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Des pressions turco-arabes sur la Syrie en réponse à la demande de Sarkozy !

Des pressions turco-arabes sur la Syrie en réponse à la demande de Sarkozy !
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Paris-Nidal Hamadé

D
urant la première semaine du mois d'août, le président français Nicols Sarkozy a annoncé à la suite de pourparlers effectués avec la chancellière allemande Angela Merkel, qu'il faudrait augmenter les pressions sur le président syrien Bachar el Assad via la Ligue arabe et la Turquie.
Immédiatement, les Arabes et les Turcs ont répondu à l'unanimité à cet appel. En quelques jours seulement, les pressions diplomatiques sur la Syrie ont plu de toutes parts.  
 
Le discours du roi saoudien Abdallah ben Abdel Aziz a tenu un discours remarquable, appelant aux réformes dans ce pays, lui qui interdit aux femmes de conduire les voitures, et ses forces ont envahi le Bahreïn et réprimé le peuple non armé dans cette petite île. C'est lui qui a accueilli le président tunisien déchu Zin el Abidin ben Ali et a proposé l'asile politique au président égyptien Hosni Moubarak.

Dans le cadre de cette crise et l'escalade en cours contre la Syrie, il semble que l'occident, épuisé économiquement et dégradé militairement en Afghanistan, en Irak et en Libye a décidé de jouer toutes ses cartes en face de la direction syrienne pour en terminer avec avant le mois de Ramadan. Des échéances cruciales attendent la politique occidentale dans la région et à l'intérieur des pays européens. Elles imposeront à ces pays de diminuer leurs pressions sur la Syrie. Il s'agit des  échéances suivantes:

a- La reconnaissance d'un Etat palestinien: La France et l'Europe  ont promis aux révolutions arabes de le faire en début de septembre prochain. 

b- Le début des campagnes électorales en prélude aux présidentielles en France et au Portugal, et le poste de premier ministre en Italie et en Espagne.

c- Le début de la campagne présidentielle américaine qui prône les slogans du retrait de l'Afghanistan et de l'Irak et la diminution du déficit dans la dette américaine.

d- Le début de l'année financière au cours de laquelle les budgets généraux sont adoptés dans les pays européens, et où il serait difficile d'augmenter le budget militaire dans le cadre des conditions économiques difficiles.

Des sources françaises informées ont souligné que les forces américaines présentes en Irak n'ont pas effectué d'échange de leur positionnement ou de redéploiement en vue d'une guerre prochaine avec la Syrie.

Ceci ne peut pas être ignoré puisque les positions de l'armée américaine, les voies de son approvisionnement, les patrouilles de ses soldats, et ses déplacements dans les pays de la Mésopotamie, sont toutes connues par la Syrie et son allié l'Iran. Ceci expose l'armée américaine en Irak à de lourdes pertes en cas d'attaque aérienne contre la Syrie, sans mobiliser les forces des Etats-Unis présentes en Irak.

Dans le même cadre, il semble que l'augmentation du taux des pressions occidentales sur la Syrie à travers les Arabes et les Turcs est survenue après la réussite des autorités syriennes à éliminer la grande majorité des groupes armés.  Les Arabes du Golfe, l'occident et les Turcs ont compté sur ces groupes pour pouvoir déstabiliser le régime d'Assad. Selon des sources proches de l'opposition syrienne, surtout des Frères musulmans, l'escalade et la menace actuelle sont survenues à la suite de la grande défaite de l'alliance atlantique-arabe opposée à la Syrie à la suite de l'élimination de ces groupes armés et organisés.

En fin de compte, restent l'escalade turque et les fortes menaces lancées par les responsables turcs contre la Syrie.
Toutefois, des sources françaises ont écarté la possibilité que la Turquie mène une action militaire contre la Syrie à court terme. Le plan d'entrée limitée aux alentours de Qamechli reste à table, mais ses résultats demeurent non garantis surtout que l'armée syrienne est arrivée à la frontière avec la Turquie, ce qui laisse présager une guerre qui serait lancée par Erdogan. Mais il serait difficile de prévoir s'il serait capable de la terminer. Et le meilleur exemple à ce sujet est la guerre de George Bush en Irak et en Afghanistan.  

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