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"L’élément de surprise chez le soldat de réserve a disparu"

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"L'élément de surprise chez le soldat de réserve a disparu"


Source: «Bmehna - Natnal Rozman »


En dépit de la forte réponse des éléments de réserve à l'ordre huit qui leur a été adressé en été 2006, leur recrutement au cours de la deuxième guerre du Liban est l'une des étapes les plus critiquées après la fin de la guerre. Les entrainements n'étaient pas suffisants, et la plupart n'étaient pas appropriés aux champs de bataille et ne comprenaient pas de coups de feu réels, c'est seulement une faible partie des critiques dirigées contre l'armée à cet égard.

D'autre part, les enquêtes ont révélé une formation inefficace qui n'était pas prête pour la guerre, ainsi qu'un mauvais équipement ne correspondant pas aux besoins des combattants. Avec la fin des batailles, l'objection des éléments de réserve a émergé et l'armée a pris contrôle de la situation et s'est dirigée vers une autre guerre - cette fois avec une formation dont on ne peut pas se passer à la guerre. A ce sujet, l'officier principal de réserve, le brigadier Chaouki Ben Anat déclare : « En adaptation avec les leçons du passé qu'ils ont expérimentées, les éléments de réserve sont conscients que la prochaine guerre pourrait se produire à tout moment, peut-être pendant leur service de garde, le Hezbollah n'a pas de plan spécial facilité pour les éléments de réserve, il est donc clair pour eux qu'ils
devront faire face à toutes les difficultés qu'ils connaissent ».


Nous comblons les lacunes

Une des plaintes les plus sévères sur la performance de l'armée israélienne dans la Seconde Guerre du Liban a été adressée à propos de l'efficacité des éléments de réserves et des armes qu'ils possédaient. Ainsi plusieurs soldats avaient signalé à l'époque le manque de gilets pare-balles et d'armes, et parmi les témoignages publiés dans le rapport de Winograd, certains ont déclaré que les éléments de réserve ont trouvé des unités de stockage d'urgence vides et pillées.

Un outil de mesure de l'étendue du laser, un (nigef) améliorant, ainsi qu'un indicateur de température afin d'empêcher les tirs de feu binaires, sont seulement une partie des moyens que possèdent actuellement les éléments de réserve, afin de combler la lacune qui est survenue entre eux et les soldats réguliers de la guerre.

En ce qui concerne les qualifications, le bras terrestre a réalisé que les brigades doivent davantage s'entrainer avec des balles réelles. Et immédiatement après la guerre, tous les bataillons et les brigades se sont largement entrainés.
Même récemment, le commandant du bras, le major-général "Sami Turjeman", a donné l'ordre d'exécuter des manœuvres en utilisant des balles réelles.

En effet, la brigade de réserve du commandement de la région nord a exécuté ces derniers mois une manœuvre dans un milieu humide, sur des terres appartenant à la base de Tsalim en conjonction avec l'armée de l'air, les véhicules blindés, l'artillerie et le génie. Et vers la fin de l'année prochaine, la brigade de « Khatsi Hich » (les flèches de feu) exécutera une autre manœuvre de brigade de la réserve avec de vraies balles à Tsalim, et ils exécuteront également l'année prochaine diverses autres manœuvres. Le responsable de la formation dans le bras marin, le colonel "Eitan Dahen" déclare : « Par rapport à la période précédant la seconde guerre du Liban, il y a eu une amélioration au niveau de la formation et de leur qualité. Actuellement, la plupart des unités de réserve connait avant trois ans le nombre et la date des entrainements. L'élément de surprise des soldats de réserve a disparu. Cela conduit à la stabilité dans l'organisation qui compte beaucoup sur la force de réserve ».

De son coté, le colonel "Guy Halowi" parle du fait que « les exercices qui ont été réalisés après la seconde guerre du Liban ont eu lieu au sein de cadres sous une forme libanaise et syrienne. De plus, des entrainements ont aussi eu lieu avant la guerre, mais de faible rythme est beaucoup moins puissantes ». Selon ses paroles, les mêmes exercices dans le passé étaient moins sévères en termes de difficultés, alors qu'aujourd'hui les éléments de réserve portent des poids beaucoup plus lourds et marchent davantage. « Il est possible de voyager nuit et jour dans des véhicules et des engins de combat blindés, et il existe une coopération entre la force de l'air et les armes blindées. Ces choses existaient avant la guerre, mais pas à un tel niveau » ajoute-t-il. Les entrainements intensifs, l'exécution opérationnelle et les rencontres, ainsi que l'amélioration au niveau des munitions, tout cela a conduit à un sentiment de confiance au niveau de la capacité opérationnelle et de la cohésion ».

La section des opérations a souligné que l'un des processus permettant les exercices multiples est le changement dans le schéma de fonctionnement opérationnel. Actuellement, les dirigeants reconnaissent à l'avance quand ils exécuteront le fonctionnement opérationnel, et quand ils seront en formation. Selon le chef de la branche de fonctionnement de la section des opérations, le lieutenant colonel « Talia Lancry»: «Le plan du fonctionnement opérationnel permet l'intégration des entrainements, et la quête est vers un plus grand nombre de semaines de formation ».

