Malnutrition à Gaza: Plus de 5.800 enfants touchés selon l’Unicef, l’Unrwa alerte sur une forte augmentation des cas

Par AlAhed avec agences

Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a annoncé dimanche, que plus de 5.800 enfants souffraient de malnutrition dans la bande de Gaza en juin, en pleine guerre «israélienne» et sous le blocus imposé depuis 18 ans.

L'agence onusienne a indiqué dans un message publié sur sa plateforme X que parmi ces enfants, plus de 1.000 souffraient de malnutrition aiguë sévère, soulignant que ces chiffres représentent «une augmentation continue pour le quatrième mois consécutif».

L'Unicef a indiqué que «la situation catastrophique dans la bande de Gaza, exige une distribution rapide et massive d'aide humanitaire», avertissant que la vie des enfants est de plus en plus menacée par une famine généralisée qui a coûté la vie à de nombreuses personnes, notamment des enfants, en raison d'une guerre d'extermination impliquant une famine systématique et un blocus étouffant.

Dans le même contexte, l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) a mis en garde dimanche, contre une forte augmentation des cas de malnutrition dans la bande de Gaza, soulignant que «les cas de malnutrition dans ses cliniques ont connu une augmentation significative depuis mars dernier, en raison du renforcement du blocus par les forces d'occupation et de l'interdiction de l'entrée de l'aide humanitaire».

L'Unrwa a expliqué que «depuis mars, l'agence n'a pas été autorisée à acheminer d'aide humanitaire» dans les zones nord de la bande de Gaza, en raison de restrictions sévères imposées par «Israël» sur les fournitures médicales essentielles.

Et d’ajouter: «Les équipes médicales présentes dans la bande ont été contraintes de donner la priorité aux enfants souffrant de maladies graves et de malnutrition sévère, compte tenu du manque de ressources et de l'effondrement du système de santé dû aux bombardements incessants».

La bande de Gaza, qui abrite environ 2,4 millions d'habitants, connaît une catastrophe humanitaire sans précédent depuis le début de la guerre génocidaire «israélienne» le 7 octobre 2023.

Plus de 1,5 million de personnes ont perdu leur logement, et la plupart des services de santé et humanitaires ont été perturbés en raison de la destruction et de l'épuisement des ressources.