Israël menace : Nous pourrions recourir à une opération militaire au Liban-sud

Israël menace : Nous pourrions recourir à une opération militaire dans le sud Liban
Source: «Le site hébreu central Anian »

"Les membres relevant du (Sayyed) Hassan Nasrallah ont réhabilité les infrastructures de commandement, et mis en place les armes au sud du Liban en prévision d'un nouveau cycle de confrontations avec Israël. Selon des sources de sécurité israéliennes, les violations de la résolution onusiene 1701 qui a mis fin à la deuxième guerre du Liban se poursuivent. Selon ces sources, la situation de sécurité dans le sud Liban est devenue dangereuse pour Israël vu que le Hezbollah a transformé la plupart des villages du sud en bombes explosives.

Ces mêmes sources ajoutent que le Hezbollah a créé des systèmes de contrôle et des dépôts d’armes dans les villages limitrophes avec Israël, via des combattants portant des vêtements civils. De plus, ce parti a introduit de nouveaux moyens de combat à la région qui n'étaient pas en sa possession en 2006.

D’autre part, selon les rapports en provenance du Liban, l'aviation israélienne a renforcé ces dernières semaines ses efforts de collecte d'informations en augmentant les vols d’avions sans pilote. L'armée libanaise a également déclaré dimanche soir que des drones israéliens ont effectué des vols pour filmer la région d'Alma Al Shaab au sud. A noter que le Hezbollah vit dans un état de pression depuis le début de l'ébranlement du régime syrien. Selon des rapports, le parti fait sortir ses armes stockées en Syrie par crainte qu’il ne tombe entre les mains des manifestants. D'autre part, des sources ont estimé que le Hezbollah va essayer de mener des opérations hostiles contre Israël afin de le pousser à un affrontement et atténuer la pression sur son allié syrien.

Le cabinet donne des instructions à l'armée pour empêcher fermement l'arrivée du convoi à Gaza Haaretz- Barak Rabid

Le cabinet des affaires de sécurité et de politique s’est réuni pour mener un débat supplémentaire au sujet de la flottille à Gaza, décidant de donner des ordres à l'armée israélienne pour empêcher l'arrivée de la flottille tout en limitant l'usage de la force ainsi que les pertes humaines. Le cabinet a ordonné le ministère des Affaires étrangères de poursuivre les efforts diplomatiques pour empêcher le départ des navires de la Grèce en direction de la bande de Gaza.

Les ministres du Conseil ont terminé deux jours de discussions au sujet de la flottille qui est censée mettre le cap cette semaine vers les rives de la bande de Gaza.
Selon une source politique à Jérusalem, de hauts fonctionnaires sécuritaires ainsi que des représentants du ministère des Affaires étrangères ont présenté des rapports montrant qu'Israël ne possède pas d’informations sur l'existence de groupes terroristes parmi les militants qui arriveront à bord les navires.

De son côté, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré lors du débat qu’à ce stade, les politiques resteront telles qu’elles l’étaient avec le convoi précédant, à savoir que le blocus maritime sera imposé de force et qu’Israël ne permettra pas aux flottilles d'atteindre Gaza.
D’autre part, une source politique à Jérusalem a déclaré que des messages ont été transférés aux organisateurs du convoi, leur assurant qu’Israël serait d'accord pour transférer les fournitures humanitaires importées directement vers la bande de Gaza s’ils arrivent au port d'Ashdod. De plus, des discussions ont eu lieu ces derniers jours avec le gouvernement intérimaire de l'Egypte, dans lesquelles les Egyptiens ont accepté de permettre aux navires de décharger leurs fournitures dans le port d'El Arish et de là,  les transférer à Gaza par le passage de Rafah.

Après l'annonce de l’organisation de l’IHH  que le navire Marmara ne participera pas au convoi, les ministres à l'assemblée ont été informés que la crainte de violents affrontements a diminué de manière significative. Toutefois, certains militants arabes présents sur la flottille pourraient affronter les soldats israéliens.

Un haut fonctionnaire de l'établissement de sécurité a déclaré que les agences de renseignement ne possèdent jusqu’à maintenant aucune information prouvant qu’il existe parmi les militants du convoi des terroristes ou des militants liés à des organisations terroristes.

De plus, des délégués du ministère des Affaires étrangères ont déclaré lors d'une réunion du cabinet que la base des activités diplomatiques est centrée sur la Grèce. Cette dernière a publié via ses autorités un avertissement de voyage pour les citoyens grecs les prévenant d'accéder à Gaza par la mer, exprimant également son opposition à la présence du convoi. Toutefois, à ce stade, le gouvernement grec n'a pas pris de décret interdisant les navires de sortir des ports de la Grèce vers la bande de Gaza, contrairement au gouvernement de Chypre qui a interdit aux navires participant au convoi  à Gaza d’amarrer sur son territoire.

