1er-Mai : 300 000 manifestants en France pour la justice sociale et contre la ’trumpisation du monde’

Par AlAhed avec agences

Quelque 300 000 personnes ont manifesté jeudi en France à l'occasion du 1er-Mai, dont 100 000 à Paris, selon un bilan du syndicat CGT à l'AFP, «contre l'extrême droite, pour la paix, les libertés et la justice sociale».

«Cette journée de manifestation est une grande réussite, nous avons recensé 270 manifestations dans toute la France», a affirmé dans une interview à la télévision le numéro un de la Confédération générale du travail (CGT), Sophie Binet.

Les syndicats à l'origine de l'appel à défiler - dont la CGT, la FSU et Solidaires - entendaient aussi en faire un temps fort «contre la trumpisation du monde», Murielle Guilbert, codéléguée de Solidaires, relevant cent jours après l'arrivée au pouvoir du président américain qu'elle ne connaissait «pas un seul salarié aujourd'hui qui ne s'inquiète pas de ce que fait Trump et de la montée du racisme».

La manifestation parisienne a été marquée par des incidents autour du Parti socialiste (PS), qui a dénoncé des agressions physiques contre certains de ses militants et élus, le chef des députés PS Boris Vallaud promettant de saisir la justice.

Dunkerque, ville portuaire du nord de la France, avait donné le coup d'envoi des défilés, sur fond d'inquiétudes concernant la situation du sidérurgiste ArcelorMittal, qui prévoit un plan de suppression d'environ 600 postes.

Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dans la ville à l'appel de la CGT, en présence de plusieurs responsables politiques, dont Olivier Faure (socialiste), Marine Tondelier (écologiste), Aurélie Trouvé (LFI, gauche radicale) ou François Ruffin (ex-LFI).

Le chiffre des autorités concernant le nombre de participants n'était pas disponible dans l'immédiat.

L'an dernier, la CGT avait comptabilisé 210 000 manifestants en France (dont 50000 à Paris) et les autorités 121 000.