Syrie: «Israël» met délibérément le feu à des terres agricoles près de Qouneitra

Par AlAhed avec agences

L'armée d’occupation «israélienne» a délibérément mis le feu vendredi 11 juillet à de vastes zones agricoles syriennes dans la campagne de Qouneitra, à l'est de la soi-disant «barrière de séparation» non loin du plateau du Golan occupé, selon les médias d'État syriens.

La chaîne d’informations Al-Ikhbariya Syria a rapporté que «les forces d'occupation israéliennes ont délibérément provoqué des incendies sur une étendue de dizaines de dunams de terres» près de la «barrière de séparation» à l'ouest de la ville d'Al-Rafid, dans le sud-ouest de la Syrie. Un dunam équivaut à 1 000 mètres carrés.

Le média a déclaré sur son compte Facebook que les forces de l'ONU tentaient d'éteindre l'incendie à l'aide d'outils rudimentaires, mais qu'elles rencontraient de grandes difficultés. Aucun autre détail n'a été fourni.

Plus tôt vendredi, Muhammad al-Saeed, vice-gouverneur de Qouneitra, a déclaré à l’agence turque Anadolu que, depuis la chute du régime de Bachar al-Assad à la fin de l'année dernière, «Israël» avait établi plus de huit bases militaires dans la partie nord du gouvernorat, y compris dans des zones du bassin du Yarmouk.

Il a indiqué que ces bases avaient été construites à l'intérieur de la zone tampon définie dans l'accord de désengagement de 1974, qualifiant cela de violation flagrante de l'accord.

Al-Saeed a ajouté que les actions «israéliennes» en cours avaient isolé environ 6 000 hectares (14 800 acres) de terres agricoles et de pâturages, privant de nombreuses familles de revenus liés à l'élevage.

«Israël» a occupé la majeure partie du plateau du Golan durant la guerre du Moyen-Orient de 1967, puis a annexé le territoire, une décision qui n'a pas été reconnue par la communauté internationale.

Après la chute du régime d'Al-Assad en décembre 2024, «Israël» a intensifié sa campagne aérienne en Syrie, ciblant des installations militaires, des véhicules et des sites de munitions. Les frappes aériennes ont tué des dizaines de civils et ont accompagné l'avancée «israélienne» dans la zone tampon, qu'«Israël» a déclarée caduque de même que l'accord de désengagement de 1974.