Un agent du Mossad ...ou une falsification égyptienne ?
L’Egypte: Voila l'espion israélien...Israël: Une calomnie égyptienne… un agent du Mossad ...ou une falsification égyptienne …
Source: «Yediot Aharonot - Samdar Perry"
"Un délire "- c’est ainsi que des instances éminentes politiques à Jérusalem ont qualifiié l'allégation égyptienne prétandant l'arrestation d'un agent du Mossad israélien au Caire.
C’est l’agence de presse égyptienne Mena qui avait dévoilé l’affaire, puis ce furent les journaux, les sites et les agences de presse étrangères. De plus, plusieurs nouvelles furent publiées dans les médias égyptiens sur la détention prétendue du «citoyen israélien qui travaillait dans l'espionnage ".
La confusion dans les rapports publiés au Caire au cours de la journée était claire. Différentes versions concernant le nom du suspect sont apparues dans les médias égyptiens: le matin, son nom fut publié Ilan Pollard, après quelques heures, c'était Ilan Goren, tandis que le soir, son nom apparut Oberlin Green. Selon le site pionnier de nouvelles égyptien «le septième jour», le nom de l’"espion" est certainement Ilan Haim Grbell.
Dans certaines des nouvelles, il fut publié que le détenu a travaillé sous le couvert d'un journaliste étranger, alors que dans toutes les nouvelles, on a prétendu qu'il a admis qu'il a travaillé pour le Mossad pendant 14 ans, mais il a nié tous les soupçons qui lui étaient adressés. Dans la soirée, le «septième jour» a publié une série d'images du jeune suspect prétendant qu’il était l’"espion israélien", dont une qui semblait être une participation aux manifestations qui ont fait tomber le régime de Moubarak en Février dernier. Plus tard, le journal le plus répandu et le plus important en Egypte, « Al Ahram » a publié des images "d’Ilan Goren" dans son uniforme militaire israélien.
Les instances du ministère des Affaires étrangères ont affirmé que les photos publiées dans les médias semblent être fabriquées, ou tout simplement issues de Facebook. Ils ont dit à Jérusalem que «ce jeune homme est inconnu et en tous cas, nous ne savons pas qu'il a été arrêté.
Les Israéliens ont réagi avec colère et inquiétude à la déclaration égyptienne sur la détention de « l’espion ». Une source politique a également déclaré que c’était dommage que les Egyptiens troublent les relations dans une tentative de calmer l'opinion publique." Cette source a ajouté que Jérusalem a récemment adressé des lettres sévères à la direction égyptienne sur l'incitation – encouragée par des instances égyptienne au Caire - contre Israël.
Toutefois, une source éminente politique a déclaré que le simple fait que la déclaration qui se porte sur l'arrestation de l’"israélien" a été citée par le porte-parole du procureur général en Egypte est "certainement préoccupant". Ce même officiel a exprimé sa crainte que "les Egyptiens aient arrêté un Israélien innocent et qu’ils essaient d'en faire un bouc émissaire."
A propos du trajet pacifique et de la menace de l'Arabie Saoudite
Source: " Israël aujourd’hui, Yossi Beilin"
"L’article choquant du prince saoudien Al-Faisal paru dans le" Washington Post ", le samedi dernier, a sans doute du être lu dans la salle Ovale de la Maison Blanche. Al-Faisal n'est pas hostile aux États-Unis. Après avoir été à la tête des services secrets saoudiens pendant quatre ans, il a été ambassadeur de l'Arabie saoudite à Washington, et est aujourd'hui considéré, étant à la tête d’un Institut de recherche saoudien, comme une personnalité importante et de premier plan dans le Royaume.
Faisal prétend qu'en l'absence de négociations, les Palestiniens ont le droit de dépasser les Etats-Unis et Israël et aller à la demande des Nations unies pour la reconnaissance de leur Etat. Ils obtiendront alors le soutien complet de l'Arabie saoudite, ainsi que celui du monde arabe et de nombreux pays dans le monde. L'Arabie saoudite, dit Faisal, est le principal souteneur des Palestiniens tant au niveau politique qu’au niveau financier.
Selon lui, elle seule est en mesure de réunir la plupart des pays islamiques à l'appui de la lutte palestinienne, et elle utilisera ses pouvoirs diplomatiques et ses compétences religieuses, afin de soutenir leur demande de reconnaissance internationale. Les dirigeants américains, qui parlent souvent en faveur d'une alliance et des relations étroites inévitables avec Israël, devront apprendre rapidement qu'il ya d'autres acteurs dans la région qui également ne peuvent pas être remplacés, peut-être plus qu'Israël.
Il ajoute, explicitement, que le veto américain en Septembre sera chargé d’effets catastrophiques sur les relations américo-saoudiennes. Cela sera le point le plus bas dans les relations entre les deux pays et entre le monde arabe et les États-Unis. L'écart entre le monde islamique et l'Occident s’élargira, et les possibilités d'amitié et de coopération entre les parties risqueront de disparaître.
Cet article peut être lu et tué à bien des égards. Ainsi, par exemple, Faisal critique les membres du Congrès qui ont applaudi Netanyahu à une époque où les droits humains des Palestiniens étaient violés, et que les États-Unis tournaient le dos à ce sujet. Il est donc vrai que les droits humains des Palestiniens sont violés, mais avec tout le respect- il n'est pas du droit des Saoudiens d’aborder ce sujet, et c'est un peu arrogant de la part de l'écrivain, de soulever ce point.
Malgré la controverse légitime avec l'article et l'écrivain, un phénomène nouveau se dévoile devant nos yeux : les États-Unis ont besoin de l'Arabie saoudite, à la fois comme marché pour acheter des armes, comme exportatrice du pétrole, ou comme un groupe officiel dans le monde islamique qui s’oppose à l'Iran. L'Arabie Saoudite a vu dans la position des Etats-Unis vis à vis du régime de Hosni Moubarak un signe sur le sort du sien, et a donc changé sa position envers les États-Unis. Le prince a trouvé son expression dans l’envoi des forces saoudiens au Bahreïn, dans les clins d'œil de l’Arabie saoudite à la Chine, dans la tentative d'élargir le Conseil de coopération du Golfe, grâce à l'ajout de la Jordanie et du Maroc et dans les remarques critiques à l'égard des États-Unis.
Cela n'est pas réciproque. Les États-Unis se méfient. Obama n'a pas mentionné l'Arabie saoudite dans ses récents discours. Il a probablement craint qu'il ne puisse pas se permettre d'arracher le lien. L'Arabie saoudite ne peut également pas abandonner les États-Unis si facilement, mais la déception et la frustration peuvent la conduire à des décisions qui ne sont pas nécessairement dans son véritable intérêt politique. Plus Septembre s’approche, plus il est clair pour Obama que l'utilisation de son droit de veto au Conseil de sécurité contre la reconnaissance de la Palestine ne passera pas sans prix. "