Rapport américain: Les USA ont de nouveau perdu le Liban

Pour la deuxième fois durant trois décennies, les efforts américains déployés pour renforcer le gouvernement libanais et soutenir la démocratie jeune au Liban n'ont pas porté leurs fruits", selon un rapport publié par l'institut américain "Belfer".
Intitulé "C'est ainsi que les Etats Unis ont perdu de nouveau le Liban", le rapport prétend que "le Hezbollah, Téhéran et Damas contrôlent la politique au Liban, rendant la diplomatie américaine hésitante et incapable de parvenir à une voie pour obtenir le meilleur de la situation confuse au Levant".
Après que les auteurs du rapport, Eric Edelman, le sous-secrétaire américain à la Défense entre 2005 et 2009, et Marah Carlin, directrice pour les affaires du Proche-Orient au Pentagon et ministre adjointe spéciale de la Guerre ont passé en revue l'histoire des "interventions" américaines au Liban depuis les années 80, qui causent souvent des des maux de nerfs aux anciens et actuels responsables américains, ils ont souligné qu'après l'assassinat du Rafic Hariri en février 2005, nombreux libanais, ont pu, dans deux mois seulement, faire sortir la Syrie du Liban avec un soutien fort de la communauté internationale".
"Washington a admis rapidement la soi-disant "la révolution des Cèdres" et s'est dite enthousiaste pour soutenir le Liban. Cependant, soutenir les institutions gouvernementales libanaises pour les rendre stables exige une dépense rapide des ressources, un acte difficile à réaliser à cause de la bureaucratie américaine", ont-ils ajouté.
"Le fiasco de la politique américaine au Liban en mai 2008 a été dévoilé, lorsque les forces du 14 mars se sont repliées face aux efforts du Hezbollah. En été 2008, il était évident que les efforts déployés par les Etats Unis pour soutenir ses alliés au Liban et imposer davantages des sanctions sur la Syrie ont été fortement endommagés. Le député Walid Joumblatt était le meilleur à lire la politque américaine", selon le rapport.
"La donne a changé au Liban. Même sans une occupation militaire, la Syrie a pu renforcer sa puissance au Liban. Abdel Halim Khaddam avait raison lorsqu'il a dit en 1983 que les Etats Unis agonisent au Liban", ont comclu les écrivains du rapport.
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