Waed, la Banlieue sud plus belle qu’elle ne l’était
Au lendemain du 14 août 2006, à la suite des 33 jours de l'agression sioniste contre le Liban, le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a promis de reconstruire les maisons détruites plus belles qu'elles ne l'étaient.
En effet, l'agresseur qui ne s'est pas contenté des massacres commis à l'égard du peuple libanais, s'est entrainé dans une destruction massive des maisons, bâtiments et infrastructures. Par conséquence, des villages entiers du sud du pays ont été détruits et plus de 200 bâtiments de la banlieue sud de Beyrouth, se sont transformés en débris.
C'est ainsi que le projet de Waed (promesse) est né, visant à reconstruire les bâtiments complètement détruits dans la banlieue sud de Beyrouth.
Aujourd'hui, cinq années après le début des travaux et la fin de la guerre, le projet achève sa phase finale. Nous avons rencontré le directeur en chef de Waed, Hassan Jachi, nous informant des dernières nouvelles de la « Dahya » en pleine reconstruction.
96,33 % du projet de « Waed » a déjà été achevé
M. Hassan Jachi, l'ingénieur responsable du projet, a cité le trajet entrepris par Waed
depuis le début de la reconstruction jusqu'à nos jours.« Nous nous sommes retrouvés
face à deux types de destruction: soit des immeubles dispersés dans plusieurs quartiers, soit un quartier complètement détruit. En tout, nous avons été chargés de la reconstruction de 269 immeubles de la banlieue sud de Beyrouth et jusqu'aujourd'hui nous avons effectué 96,33 % de notre mission et ainsi rendu 230 bâtiments aux propriétaires» a-t-il expliqué, ajoutant que « ces derniers au tout début n'étaient pas très confiants et au fur et à mesure que le travail avançait les gens nous chargeaient de la reconstruction de leurs maisons. Après avoir touché une compensation de l'Etat libanais, qui ne forme que 30 % du prix de reconstruction, les propriétaires se dirigeaient vers Waed qui se chargeait de payer le reste des frais de construction ».
Une reconstruction achevée malgré les grandes difficultés
Dans une région telle que la banlieue sud, où l'urbanisation a débuté il y a 30 années sans aucune organisation civile, la reconstruction n'est pas une mission facile. M.Jachi explique que le manque de parking et de trottoirs ainsi que le mouvement des gens dans cette région très peuplée, ont rendu difficile la mission des ingénieurs qui se chargeaient de nettoyer la région des débris tout en rassemblant les cartes de construction des immeubles détruits.
« Nous avons formé 50 bureaux d'ingénieurs et divisé la région en zones pour mieux organiser le travail. Nous avons coopéré avec la municipalité de Haret Hreik pour appliquer des projets qu'elle avait déjà envisagés avant la guerre surtout en ce qui concerne les problèmes d'embouteillage» ajoute-t-il .
Et de poursuivre: « Waed, en reconstruisant les appartements, a permis aux propriétaires de modifier la décoration intérieure de leur maison, chacun à son goût. Par ailleurs, les bâtiments ont été agrandis en leur ajoutant des parkings à côté ou au
sous sol, réalisant ainsi le rangement de plus de mille voitures».
Qui sont les terroristes ceux qui ont construit les maisons ou ceux qui les avaient détruites ?
Janvier 2009, le département du trésor US, a inclus Waed sur la liste des organisations terroristes et il a été interdis aux individus et industries de coopérer avec cette organisation. Cependant, le travail a progressé et la reconstruction s'achève, déclare Jachi ajoutant que « Waed s'occupe des régions civiles, de la reconstruire les maisons, magasins et bureaux, si ce travail doit être qualifié de terroriste qu'il le soit, mais on se demande qui sont plutôt les terroristes, ceux qui ont construit les bâtiments ou ceux qui les avaient détruits? ».
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depuis 12 années
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