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Le commandant de la région centrale : « payer le prix» pourrait enflammer la région

Le commandant de la région centrale : « payer le prix» pourrait enflammer la région
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Le commandant de la région centrale : « payer le prix» pourrait enflammer la région
Le site Internet Walla

Le commandant de la région le plus sensible de l'armée exprime sa crainte d’actes terroristes juifs, qui, selon lui « attisent le feu en Judée et en Samarie». Cependant, le major général Mizrahi estime qu'il n'y aura pas de présence palestinienne au mois de Septembre.

Le commandant de la région centrale Avi Mizrahi a abordé, le soir du (samedi) au sein du programme «Forum de la presse » sur la deuxième chaîne, les activités de «payer le prix» menées par des colons en Cisjordanie, expliquant que ces actions pourraient enflammer la région. Mizrahi a qualifié ces actes de  «terrorisme juif» et a déclaré que l'armée israélienne craint des «activités terroristes contre les Palestiniens, la destruction des oliveraies, l’incendie de mosquées ou le ciblage d’individus, et donc la possibilité d’attiser le feu  en Judée et en Samarie».

Quant à l'attaque du commandant de la Division de la Judée et Samarie, le brigadier général Nitzan Alon par des activistes d'extrême droite, Mizrahi a déclaré : nous allons diviser toute ligne potentielle en deux. Et comme l’a affirmé le commandant de la région: «Nous n'hésiterons pas à continuer l’exécution de nos missions, et je suis confiant que les autorités responsables de la mise en œuvre  feront leurs travail » expliquant que cela est lié à un phénomène très grave. Toutefois, Mizrahi a souligné que les militants qui attaquent le général de brigade Alon ne sont que «quelques uns», ajoutant que la majorité des membres de la colonie en Judée et Samarie sont des gens qui respectent la loi, payent les impôts, servent dans l'armée et participent à la défense du projet qu’ils ont créés ».

Mizrahi a été interrogé sur la possibilité de créer un nouveau mouvement secret d’extrême droite en Cisjordanie et a déclaré que, conformément à son estimation, il n'existe aucun mouvement de ce genre. Ajoutant : « Je n'ai pas remarqué de mouvement secret, il y a des rabbins qui autorisent peut-être ces actes secrets. Mais ils déforment ainsi toute la colonisation et nuisent à Israël ».

En ce qui concerne la préparation de la région centrale en vue du jour suivant la déclaration de l'indépendance palestinienne, le commandant de la région a déclaré qu’il ne s'attendait pas à une révolution armée, comme cela s'est produit au début de la deuxième Intifada, ajoutant : «L'estimation de notre situation n’envisage pas de révolution armée semblable à celle que nous avons vécu au début de la dernière décennie » Toutefois, il a souligné qu’ « il pourrait y avoir beaucoup d’émeutes suite à la déception» expliquant que l'armée israélienne est prête à tous les scénarios, ainsi qu’à la révolution armée», malgré que cela ne soit pas prévu «J’estime que l'Autorité palestinienne n'a aucun intérêt à la détérioration de la situation ».

Le Chef d'état-major, Benny Gantz, rassemble le forum d'état-major pour discuter le plan « Hallmish »  multi-annuel de l'armée israélienne
Haaretz – Anchil Piper

Le chef d'état-major général Benny Gantz a débuté hier, le dimanche, l’organisation d’un atelier de deux jours intensifiés pour la discussion du nouveau plan pluriannuel de l'armée israélienne.
Le Plan « Hallmish » qui débutera l'année prochaine et durera cinq ans  déterminera les arrangements initiaux dans la structure du pouvoir central de l'armée israélienne.

C’est le sous-chef d'état-major, le major général Yaïr Naveh qui a supervisé le plan de travail, et tous les membres du forum de l’état major participeront ces deux jours aux débats fondamentaux du plan avant son approbation par le chef  d'état-major, Benny Gantz, et le Ministre de la Défense Ehud Barak.

Pour la première fois également, et sous la direction du Chef d'état-major, une série d'officiers de grade de brigadier et surtout les principaux officiers d'armes, des chefs d’état-major d’armes et du commandement participeront tous aux discussions, afin d’y intégrer  les officiers supérieurs qui se joindront au forum d'état-major prochain pendant les années où le plan sera appliqué et où le plan prochain sera planifié.

Rapport: La Syrie suscite l’armement du Hezbollah
Israël Hume - Boaz Basmot

L'instabilité du régime syrien sur l'impact des crises difficiles qui ont commencé en Syrie en mi-Mars n’a pas empêché le président syrien Bachar al-Assad de transférer des missiles balistiques et des missiles Scud à l’organisation du Hezbollah au Liban, comme l’a rapporté hier le journal «Times» de Londres. Le président suscite en fait le transfert de rations de missiles.

Comme le rapporte le journal britannique, le Hezbollah a reçu l’année dernière deux missiles syriens Scud D d’une étendue de 700 km. Récemment, les syriens ont  transféré à l'organisation  huit missiles supplémentaires du même type. Il s’agit de missiles capables de transporter une ogive pesant des tonnes,  et représentent donc une menace pour toutes les terres d'Israël, la Jordanie et de grandes parties de la Turquie.

En outre, le Hezbollah s’est armé de missiles de type M-600, se basant sur les missiles iraniens Fatah 110, capables de frapper des cibles dans un domaine de 250 km et de transporter des ogives pouvant peser jusqu'à 500 kg.

Le rapport de renseignement reçu par le journal "Times" a rapporté qu’ «une nouvelle réalité a été engendrée ». C'est la première fois qu’une organisation terroriste obtient des missiles considérés comme stratégiques. Jusqu'à ce moment, ce type de missiles est uniquement possédé par des armées de pays.

Des sources proches du Hezbollah ont déclare que le rythme du transfert des armes de la Syrie au Liban a augmenté depuis le déclenchement des perturbations contre le régime d’Al Assad, au point ou un combattant de l'organisation chiite s’est permis de plaisanter à ce sujet déclarant que le rythme des expéditions a augmenté à tel point qu'«il n'y a plus de place pour tout stocker ». Une autre source mentionnée dans le rapport a dit qu’il s’agit seulement de mesures de sécurité prises par Damas, et que «le Hezbollah sera toujours en mesure de rendre les armes quand la situation se calmera en Syrie ».

D’un autre côté, une source de renseignements israéliens mentionnée dans le rapport a également affirmé que le Hezbollah est occupé par une opération d’intensification militaire significative, même avant la révolution en Syrie, en fait, « depuis le début de la révolution en Egypte ». La source ajoute que «la frontière avec le Liban n’a jamais été tranquille, cependant, la menace n'a jamais été de cette taille ».

De plus, l'établissement de sécurité a exprimé sa préoccupation du transfert des armes, et des sources de sécurité israéliennes ont déclaré: « En fin de compte, cette arme est censée être dirigée vers Israël». «Nous voyons un sérieux transfert d'armes, et nous le surveillons ».

De nouveaux missiles également

Le rapport indique également que la Syrie a lancé un programme visant à développer des missiles en coopération avec l'Iran et la Corée du Nord. Ainsi des  experts de l'Iran et de la Corée du Nord aident la Syrie au développement des armes dans un endroit secret, appelé la "Cité des missiles", près de la ville de Hama. Le responsable de ces activités est «le Centre syrien des études et recherches scientifiques », l’organisation sur laquelle qui les États-Unis ont imposé des sanctions.

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