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L’hystérie de Septembre

L’hystérie de Septembre
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L'armée israélienne s'apprête aussi: des bataillons de réserve sont prêts en cas de perturbation dans les régions ...

Source: «Israël aujourd'hui - Laylakh Shoval »


«Le commandement de la région centrale complète ces jours-ci les préparatifs en vu des perturbations attendues en Septembre prochain. Il s'apprête à accueillir éventuellement des bataillons de réserve pour renforcer les forces de l'ordre en cas de besoin. Le leadership ne prend pas de risques, et avec le début des troubles viendront à la Judée et à la Samarie des bataillons de réserve qui stationneront dans divers secteurs et qui renforceront les forces stationnées.


Ces dernières semaines, des officiers des bataillons de réserve sont arrivés dans les différents secteurs des régions, qui sont supposés, en cas de besoin, recevoir des ordres de recrutement. Ils ont déjà effectués des tours et des défilés en vu d'un recrutement possible. Cependant, les hauts fonctionnaires du commandement central estiment qu'il ne sera pas nécessaire de recruter les soldats de réserve. «En tant qu'armée, nous nous préparons au pire», a expliqué un officier supérieur.


Par ailleurs, le commandement de la région centrale s'est équipé, pendant ces dernières semaines, de nombreux moyens pour disperser les manifestations, comme des bombes à gaz, des bombes assourdissantes, des balles en caoutchouc, de petits avions sans pilote chargés de signaler la présence de mouvements et de manifestations, ce qui permettra un rapide déploiement. Des voies routières ont également été préparées dans le but de faire circuler les véhicules, et la garde a été renforcée dans les points de déplacement des soldats.


Un officier supérieur a estimé cette semaine que les services de sécurité palestiniens vont eux-mêmes essayer de s'opposer aux manifestations, mais la crainte est que, plus tard, ils retirent leur responsabilité envers les manifestants. "On s'attend à ce que, tout comme le jour de la Nakba, ils fassent tous les efforts possibles pour empêcher les événements de sortir hors de leur contrôle", a indiqué le responsable, "mais ils n'utiliseront pas de coups de feu. Au moment où ils verront des gens déterminés que rien ne peut arrêter, ils se tiendront à l'écart et leur permettront d'approcher les soldats de l'armée israélienne ".


Dans l'armée israélienne, on se prépare aussi à la possibilité que «les services de sécurité changent de peau" et qu'ils agissent eux aussi contre les soldats de l'armée israélienne. Le fonctionnaire a déclaré: «Jusqu'à maintenant, cela est impossible, mais en l'an 2000, les dirigeants n'ont pas non plus pensé que les services puissent se retourner contre eux, il faut donc être prêts à toute possibilité."

Les préparatifs militaires israéliens pour les troubles incluent également un grand nombre de préparatifs aux frontières avec la Syrie et le Liban, ainsi que dans la bande de Gaza, à la suite des leçons sur la Nakba et la Naksa. "


L'hystérie de Septembre

Source: "Haaretz"


«Plus la date du vote à l'ONU en vue de reconnaître un Etat palestinien dans les frontières du 4 Juin 1967 s'approche, plus les signes de l'hystérie grandissent dans le gouvernement israélien.


Au début, le ministère des affaires étrangères a recruté des gens pour la mise en œuvre d'une publicité d'intimidation à travers le monde, qui s'est récemment transformée en une campagne de réprimandes contre les pays qui ont promis de soutenir l'initiative arabo - palestinienne. Après avoir découvert que plus de 120 pays planifient de voter à l'ONU en faveur de l'initiative, le ministre des affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a menacé qu'Israël allait annuler les accords d'Oslo. Cette semaine, Lieberman a suggéré de couper tous les liens avec l'Autorité palestinienne en réponse précoce à la vague de violence qui va éclater, selon lui, au lendemain de l'annonce à l'ONU.


De son côté, Barak Ravid a déclaré hier, à travers "Ha'aretz", que dans un débat qui s'est tenu avant-hier au «Forum des Huit», des ministres ont suggéré d'infliger des sanctions contre l'Autorité palestinienne afin d'exercer une pression sur son leadership pour arrêter cette initiative au sein des Nations Unies. D'un autre côté, le ministre des Finances, Youval Steinitz, a suggéré de geler le transfert de l'argent des impôts collectés par Israël aux Palestiniens. Cette suggestion rappelle la proposition américaine de punir les Palestiniens pour leur aspiration à l'indépendance en stoppant le transfert des fonds pour soutenir l'Autorité.


