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De Pearl Harbor à Manhattan : On ne force pas la main à l’histoire !

De Pearl Harbor à Manhattan : On ne force pas la main à l’histoire !
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Akil Cheikh Hussein

En septembre 2000, juste avant la prise du pouvoir aux Etats-Unis par les Néoconservateurs, un rapport rédigé par un think tank américain travaillant sur le projet du Nouveau Siècle Américain précisa que le processus de changement envisagé sera très lent. La raison évoquée fut l'absence d'événements catastrophiques fondamentaux de la taille de Pearl Harbor, cette fameuse base aéronavale américaine située dans les îles Hawaï et dont le bombardement -sans déclaration de guerre- par les Japonais en 1941 a légitimé l'intervention des Américains dans la Guerre du Pacifique. Cette guerre a finalement pris fin en 1945 par l'un des principaux crimes du vingtième siècle qu'est la calcination de Hiroshima et de Nagasaki par des bombes atomiques américaines.

On sait qu'à Pearl Harbor, environ 2500 soldats américains furent tués. Ce nombre peut être considéré, en raison de sa proportion de l'ensemble de la population américaine à l'une et à l'autre époque,  comme équivalent ou même supérieur au nombre des victimes des attentats du 11 septembre 2001, qui ont servi d'un nouveau Pearl Harbor, ou d'événement catastrophique indispensable pour construire le Nouveau Siècle Américain, mais cette fois au vingt et unième siècle.

A une différence non négligeable. On ne sait pas si les Américains avaient d'une manière ou d'une autre forcé l'histoire par quelques machinations qui auraient provoqué l'attaque nippone. Mais on sait pertinemment que l'odeur nauséabonde des machinations qui ont entouré la version officielle américaine sur le 11 septembre 2001 est encore plus suffocante que les odeurs des gaz toxiques qui se sont longtemps dégagées des encombres calcinées de Manhattan.   

Bref, maints indices soulevés par d'innombrables observateurs vont dans le sens d'une implication de l'administration américaine des néoconservateurs dans la conception et la mise en application des attentats.

Prenons-en un seul qui témoigne non seulement de l'existence d'un plan bien arrêté, mais aussi de la perfidie capitaliste qui est également à l'origine de l'événement : Deux mois seulement avant les attentats, un homme d'affaire juif (la précision s'impose car, de toute façon, le mot "juif" est particulièrement récurrent dans le grand récit du 11 septembre) avait pris à bail les deux tours jumelles, et pas n'importe quels deux tours, pour une durée de 99 ans et une somme de 2,3 milliards de dollars. Mais ce qui est significatif est que le contrat de location comprend une police d'assurance de la valeur de 3, 5 milliards de dollars payables au locataire au cas où les deux tours seraient visés par un attentat terroriste ! Véritable oracle "juteux" comme on en trouve rarement de nos jours.

Donc, et jusqu'à preuve du contraire, dans les conditions du mutisme américain officiel face aux lourdes interrogations des septiques, les néoconservateurs ont cru qu'après le Perl Harbor qui a permis à l'Amérique d'hier d'imposer son hégémonie sur la moitié du monde grâce à la Seconde Guerre Mondiale, il faudrait un second Pearl Harbor pour instaurer l'empire américain à l'échelle  mondiale, grâce à une troisième guerre mondiale contre un terrorisme capable d'aller plus loin que de frapper une île au milieu de l'océan en ciblant les plus hauts édifices de l'Amérique commerciale et militaire, à savoir les deux tours jumelles à New York et le siège du ministère de la défense à Washington.
 
Mais au lieu d'attendre son avènement, le génie conspirateur mêlé aux techniques hollywoodiennes et à une Qaïda fantôme alliée ou création des Américains et de leurs alliés dans la guerre contre l'occupation soviétique, sont là pour le forcer.

Surtout que la disparition toute récente de l'antagoniste soviétique gonflait à l'extrême les voiles de l'imagination créatrice mise au service des rêveries fantasmagoriques.     
    
Contrairement au Japon qui était à genoux avant même d'encaisser le violent coup atomique, l'Afghanistan et l'Iraq ont résisté et, dix ans après l'invasion américaine et alliée, les envahisseurs quémandent maintenant un retrait susceptible de leur sauver la face.

De plus, la donne mondiale a changé avec l'avènement dans le monde islamique de puissances régionales redoutables face auxquelles, en témoigne l'exemple de la guerre de 2006 au Liban,  les Américains et leurs alliés se doivent beaucoup de réflexion avant de se lancer dans une aventure guerrière.

D'autre part, et même si la révolution libyenne est tombée dans le piège atlantique, le monde arabe et islamique gronde de révolutions et de mouvements qui, de tâtonnement en tâtonnement, finiront par trouver leur chemin conducteur à la suppression totale de l'hégémonie atlantique et israélo-américaine.         
 
La crise économique et morale qui frappe le monde à partir de sa tête américaine s'ajoute, au moment où l'on se recueille pour la mémoire du 11 septembre 2001, à d'autres fléaux qui au lieu de précipiter l'avènement de l'empire américain mondiale, n'ont fait que propulser les Etats-Unis et son camp vers l'abîme de l'effondrement.

Car si par la violence et la manipulation on arrive souvent à provoquer et à contrôler certains phénomènes, tenter de forcer la main à l'histoire ne peut finalement conduire qu'à avoir la main cassée. 

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