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L’économie «israélienne» chute à un niveau inédit depuis des décennies

L’économie «israélienne» chute à un niveau inédit depuis des décennies
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Par AlAhed avec agences
 

L’économie «israélienne» est soumise à une pression croissante, alors que le génocide palestinien à Gaza ne montre aucun signe d’apaisement, rapporte Bloomberg. Les entreprises et les travailleurs ressentent de plus en plus les conséquences d’une guerre qui a dévasté la vie et les moyens de subsistance des Palestiniens.
Depuis près de deux ans, les rappels répétés «sous les drapeaux» ont laissé les entreprises en manque de personnel.
Nimrod Vax, cofondateur de la société de renseignement «BigID», a déclaré qu’à un moment donné, 20 % des 600 employés de l’entreprise, dont un quart basé en entité «israélienne», servaient dans les forces d’occupation.
«Cela a eu un impact notable sur nos projets à long terme, ainsi que sur la recherche et le développement», a-t-il affirmé. «Des talents clés étaient absents.»
La mobilisation de près de 130 000 réservistes, soit environ 3 % des effectifs, a particulièrement affecté les petites et moyennes entreprises. 
Ron Tomer, président de «l’Association des fabricants d’Israël», a souligné: «Si vous êtes une petite entreprise, quelques absences peuvent suffire à provoquer une fermeture imminente.»
La guerre isole également «Israël» sur la scène internationale
L’Union européenne, le principal partenaire commercial d'«Israël», envisage de suspendre le traitement commercial préférentiel tandis que la France et l’Arabie saoudite plaident en faveur d’une reconnaissance élargie de l’État palestinien.
Par ailleurs, les exportateurs «israéliens», en particulier dans les secteurs technologiques et de la défense, rapportent que leurs clients européens se méfient de toute association publique, ce qui contraint les discussions à se dérouler à huis clos.
Effondrement auto-infligé
Les marchés ont réagi à cette pression. 
Les actions à la «Bourse de Tel-Aviv» ont chuté après que le «Premier ministre» Benjamin Netanyahu a déclaré qu’«Israël» devait devenir plus autonome face à l’isolement croissant provoqué par la guerre.
Bien qu’il soit ensuite revenu sur ses propos, les investisseurs restent préoccupés par les retombées économiques et diplomatiques de la guerre.
Pour les individus, le fardeau économique est de plus en plus visible. 
Yaniv Ptaya, praticien en médecine chinoise, a été appelé trois fois et a passé plus de six mois en arrêt de travail, finissant par fermer l’une de ses cliniques. 
Pendant ce temps, Or Epstein, cofondateur de «Wonder Robotics», jongle entre les gardes de nuit dans son unité militaire et son emploi civil. 
Alors qu’«Israël» est confronté à un déficit économique de 7 % par rapport aux prévisions d’avant-guerre, un coup comparable à la crise financière de 2008, les Palestiniens de Gaza subissent des morts massives, des conditions de famine et une annihilation économique.
De nombreux observateurs estiment que les blessures économiques «israéliennes» sont en grande partie auto-infligées, conséquence directe de la poursuite d’une guerre largement considérée comme génocidaire.
 

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