Il est difficile de penser à une initiative plus grave et plus ridicule que la liquidation de l'Autorité palestinienne et le fait de s'en prendre aux moyens de subsistance de dizaines de milliers d'agents de sécurité et du personnel qui dépendent de son bureau. Comme l'a affirmé le ministre de la défense Ehud Barak dans ce débat, cette initiative entraînera un chaos en Cisjordanie et Israël devra assumer la responsabilité du bien-être de 2,5 millions de personnes. L'Autorité palestinienne dirigée par le Fatah constitue le dernier obstacle qui se dresse contre la transformation de la Cisjordanie en une branche du Hamas.


Le plus grand danger qui menace la sécurité de la population d'Israël est la décision prise par les dirigeants palestiniens de fermer les portes de l'Autorité le lendemain du vote aux Nations Unies et de jeter les clés dans la rue. La bonne façon de prévenir l'escalade après le vote est d'entamer des négociations sur un compromis permanent basé sur les frontières de 67 avec un échange de terrains et d'un gel temporaire des constructions dans les colonies. Si les réponses hystériques israéliennes ne conduisent pas à l'effondrement des systèmes dans les régions, alors la route sera ouverte à la direction de négociations avec le nouvel Etat. "



Entre les deux détroits

Source : « Haaretz - Amos Harel »


Le chef d'état-major, Benny Gantz, s'est arrêté quelques instants devant l'écran de la télévision, dans la base des forces aériennes de Sede Dov, où était diffusé le procès de l'ancien président égyptien Hosni Moubarak. Gantz a montré un léger sourire rassuré, susceptible de cacher un chagrin envers un leader qui termine son chemin de cette manière, allongé sur un lit et enfermé dans une cage, et susceptible de penser au mal de tête attendu par l'armée israélienne dans le front Sud pendant les quelques années à venir.

Pendant l'été 2011, Gantz a récemment déclaré à la commission des Affaires étrangères et de la Sécurité de la Knesset que l'instabilité est l'élément stable dans la région. Pendant que le public israélien est occupé par les protestations des tentes, l'armée israélienne suit avec préoccupation la tension croissante entre la gouvernance militaire de transition en Egypte et les Frères musulmans, compte les victimes du massacre commis par le président syrien Bachar al-Assad envers son propre peuple et se prépare à l'éventualité d'importantes manifestations palestiniennes en Septembre.


Du point de vue israélien, la situation en Egypte se transforme en un problème plus grand que ce qui était imaginable au début. En effet, Sinaï est maintenant une zone délaissée vivant un désordre total, et les autorités du Caire n'osent pas faire face à ses tribus nomades centrales. Dans l'armée israélienne et dans les renseignements, il n'est plus question de la contrebande d'armes du Sinaï vers la bande de Gaza, mais de transfert d'armes, selon un processus ordonné et planifié, selon la règle d'un haut-les-mains total en Egypte. Le Hamas a commencé à utiliser des lignes de production d'armes dans le cœur de Sinaï, sachant qu'elles seront davantage protégées dans les territoires égyptiens que dans la bande de Gaza, car Israël craindra de les bombarder.


En allant plus loin, même si les Egyptiens sont principalement occupés par leurs propres problèmes en ce moment, la chute du régime de Moubarak est expliquée, dans la commission de l'état-major, comme un avertissement stratégique pour le front Sud ; bien que ce ne soit pas pour la guerre, mais certainement pour la possibilité que celle-ci éclate dans un autre front (au nord, dans les régions ou dans les deux) ce qui conduira à la mobilisation de troupes égyptiennes dans le Sinaï. Après les 30 ans pendant lesquelles Israël n'a presque pas envoyé d'unités à la frontière Sud et a gardé les plans opérationnels dans les tiroirs, une réanimation est devenue nécessaire. Il est raisonnable de supposer que l'une des idées envisagées est la mise en place d'un nouveau commandement de troupes pour le front Sud.


En Syrie, tous les indicateurs montrent l'effondrement rapide et continu du régime Assad, qui a fait ses adieux cette semaine au ministre de la Défense. Dans la division du renseignement militaire, il est dit que malgré la couverture luxueuse des renseignements dans l'arène syrienne, il est impossible de déterminer la date exacte de l'effondrement, mais les développements courent dans une seule direction. Le retour des ambassadeurs arabes de Damas, ainsi que le comportement rigide de la Turquie envers son voisin du sud, montrent qu'Assad continue de glisser dans la pente. Les préoccupations personnelles de l'Egypte et de la Syrie réduisent apparemment la menace sécuritaire immédiate sur Israël. Cependant, l'instabilité accroît l'incertitude et peut également affecter la situation au Liban.


