimentaires de base, il faudrait plus de 62 000 tonnes par mois, estime l’ONU.

Comments

//