Une autre chose est apparue sur l'agenda de l'après-guerre, qui est le type de formation des troupes. Une des principales plaintes était que les membres de réserve dans la région nord ne possédaient pas d'installations de formation dans des régions fortifiées, ou des installations de combat dans des régions bâties.

Après la guerre, la base de formation au commandement « Elyakim » a été réorganisée, des réserves naturelles pour la formation des combattants dans une zone fortifiée et complexe y ont été fondées, et le village où ils s'entrainent est une région bâtie. (Leshbia), une installation de formation simulant le combat dans une zone bâtie a connu des changements différents selon les estimations appropriés du renseignement, et on y a construit de nouveaux quartiers pour des périodes de temps déterminées. En outre, entre la région complexe et la région bâtie, à la base de la formation du commandement, des tunnels ont été créés dont l'objectif est la manœuvre de combat sous-terrestre dans le cadre des combats dans une région complexe et fortifiée. L'officier de la section des opérations de la base de formation du commandement, le major "Tzipi Clauda" déclare que le centre de formation est aujourd'hui très évolué et demandé.

Beaucoup d'unités de l'armée sont venues y exécuter des manœuvres ». Dans le cadre de l'étape également, une école de guérilla a été mise à jour dans la base de formation du commandement, et s'est considérablement élargie en termes d'officiers et de dirigeants des classes qui s'y entrainent, ainsi qu'en termes du nombre de combattants qu'elle peut accueillir.

Des unités de stockage d'urgence remplis

Sans compter l'efficacité de la formation, le rapport Winograd a adressé une critique acerbe en ce qui concerne le recrutement de réserve et la façon dont ils sont absorbés. Quand les éléments de réserve ont atteint les unités de stockage d'urgence pendant la guerre, ils ont constaté qu'il manquait des munitions, et que certaines d'entre elles était usées et obsolètes, et dans une certaine mesure inutilisables. Après la deuxième guerre du Liban, l'armée israélienne a lancé le projet «Ashad Henhalim » (la cascade de rivières, où les unités de stockage d'urgence ont été à nouveau remplis et réhabilités pour un coût de près de deux milliards de shekels.

Dans le cadre du projet, l'équipement personnel des combattants a été mis à jour, comprenant les casques et les uniformes militaires. De plus, les combattants ont été équipés d'armes raccourcies, des appareils de braquage (Mehdaf) et des dispositifs de vision nocturne. Et depuis la guerre, des visites aux unités de réserve dans les entrepôts d'urgence ont été faites pour assurer la sécurité du stock, sa régularité et sa convenance à la guerre. Comme le confirme l'officier logistique principal, le général de brigade "Moufid Ghanem", en disant: « Maintenant, la coordination des anticipations est claire, car l'élément de réserve sait ce qu'il est censé obtenir, et quand il sera temps, il l'obtiendra ».

Quant au recrutement - il a été dit dans le rapport de Winograd que le recrutement de la réserve comprenait beaucoup de problèmes, entre autres choses, une certaine lenteur. Des dizaines de manœuvres de recrutement et d'appel ont été effectuées dans chacun des commandements, impliquant le positionnement des unités. Actuellement, la section de la force humaine tente d'activer le processus d'absorption des éléments de réserve. Et selon le plan, les éléments de réserve seront absorbés dans la prochaine guerre par un dispositif informatisé, sans l'utilisation de papier et d'une manière très rapide. Les éléments de réserve qui passeront à l'unité de stockage d'urgence rencontreront un soldat spécial et seront inclus dans le dispositif qui va distribuer l'information aux commandants de bataillon et aux officiers de l'administration militaire dans la brigade et la troupe. Après avoir terminé le processus de description de l'appareil, il est testé dans plusieurs troupes de réserve.

D'autre part, l'arme principale de l'administration s'attend à ce que le nouveau plan d'absorption permettra de créer une image rapide et moderne de la situation en prélude à la guerre. Le brigadier général Moshe Alosh, officier principal de l'administration militaire ayant servi dans la guerre comme officier de l'administration militaire du commandement de la région nord, explique : « depuis l'unité de stockage d'urgence, le réserviste peut commencer à s'armer et se déplacer presque immédiatement. Nous espérons que le dispositif sera absorbé dans tous les systèmes de recrutement et d'engagement en une période d'un an ».

Une autre leçon a été tirée de la guerre, représentée par la nécessité de renforcer la formation du recrutement et de la liaison. A ce sujet, le brigadier Alosh souligne : « Nous avons commencé l'entrainement associé au plan censé être exécuté. L'officier de l'administration militaire doit posséder les compétences appropriées pour exécuter le travail comme il se doit pendant la guerre. C'est l'une des améliorations les plus éminentes que nous avons réalisées. Les officiers n'ont pas compris pourquoi l'agent de l'administration militaire doit être spécialisé dans la forme de la situation au cours des combats. Toutefois si l'officier ne réalise pas la situation de nos forces, il ne sera pas lié à la menace».


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