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Iran: Un accord «possible» si les États-Unis mettent fin à leurs intimidations et menaces

Iran: Un accord «possible» si les États-Unis mettent fin à leurs intimidations et menaces
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Par AlAhed avec agences

Un haut diplomate iranien a affirmé vendredi le 11 avril qu’il est probable que l’Iran et les États-Unis parviennent à un accord si Washington cesse ses intimidations et ses menaces contre Téhéran.

«Si la partie américaine ne soulève pas de questions et de demandes non pertinentes et abandonne les menaces et l’intimidation, il y aura de fortes chances de parvenir à un accord», a déclaré le vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des Affaires politiques, Majid Takht-Ravanchi.

«La République islamique d’Iran croit au dialogue et à l’interaction fondés sur le respect mutuel ; toute forme d’intimidation et de coercition est inacceptable pour nous», a-t-il ajouté.

M. Takht-Ravanchi a fait cette remarque lors d’une réunion avec des ambassadeurs, des diplomates et des intellectuels tenue à l’Institut de politique et d’économie internationales de Belgrade.

Son discours intervient juste avant les pourparlers indirects entre la République islamique d'Iran et les États-Unis sur le programme nucléaire pacifique de Téhéran, qui doivent se tenir dans la capitale omanaise, Mascate, le 12 avril.

Le haut diplomate iranien a réaffirmé la volonté de l’Iran de tenir des négociations sur son programme nucléaire pacifique, conformément à sa politique d’interaction.

Il a déclaré que l’Iran avait mené des négociations nucléaires avec la Chine, la Russie et la troïka européenne – la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne – au cours des derniers mois.

M. Takht-Ravanchi a affirmé que la position de principe du pays est basée sur l’établissement de «meilleures» relations avec les pays voisins.

«Les négociations et l’interaction constituent la stratégie la plus importante pour résoudre les problèmes régionaux», a-t-il souligné.

Mardi le 8 avril, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré que les pourparlers d’Oman seraient une occasion de vérifier le sérieux des États-Unis, «qui ont des antécédents de non-engagement et d’unilatéralisme».

M. Araghchi a ajouté que «l’unique sujet de discussion serait la question nucléaire, dans le sens de garantir le caractère pacifique du programme nucléaire iranien et cela, en échange de la levée des sanctions oppressives».

En 2018 et au cours de son premier mandat, le président américain Donald Trump a retiré les États-Unis d’un précédent accord sur le programme nucléaire iranien - officiellement connu sous le nom de Plan global d'action commun (PGAC) - et a lancé une campagne de pression maximale contre le pays.

Trump a repris cette politique après son retour à la Maison-Blanche pour un second mandat en janvier, mais a depuis exprimé son désir de rechercher un nouvel accord pour remplacer le PAGC.

Le 12 mars, le président américain a envoyé une lettre au Leader de la Révolution islamique, l’imam sayyed Ali Khamenei, appelant à des négociations pour parvenir à un nouvel accord et menaçant à la fois de prendre des mesures militaires si Téhéran refusait.

L’Iran a exclu des négociations directes avec les États-Unis sous la pression et les menaces, mais affirme que les pourparlers indirects restent une option.

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