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Mandats d’arrêt contre des dirigeants «israéliens»: Les États-Unis imposent de nouvelles sanctions à la CPI

Mandats d’arrêt contre des dirigeants «israéliens»: Les États-Unis imposent de nouvelles sanctions à la CPI
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Par AlAhed avec AFP

Les États-Unis annoncent prendre de nouvelles sanctions mercredi 20 août contre la Cour pénale internationale (CPI). Elles visent un juge français et un canadien, ainsi que deux procureurs. La CPI qualifie cette décision d'attaque «flagrante», la France exprime sa «consternation».

Des magistrats de la CPI attaqués. Ils sont quatre, dont un juge français, à subir les nouvelles sanctions des États-Unis. Ces nouvelles représailles font suite aux procédures visant des soldats américains en Afghanistan et aux mandats d'arrêt de deux dirigeants «israéliens», dont Benjamin Netanyahu, lui-même visé depuis novembre 2024 par un mandat d'arrêt de la CPI pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité dans la bande de Gaza.

La Cour pénale internationale qualifie ces sanctions d'attaque «flagrante». Dans un communiqué, elle déplore «un affront envers les États membres de la Cour, l'ordre international fondé sur des règles et, surtout, des millions de victimes innocentes à travers le monde». Elle ajoute que «la CPI continuera à remplir ses mandats en stricte conformité avec son cadre juridique, sans tenir compte des pressions ou des menaces».

En février, les États-Unis ont sanctionné le procureur de la CPI Karim Khan et annoncé des sanctions début juin visant quatre autres magistrates de la Cour pénale internationale.

«Aujourd'hui, je désigne Kimberly Prost du Canada, Nicolas Guillou de France, Nazhat Shameem Khan des Fidji et Mame Mandiaye Niang du Sénégal", pour avoir "directement participé aux efforts déployés par la CPI pour enquêter, arrêter, détenir ou poursuivre des ressortissants des États-Unis ou d'Israël, sans le consentement de l'un ou l'autre de ces pays», a déclaré le secrétaire d'État américain Marco Rubio dans un communiqué.

Par ailleurs, la France a exprimé sa «consternation» et «sa solidarité à l'égard des magistrats visés par cette décision», selon un communiqué du ministère français des Affaires étrangères.

Elle estime que les sanctions américaines sont «contraires au principe d'indépendance de la justice», a souligné un porte-parole du ministère.

Les États-Unis s'offusquent en particulier des procédures ayant visé des soldats américains en Afghanistan, suspectés de crimes de guerre présumés, ou encore les mandats d'arrêt de la CPI contre le «Premier ministre israélien», Benjamin Netanyahu, et son ancien «ministre de la Guerre», Yoav Gallant.

Les mesures annoncées consistent en une interdiction d'entrée sur le sol américain et le gel des avoirs éventuels détenus aux États-Unis et toute transaction financière avec eux.

 

 

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