La menace urgente et plus immédiate réside dans l'arène palestinienne, où la confrontation est susceptible de se trouver au coin de la rue. Bien que l'Autorité palestinienne ait confié, ces dernières semaines, à Israël son intention de contrôler les manifestations à la suite de l'annonce de l'Etat Palestinien par l'Organisation des Nations Unies fin Septembre, mais les membres de l'armée sont conscients du danger de la transformation rapide des marches non-violentes en affrontements aux barrages et sur les clôtures des colonies. Pendant la réunion des Huit avant-hier, les ministres de droite ont incité à utiliser des «bâtons» comme punition pour les Palestiniens avant même que ceux-ci se dirigent vers l'Organisation des Nations Unies. Le ministre de la défense, Ehud Barak, a averti de l'effondrement de l'Autorité palestinienne. Personne ne peut prévoir comment se terminera la crise.


Dans ce contexte, et malgré la diminution du risque d'une guerre plus vaste dans l'immédiat, c'est plutôt simpliste de prétendre que la situation sécuritaire s'améliore nécessairement grâce au ressort des peuples arabes. En revanche, les protestations des tentes obligeront le gouvernement à effectuer des changements dans l'échelle des priorités économiques. Le budget de la défense se situe aujourd'hui plus que jamais au centre de la cible. La solution simple pour le problème israélien (envoyer des fondamentalistes au travail) n'est pas applicable en matière de politique interne. La solution secondaire (réduire l'argent des colonies) ne passera pas pour la droite idéologique. Il n'est pas étonnant que le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, qui a parlé publiquement, il y a seulement deux mois, de l'augmentation du budget de la défense en raison des changements dans le monde arabe, n'est aujourd'hui concerné de la geler.


L'augmentation ajoutée au service de sécurité dans le débat actuel est très exigüe. Dans le passé, l'armée israélienne a su contourner des réductions planifiées grâce à des arrangements indirects, à l'abri des regards du public. Si même Shaoul Mofaz, le président de la commission des affaires étrangères et de la sécurité, et avant le consensus de la sécurité, a arrêté cette semaine une telle manœuvre, il semble que cet âge pour lui est passé. La série des procédures de réductions présentée cette semaine par le ministère de la Défense inclut le renouvellement de la promesse de trouver des solutions rapides, dont la plupart errent dans ce va-et-vient il y a près d'une décennie. "Il est évident pour nous tous que nous nous apprêtons à recevoir un mauvais coup", a déclaré un officier supérieur de l'état-major.


D'un autre côté, une chute dans la motivation au service est prévue chez les soldats de réserve, si les protestations des tentes se terminent proprement. Ce risque s'attisera si les soldats de réserve se rendent compte que Netanyahu allume délibérément le feu de la confrontation avec les Palestiniens dans le mois prochain. Mais le Premier ministre, contrairement à son ministre des affaires étrangères qui joue avec le feu avec beaucoup d'enthousiasme, est resté prudent en ce qui concerne l'usage de la force militaire. Il est douteux que Netanyahu choisisse l'initiative d'une intervention dont il ne sait pas comment sera la fin.


Sans réforme

L'enlèvement des deux soldats de réserve Udi Goldwasser et Eldad Regev en Juillet 2006 a non seulement impliqué Israël dans une guerre d'échec avec le Hezbollah, mais a également jeté en l'air la dernière tentative, actuelle, d'effectuer des réformes structurelles significatives dans les rangs de l'armée israélienne. Dan Halutz, chef d'état-major de la Deuxième Guerre du Liban, a été contraint de démissionner quelques mois après son achèvement. Avec son départ, les changements révolutionnaires qu'il avait planifiés se sont arrêtés. Et même ce qu'il a réussi à réaliser dans l'année et demi pendant laquelle il a occupé son poste de chef d'état-major a été annulé par son successeur, Gabi Ashkenazi.


