Cinq ans après la Seconde Guerre du Liban... Un plan d’urgence pour défendre le ciel d’Israël
Le Chef d'état-major de la force aérienne : le Hezbollah a également tiré des leçons de la guerre de Juillet 2006
Source: "Le Journal militaire Bmahnih - Yerden Tsour"
Cinq ans plus tard, le chef d'état-major de la force aérienne, le général de brigade "Namroud Shiffer," parle de tout, commençant par les opérations conjointes avec les forces terrestres, jusqu'à l'intensification du Hezbollah. "Nous savons bien comment confronter", explique- t -il.
". Cinq ans de calme relatif au front nord n'ont pas poussé le chef d'état-major de la force aérienne, le général de brigade "Namroud Shiffer" à retirer la main de la gâchette, et de la poignée de l'arme. Immédiatement après la Seconde Guerre du Liban, où l'arme bleue était un partenaire clé, un long processus de conclusion de leçons a commencé. Aujourd'hui, après que la force aérienne ait aussi réussi à surmonter une opération élargie dans la bande de Gaza, le général de brigade "Shiffer" est plus que confiant des capacités aériennes de l'armée israélienne. Toutefois, en ce qui concerne le prochain tour, il ne laisse pas de place à l'exclamation: «Je suis convaincu qu'il y aura une assimilation», dit-il, « mais je sais que nous sommes capables d'y faire face, je pense que ce que nous préparons pour le deuxième parti est plus fort et beaucoup plus important que ce qu'il nous prépare.
Le général de brigade "Shiffer" estime "qu'il est vrai que l'armée israélienne a conclu des leçons de la guerre de 2006, mais le Hezbollah a aussi appris de la guerre».
«Nous voyons cela de la façon dont il défend bien ses possessions et ses éléments. Il tire des leçons, confère et s'améliore, il sera donc très difficile pour nous de le localiser en termes de renseignements, et donc aussi de nos objectifs ».
Selon "Shiffer", l'ennemi auquel Israël est confronté est loin d'être «naïf». Le premier ennemi cité par le chef d'état-major est l'arme de trajectoire déviée. L'ensemble des roquettes terre - terre et des missiles terre-terre qui a atteint le front intérieur israélien à la Seconde Guerre du Liban, s'est amélioré en nombre et dans l'étendue. Il ajoute la menace de recevoir un coup est devenue la menace aérienne la plus grande pour l'autre partie. Pour nous, la préparation comprend beaucoup d'apprentissage et de recherche de renseignement, ainsi que l'adjonction de nouvelles méthodes de travail que nous avons améliorées après la guerre. Nous sommes prêts grâce aux armes dont la plupart est considérée comme nouvelle et n'était pas présente auparavant. Je sais que la force aérienne saura bien son rôle dans n'importe quel scénario".
Les missiles anti-aériens avancés qui existent aujourd'hui en possession du Hezbollah, et même en 2006, ont exigé à la force aérienne d'exécuter des opérations appropriées de la doctrine de combat et de ses moyens de défense afin d'y faire face. Une intrigue, une machination et une tromperie, sont seulement une partie de principales règles de la doctrine de combat, visant à réduire le plus possible les victimes. «Nous avons une base solide nous permettant de supposer que le Hezbollah a évolué dans ce domaine », explique le général de brigade.
Cinq ans après la Seconde Guerre du Liban... Un plan d'urgence pour défendre le ciel d'Israël
Source: «Radio de l'Armée Israélienne »
La radio militaire israélienne a interviewé le chef du programme des recherches du front civil à l'Institut de recherche de la sécurité nationale en Israël, le général de brigade de réserve Meir Elran, sur le plan national en Israël pour protéger l'espace aérien israélien.
Elran a déclaré : Tout d'abord, il convient de mentionner qu'Israël possède un plan anti-missile qui se concrétise depuis de nombreuses années, dont la plupart de ses éléments se trouvent sur le terrain, en plus de nombreux d'autres non moins importants, en voie de développement. Ce qui est en fait inclus dans le programme est en principe un plan de financement, ce qui est tout d'abord problématique, parce qu'il indique, ou bien est censé indiquer au tableau des priorités dans le contexte d'un concept global sur la façon dont l'Etat d'Israël va traiter ces menaces. Voici, en effet, la question de principe autour de laquelle tournent les différends les plus graves, jusqu'à présent. L'Etat d'Israël a traditionnellement pris un concept d'attaque dissuasif en tout ce qui concerne les menaces comme nous les connaissons, depuis la guerre non analogique jusqu'à la menace du front intérieur, et d'autres.
Nous avons remarqué cela dans la seconde guerre du Liban et dans l'opération du Plomb durci. Il existe beaucoup d'individus distingués dans l'armée israélienne qui estiment que la solution préférée reste celle offensive et dissuasive. Il y en a d'autres, et je suis parmi eux, qui pensent que, malgré l'importance de la dimension offensive et dissuasive, elle doit être accompagnée par une dimension supplémentaire importante, ignorée pendant de nombreuses années, qu'est celle défensive.
