Cisjordanie occupée: «Israël» élargit son offensive à la région de Naplouse

Par AlAhed avec agences

L’armée israélienne a fait savoir qu’elle avait élargi son offensive militaire en cours dans le nord de la Cisjordanie occupée à Naplouse. Cette agression, baptisée «Mur de fer», marque une intensification significative des actions militaires «israéliennes» dans la région, exacerbant la violence et l'instabilité.

Aux premières heures de mercredi matin, les forces «israéliennes» ont pris d'assaut le camp de Balata à l’est de Naplouse, dans un contexte de déploiement massif à l'intérieur du camp et de fermeture de ses entrées. Elles ont forcé un certain nombre de familles à fuir leurs maisons et ont détruit et vandalisé le contenu de plusieurs maisons.

Dans la soirée, sept citoyens ont été blessés par des vraies balles et en caoutchouc, tirées par les forces d'occupation «israéliennes» mercredi soir, lors du raid dans le camp.

Cet assaut survient dans un contexte de violences croissantes d’«Israël», qui, depuis trois mois, touchent particulièrement les camps du nord de la Cisjordanie occupée. Ces agressions militaires ont conduit jusqu’à présent, à des destructions massives dans les camps de réfugiés de Jénine, Tulkarem et Nour Chams, entraînant ainsi le déplacement forcé de nombreux civils.

Au cours des 73 derniers jours, les forces «israéliennes» ont poursuivi leurs agressions contre Tulkarem et son camp de réfugiés en Cisjordanie occupée, intensifiant leur présence par des démolitions de maisons et des arrestations.

La situation n'est pas très différente dans les autres camps. Les agressions «israéliennes» contre le camp de Nour Chams se poursuivent pour le 60e jour consécutif.

Des sources locales ont fait état de 13 morts, dont un enfant et deux femmes, ainsi que des dizaines d'arrestations suite à l'attaque des véhicules blindés militaires «israéliens» contre la ville de Tulkarem.

Les conséquences de ces assauts se traduisent également par une destruction massive d'infrastructures, de centres commerciaux et de logements. À Tulkarem, par exemple, 396 bâtiments ont été endommagés, et à Nour Chams, ce chiffre atteint 2 573.

D'autre part, le camp de Jénine est désormais désert, mais les bulldozers sionistes poursuivent la destruction des infrastructures restantes.