Les époques « Ashkenazi » se sont caractérisées par des entraînements actifs et un budget généreux. L'ancien chef d'état-major a reçu une médaille de champion public justifiée par sa reconstruction de l'armée après le choc au Liban, mais le dynamisme de la protection civile a également été utilisé pour justifier des dépenses énormes et une autre faiblesse dans le contrôle externe de l'armée. En pratique, les dirigeants politiques ont cessé de réclamer l'efficacité de l'armée, même si la question a été examinée en détails dans le rapport du Comité de Brodet concernant le budget de la défense, qui a été publié un an environ après la guerre. De plus, le plan visant à réduire le service de l'ordre a été mis en état d'hibernation profonde. Les protestations des tentes ont éclaté la veille de la présentation de l'armée israélienne "Hallamish" son plan ambitieux qui s'étend sur plusieurs années au Cabinet en vue de son approbation. Dans l'armée, ils ont compté sur la prime promise par Netanyahu et ils ont élaboré un plan d'armement contenant un peu de tout : le renforcement des éléments de l'offensive et de la manœuvre terrestre, des achats en grande quantité de systèmes d'interception de missiles, allouer beaucoup de dépenses pour les renseignements et le cyber guerre (électronique et automatisée). A présent que Netanyahu cherche à geler la prime (actuellement sans réduire le budget de la défense), Barack suggère une solution temporaire: « Imaginer la situation» pour une année, puis reprendre la discussion concernant le plan pendant l'été 2012. L'investissement dans des domaines critiques, tels que les entraînements et les systèmes d'interception, se poursuivra comme prévu. Ceci est une formulation obligatoire et une problématique, mais il semble que le comité d'état-major l'acceptera en l'absence d'alternatives.


Dans le passé, l'armée a connu des élargissements et des rétrécissements au fil des années selon les traumatismes causés par les guerres sur la société israélienne. Après 1967, l'armée a été légèrement réduite, mais le choc de la guerre du Kippour a conduit à un pas énorme en vue d'étendre les brigades de combat. Cette extension s'est arrêtée pendant les années 80, et elle est arrivée à une grande diminution dans la dimension des troupes jusqu'à la guerre du Liban en 2006. Depuis lors, l'expansion est renouvelée, et son pic a été atteint dans les plans actuels, qui comprennent un armement par des systèmes d'armes de qualité, mais qui nécessitent de gros budgets, comme un certain nombre d'avions F-35 et un sixième sous-marin "Dolphin". En revanche, le traitement de points à problèmes est coûteux et excessif (comme la possibilité d'envoyer des officiers permanents à la retraite complète à un âge précoce de leurs positions dans le front interne, qui a seulement été rationnement réalisée. Il semble que ces problèmes fondamentaux ne seront pas abordés dans le tour actuel, mais plus tard, ce sera inéluctable. Le système de sécurité devra faire un examen plus significatif, surtout si la crise économique mondiale se prolonge.


Bataille de couteaux

Sous les auspices de l'écoute revendiquée par le mouvement de protestation sociale, un intérêt minimal a été porté pour le premier tour de candidatures de Gantz en tant que chef d'état-major, il y a une semaine. L'accent a été mis sur la nomination controversée de la nomination du commandant (bientôt officier supérieur) Ram Rotberg en tant que chef de la marine. Rotberg, qui a dirigé le commando de la marine dans une série de célèbres opérations réussies, dont on cite celle de la prise en contrôle du navire d'armes «Karen II », rappelle à présent l'échec de la péniche Hanit. En effet, lorsque le missile iranien a frappé la péniche, le troisième jour de la guerre du Liban, Rotberg était à la tête du renseignement militaire dans la Marine. L'enquête a montré qu'il n'a pas écouté les avertissements de l'un des chefs des branches dans une division, quelques heures avant l'incident, lui disant qu'il doit prendre en compte la possibilité que l'Iran ait fourni au Hezbollah des roquettes plage - mer. Rotberg a été réprimandé, mais sa promotion ne s'est pas arrêtée.

En plus de la négligence dans les renseignements, le défaut principal de la Marine dans cette affaire était opérationnel, vu la façon dont les péniches ont agi en face de la côte de Beyrouth, comme si aucun danger ne les menaçait. Il y a une grande logique dans les propos de Barak et de Gantz qui dit qu'il ne faut pas exclure un excellent officier en raison d'une erreur dans le combat, et il faut supposer qu'il a depuis appris sa leçon. Rotberg est un officier possédant un caractère intéressant. Il n'a pas cessé de critiquer le comportement des armes pendant ces dernières années, un fait qui doit avoir contribué à la forte opposition de l'actuel commandant Eliezer Marom Cheney pour sa nomination. La réception de ses fonctions annonce apparemment des changements pouvant aussi atteindre son unité - mère, l'unité maritime 13, qui connaît encore une certaine crise de leadership en résultat du problème de Marmara. Il apporte avec lui dans l'armée une capacité de leadership fixe et une vaste expérience opérationnelle, qui sont tous deux toujours absents chez l'actuel comité d'état-major.