En fait, ces dernières années et en raison de l'évolution de la conscience et l'importante pression populaire sur le gouvernement et les décideurs des politiques, se développent la conscience, la connaissance ainsi que la capacité à employer les investissements nécessaires dans ce qu'on appelle la défense en général et la défense efficace en particulier.
Toutes les informations que j'ai évoquées sont mentionnées dans un article détaillé et important rédigé par "Alex Fishman" dans lequel il parle des trois couches connues de la défense positive. Quand la décision a été prise - au moins dans l'établissement de la sécurité, et je pense qu'il est possible de parler du côté israélien en général dans le gouvernement - d'adopter vraiment l'élément de défense active comme un élément important, on ignore encore dans quelle mesure ils sont prêts à investir dans ce domaine. Pour ma part, je suis au moins de ceux qui veulent bénir ce progrès, qui, certes est arrivé trop tard, mais a bien fait d'arriver, et il faudra attendre des années plus longues que les prévisions d'Alex Fishman qui dit que ce système sera achevé en 2015. Il faudra beaucoup d'années et beaucoup d'efforts et d'argent. J'espère aussi que notre dissuasion renforcera sa place au fil de ces années jusqu'à atteindre une situation où nous aurons un système de défense positif, adéquat, complet et capable de défendre nos objectifs militaires et civils.
La force aérienne a fait des réserves de manière traditionnelle sur l'élément de défense en général, malgré que la défense du ciel de l'Etat et autres est un fait présent, mais je diagnostique également chez la Force aérienne des prémices très importants d'un changement et une adaptation à la réalité changeante et à la menace en constante évolution. La Force aérienne a, elle-même, des intérêts clairs de défense, puisqu'il possède des règles qui doivent être défendues en plus des installations, c'est alors que je diagnostique qu'il y a un changement dans la Force aérienne, et il est vrai jusqu'à maintenant que dans sa lutte sur les budgets, la Force aérienne donne actuellement des priorités à son bras d'attaque.
C'est pourquoi j'ai dit plus tôt que la question du budget n'est pas encore réglée à ce jour et le problème n'est pas la Force aérienne, mais le problème de l'armée dans son ensemble et l'établissement de la sécurité dans son ensemble, suite aux exigences, aux prévisions, ou aux besoins de la Force aérienne. Pour cette raison, je suis certainement d'accord avec vous que la force aérienne constitue un obstacle, et je vois aussi des signes encourageants qui montrent que la force aérienne a commencé à comprendre l'affaire, et je vois l'adoption de la Force aérienne même en termes de réglementation, puisqu'ils ont installé un nouveau système ou une formation de l'armée de l'air, appelée la formation de la défense civile, ou sont intégrés tous les éléments qui doivent y être, y compris les investissements, l'organisation, l'équipement et le développement de la théorie. Et ainsi, la force aérienne, qui possède sans aucun doute un concept de base, montre une flexibilité importante et c'est ce qui est dit, parfois, les moulins de la justice tournent lentement, mais le ralentissement est dans la bonne direction.
En dépit de ce que j'ai cité auparavant, le problème du temps est un problème ouvert, car on ne sait jamais quand on aura un besoin du système de défense positif au sujet duquel a lieu la conversation, nous n'avons pratiquement pas pu parler du système de défense négatif, et nous jamais parlé d'aucun autre système de défense lié à tout ce qui est relaté au développement de la force sociale du peuple israélien.
Benny Gantz discute le plan pluriannuel de l'armée israélienne
Source: «Site Israël defense »
Les membres du Forum de l'état-major général se réunissent à la base de Tesrivin pendant encore deux jours pour discuter du plan de "Hallmish", plan pluriannuel et fatidique.
L'atelier de l'état-major pour élaborer un nouveau plan à long terme de l'armée israélienne entre à grande vitesse: Toutes les brigades du commandement général se sont réunies le dimanche à la base d'entraînement de l'arme d'armement à Tesrivin pour deux jours de discussions avant le développement de nouvelles priorités pour l'affectation des ressources de l'armée israélienne.
Dans une étape inhabituelle, le chef de l'état-major général a décidé d'inviter les principaux officiers d'armes à discuter avec les chefs d'équipe, les chefs des organisations d'armes, les dirigeants, et le forum des dirigeants de haut niveau dans la force aérienne et la force marine.
Il est à noter que le nouveau plan quinquennal discuté par l'armée israélienne est censé s'appliquer à partir de 2012 jusqu'en 2016. Ce plan est appelé "Hallmish" considéré comme l'un des plans fatidique dans l'histoire de la construction de la puissance de l'armée israélienne. Ce plan sera une continuation du plan quinquennal précédant appelé «Tefen » et entrera en vigueur au cours des années de service de Gabi Ashkenazi en tant que président de l'état-major général.
D'autre part, les discussions au sujet de l'atelier de l'état-major ont débuté en Juin et sont censée être établies jusqu'à mi-août. Plusieurs réunions supplémentaires du commandement militaire seront tenues jusqu'à la fin du mois d'août, et ensuite le chef de l'état-major général Gantz, en coordination avec le ministre de la Défense, Ehud Barak, approuvera les décisions concernant les objectifs de croissance de l'armée israélienne dans le cadre du budget alloué à l'établissement de la sécurité.