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Gaza: «Israël» intensifie la torture sur les détenus palestiniens, selon plusieurs ONG «israéliennes»

Gaza: «Israël» intensifie la torture sur les détenus palestiniens, selon plusieurs ONG «israéliennes»
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Par AlAhed avec agences

«Israël» a fortement intensifié son recours à la torture et aux violences contre les détenus palestiniens depuis le début du génocide à Gaza en octobre 2023, selon plusieurs organisations «israéliennes» de défense des droits humains.

Les conclusions du rapport, préparées par «Adalah», le «Comité public contre la torture en Israël», «Parents Against Child Detention», «HaMoked» et «Physicians for Human Rights–Israel», ont été intégrées à une soumission conjointe au comité de l’ONU en octobre dernier, dans le cadre de son examen périodique du respect par «Israël» de la Convention contre la torture, rapporte «Haaretz».

«Depuis le 7 octobre 2023, Israël a intensifié ses violations de la Convention de l’ONU contre la torture», indique le rapport, ajoutant qu’«Israël» «recourt à la torture tout au long du processus de détention visant les Palestiniens sous occupation et les citoyens palestiniens, avec l’aval de hauts responsables tandis que les mécanismes judiciaires et administratifs n’interviennent pas».

Selon le rapport, «Israël» a largement eu recours à la classification des Palestiniens comme «combattants illégaux», une désignation non reconnue par le droit international,  permettant aux autorités de détenir des personnes pendant de longues périodes sans procès et de leur refuser les protections accordées aux prisonniers de guerre.

Plus de 4 000 habitants de Gaza ont été détenus sous cette classification, parallèlement à un usage massif de la détention administrative.

La détention administrative a fortement augmenté, le nombre de détenus sans inculpation passant d’environ 1 100 avant le génocide à 3 500 en septembre 2025, les durées de détention ayant doublé.

Torture généralisée

Les témoignages cités par les organisations indiquent que des détenus originaires de Gaza étaient maintenus dans «des enclos à ciel ouvert, exposés aux intempéries, entravés et aveuglés en permanence, forcés de rester à genoux la majeure partie de la journée et contraints de dormir à même le sol».

Certains détenus «recevaient un traitement médical alors qu’ils étaient entravés et aveuglés et étaient contraints d’utiliser des couches pour se soulager».

Le rapport documente des politiques alimentaires assimilables à de la famine, les détenus recevant pas plus de 1 000 calories et 40 grammes de protéines par jour.

Il cite l’usage de matraques, d’eau bouillante provoquant de graves brûlures, d’attaques de chiens, d’une «salle Disco» utilisant une manipulation sensorielle intense, ainsi que des «viols avec objets».

Les organisations indiquent qu’au moins 94 détenus sont morts en détention «israélienne» depuis le début du carnage, et que des dizaines d’autres ont subi des dommages de santé irréversibles.

Les plaintes pour torture lors des interrogatoires de l’armée «israélienne» sont passées de 66 cas sur deux décennies à 238 en deux ans.

Des épidémies de gale touchant des milliers de détenus ont été signalées. Le sort de centaines de détenus palestiniens reste inconnu.

Plus de 10 000 Palestiniens, dont des femmes et des enfants, restent détenus dans les prisons «israéliennes», où les détenus font face à la torture, à la famine et à la négligence médicale, selon des organisations palestiniennes, «israéliennes» et internationales de défense des droits humains.

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