Ceci est largement dû à une accumulation aléatoire des événements, en plus de certaines décisions prises par les anciens chefs de l'état-major. En plus d'une grande partie du commandement, comptant entre autres le chef adjoint d'état-major Yaïr Naveh, son candidat de remplacement Gadi Eisenkot, le commandant du front nord Yair Golan, et le chef des renseignements Aviv Kochavi, Gantz dirige maintenant un comité d'état-major possédant une expérience de combat relativement étroite. Après le tour des recrutements, l'un des titres a déclaré qu'il ne reste dans l'armée israélienne qu'un seul officier supérieur diplômé de la guerre du Kippour. Mais ceci n'est pas la vérité significative. Le point principal est que, même dans le type principal de combats affrontés par l'armée israélienne après 1973, des activités antiterroristes et des opérations qui n'équivalent pas à une guerre totale, seulement quelques-uns des officiers supérieurs responsables y ont directement participé avec un niveau arrivant juste au-delà de commandant d'une troupe.


Pour un certain nombre de raisons, l'armée israélienne a perdu en chemin la ligue de la génération intermédiaire, le groupe des leaders des brigades et les chefs des troupes dans le système d'infanterie et des unités spéciales qui auraient dû, pour la plupart, être maintenant assises autour de la table du comité d'état-major. Il s'agit notamment de Ayers Garstein (qui a échoué au Liban en 1999), Dror Venberg (qui a été tué dans la bataille à Hébron en 2002), Shmuel Zakai (qui a été forcé de prendre sa retraite en raison de soupçons d'infiltration insignifiants), Gal Hirsch et Erez Zuckerman (Liban II), Chico Tamir (l'affaire du tracteur et de l'enfant) et Imad Faris (la voiture et la femme). Le dénominateur commun dans cette ligue, comme Rotberg, est la vaste expérience accumulée dans les fronts importants dans les deux dernières décennies, les régions et le sud du Liban. Dans les prochains tours de recrutements, dans quelques mois, il est susceptible que Gantz pense à la promotion « par saut » vers l'avant d'une génération jeune, et peut-être ramener au pays un ou deux des doyens exilés.


Le comité d'état-major de Gantz agit aujourd'hui dans une ambiance douce, professionnelle, mais qui causer un problème d'image pour son président. Son choix par l'administration de "un parlant qui dit la vérité" devrait être apprécié (il ya toujours une première fois), et aussi le fait de rester loin de la manipulation. Nous ne verrons pas Gantz, comme l'un de ses prédécesseurs, errer dans le marché Mahane Yehuda au milieu d'une confrontation publique avec le ministre en charge, ou de recommander le Premier ministre devant un micro ouvert, comme l'a fait un autre chef d'état-major, qu'il serait grand temps de s'occuper du Président de l'Autorité palestinienne. Cependant, la combinaison de la situation sécuritaire calme en ce moment, l'agenda social de cet été et l'image distinguée du chef d'état-major, lui crée des difficultés d'un autre genre.


Ce qui se reflète dans les médias n'est pas nécessairement l'agenda mortel que Gantz a adopté pendant ses visites aux unités de l'armée israélienne. C'est plutôt son apparition sans uniforme ou dans des forums civils. Un échantillon de journaux de ces derniers mois comprend des photographies du chef d'état-major en train d'acheter un cadeau dans le centre commercial Ezriala. Il se tient avec son fils dans "la sortie du camp», il se repose avec sa famille à Galilée et Eilat, il offre une fleur à une survivante de la catastrophe et "il sèche une larme" lors d'une réunion avec les diplômés de l'école où il a étudié dans sa jeunesse. L'édition n'a parlé d'aucune initiative militaire dans chacun de ces cas. Il est difficile de cacher un chef d'état-major de plus d' 1,90 mètre de hauteur, et on ne peut pas s'attendre à ce que le commandant de l'armée épouse une perruque et une moustache à chaque fois qu'il sort en dehors des murs du ministère de la Défense. Parfois, la publication de photos était, et reste toujours, un tour gratuit fait par des hommes de relations publiques pour la présence de Gantz dans les lieux publics. Pourtant, même si ça n'a pas été mentionné par des hommes de lettres, le chef d'état-major ne devrait pas seulement diffuser la sécurité chez les parents des soldats (ce que Gantz fait très bien), mais effrayer un peu les voisins.


Avant-hier, "Maariv" a rapporté que Gantz planifie une soirée de resserrement des rangs sociaux pour les officiers supérieurs et leurs épouses, dans laquelle se déroulera une compétition du style de l'émission culinaire " bataille de couteaux". Dans le comité d'état-major, ils affirment que la question n'est pas résolue, cependant on imagine deux choses: pendant que les brigadiers s'amusent dans la bataille de couteaux, il ne faudrait pas que quelqu'un entame une vraie guerre dans la région, et si une telle guerre se déclenche, il faudrait que Gantz ait sauvegardé le numéro de Chico Tamir dans ses appels rapides.




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