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Ahmad Saadat : Une confrontation interminable

Ahmad Saadat : Une confrontation interminable
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Fatima Ali

L’exception faite par "Israël" au sujet de la libération de certains détenus palestiniens lors de la dernière opération d’échange de prisonniers qu’elle a conclue avec le mouvement de la résistance islamique « Hamas » n’a pas été étrange pour la plupart des observateurs, vu que l’entité sioniste à travers cette décision a essayé de sauver la face devant son peuple choqué par cette opération. Il comptait dire aux Israéliens que nous n’avons pas accepté toutes les conditions de « Hamas » et que certains grands noms resteront dans les prisons israéliennes. 

Mais cette décision n’a pas empêché les observateurs sionistes de dire que « cette opération a réussi à écraser Israël », et qu’« Israël se met à genoux ». Elle n’a pas de même réussi à saper le moral des prisonniers palestiniens non libérés qui continuent à choisir la voie de la résistance malgré les prix élevés qu’ils ne cessent de payer à l’intérieur de leurs cellules, et qui savent que le chemin vers la libération de toute la Palestine nécessite beaucoup de sacrifices dont ils sont décidés à faire.

Le secrétaire du front populaire de la Libération de la Palestine (FPLP) Ahmad Saadat, détenus depuis plus deAhmad Saadat : Une confrontation interminable 6 ans et qui observe depuis 23 jours une grève de la faim a, malgré sa situation sanitaire très difficile, envoyé depuis sa prison une lettre de félicitations aux prisonnières et prisonniers libérés à travers l’accord d’échange . Il écrit dans sa lettre : « je félicite notre peuple pour la signature de l’accord d’échange des prisonniers, qui n’est que le fruit de sa résistance ; de même, je félicite tous les prisonniers, les prisonnières et leurs familles… cette réussite prouve que pour aboutir à la libération des détenus, il faut passer par le chemin de la résistance ». 

En 2010, Saadat avait déclaré dans une autre lettre qu’il est emprisonné à l’intérieur d’une cellule d’isolement qui ressemble à un tombeau depuis plus de 21 mois, sans que "l'administration pénitentiaire" ne permette à sa famille de lui rendre visite. De plus, il passe chaque jour 23 heures dans une cellule dans laquelle le soleil ne pénètre pas.

Selon un rapport du ministère des prisonniers palestinien, Saadat est emprisonné dans une très petite cellule d’une humidité très élevée, et d’une superficie qui ne dépasse pas 2,7 x 1.8 m dans laquelle il est impossible de se déplacer ou de marcher.

Somoud Saadat (la fille de Ahmad Saadat) a déclaré à moqawama.org que son père a été transporté le dimanche dernier d’urgence à l’hôpital car il est très épuisé par la grève de la faim qu’il entame ». « Son compagnon de cellule Sheikh Abou-Alheja nous a informés qu’il souffre d’une nausée continue, qu’il est incapable de se déplacer et qu’il ne cesse de vomir une liquide jaune », poursuit-elle.

Les autorités des geôles sionistes avaient au début refusé de transporter Saadat à l’hôpital sous prétexte que le médecin de la prison surveille de près sa situation et n’a fini par accepter cela que suite à la détérioration grave de sa santé. Selon Somoud Saadat, « ces autorités ont retiré le sel des prisonniers dans une tentative de les obliger à se soumettre.»

Soumoud s'est adressée aux prisonniers palestiniens: « Vous êtes pour nous l’espoir, vous nous prouvez à sonAhmad Saadat : Une confrontation interminable peuple qui a été choqué par cette opérationtravers votre grève qu’il y a encore des Hommes qui sont prêts à se sacrifier pour le bien de la Palestine. Malgré que la résistance à l’intérieur des prisons est la plus dure, mais vous finirez par aboutir à un minimum de vos droits », dit-elle.

Et à son père elle dit : « J’avais l’espoir de te voir aujourd’hui et de t’embrasser ; mais c’est toi qui nous as appris que l’espoir est toujours présent et que tu seras un jour libéré car ni tes camarades ni ton peuple ne va jamais t’oublier,. Tu es toujours présent parmi nous même si on ne te voit pas. »

Elle raconte qu’elle est liée depuis sa naissance à la cause de son père, car son nom (qui veut dire résistance en arabe) lui a été donné pour rendre honneur à la résistance de son père face aux enquêtes israéliennes qui ont duré pour 100 jours de suite lors d’une ancienne détention.   
«  Je sais ce que ça veut dire lorsque les autorités de l’occupation refusent de libérer un grand leader comme Ahmad Saadat ; cela prouve que ces autorités savent qu’il s’agit d’un homme de valeur. » poursuit-elle.     

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