La manœuvre du front intérieur… Rien d’autre qu’une intimidation des Israéliens
Haaretz - Yoav Sachs

L’entrainement du front intérieur à faire face à un scénario de guerre, un lancement de missiles et des armes chimiques sur Israël était une intimidation du public dont pouvait se passer les autorités. Ces dernières auraient pu faire ce dont elles avaient besoin au front intérieur sans semer la peur et la terreur.

Le dégoût suscité par le « grand » entrainement de protection du front intérieur chez une partie du public et les déclarations qui l’ont accompagné dans les médias n’est pas né du simple besoin de pratiquer des mesures d'urgence, ou de mettre en place un «jeu de guerre » (si mauvaise soit ce terme). Ce dégout découle en revanche de la nécessité de décrire en détail à la population le scénario d'horreur (des milliers de roquettes et de morts et de nombreux blessés etc…). Ceux là visent probablement à montrer au public le montant de la crainte de l’autorité pour sa sécurité, alors qu’ils lui transmettent en réalité un véritable état de panique.

Le public paniqué est un public soumis préférant se préoccuper de sa présence physique que de la lutte sur sa qualité de vie. Est-ce que des jeunes familles, des personnes âgées ou des investisseurs de l'étranger ont besoin de telles informations? D’ailleurs, la plupart des pays européens sont sous une menace beaucoup plus lourde. Et le nombre d'ogives nucléaires ciblées sur Manhattan est plus grand que ceux qui sont ciblés sur Tel Aviv, mais n’avez-vous jamais entendu parler lors de votre dernière visite à Manhattan d’un entrainement à la descente aux abris?

En réalité, le dégoût de l’entrainement de la protection du front intérieur provient du fait que les choses vraiment importantes sont négligées par le gouvernement central et les autorités locales. Existe-t-il des abris raisonnables pour les citoyens partout dans le pays? Le nord du pays ne sera-t-il pas négligé comme c'est arrivé dans le passé pendant de longues semaines? Ont-ils résolu le problème de la baie de Haïfa dans ses différentes menaces? L'infrastructure de production d'électricité est-elle protégée? L'aéroport de Ben Gourion sera-t-il paralysé, et si oui, y a-t-il une solution de rechange raisonnable (comprenant la mise en ordre du transport depuis et vers l’aéroport)? Verrons-nous une fois de plus les riches acheter pendant la crise des tentes pour les citoyens fuyant la zone de danger? Y a-t-il un organisme gouvernemental en mesure de répondre efficacement aux besoins des civils qui choisiront de transférer leur lieu de résidence? Est-ce que le public sait à qui avoir recours en cas d'urgence comme celui-ci? La qualité de vie sera-t-elle au moins assurée pour ces citoyens? Qu'en est-il du traitement médical? De la nourriture? Du système d'éducation? Sans mentionner  en plus le vaste recrutement des forces de réserve. Qu'en est-il aussi de la réserve de produits essentiels tels que le carburant, l'eau potable et la nourriture?

Au lieu d'intimider la population par un incident couvert par les médias, n’était-il pas préférable de travailler de manière systématique pour résoudre ces problèmes sans avoir recours aux cameras? N'était-il pas possible d'augmenter la conscience du public à l'aide du système d'éducation par exemple?

Les efforts visant à intimider la population atteignent leur sommet quand on ajoute à ces entrainements  la menace chimique, un résidu du passé, qui, depuis la Première Guerre mondiale, surmonté toutes les barrières du temps et refuse de nous laisser tranquilles. Il faut dire honnêtement au public qu'il existe une faible probabilité qu’un leader irresponsable n’utilise des armes chimiques contre des cibles civiles, mais que ce travail, (comme doit le déclarer Israël sur toutes les plateformes) fera tombé tous les obstacles et lui permettra de répondre de toute sa force. Ce jeu s’appelle le bouclier.

Les armes chimiques sont très limitées dans l'espace qu’ils peuvent couvrir. Un leader ennemi à l’esprit confus au point d'utiliser une telle une arme doit savoir que le prix sera très élevé et cela suffit. Il faut également permettre aux citoyens qui se méfient toujours  d'un tel scénario d’acheter des masques protecteurs à un prix raisonnable. La création d’une telle menace dans chaque centre d’entrainement du front intérieur, ainsi que le filmage des équipes de purgation qui lavent  «les blessés» montrant qu'ils sont aptes à effectuer une performance raisonnablement dans les hôpitaux, sont des moyens visant à intimider davantage le public au lieu de semer la confiance. Mais n'était-ce pas le but de l’entrainement. Dans ce sens, il a vraiment marqué un record.