L’initiative syro-saoudienne a échoué et les chances du succès de la médiation turco-qatarie sont faibles

Des sources proches du ministre turc ont indiqué à Assafir que "la médiation syro-saoudienne en sa formule précédente a essuyé un échec et on discute actuellement de la probabilité de trouver une formule modifiée basée sur certains points de l'ancienne médiation" ajoutant que "le problème réside dans la manière de traiter le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) et non pas dans le TSL lui-même".
"Toutes les parties doivent participer à cette médiation y compris l'Iran qui nous a soutenus dans notre mobilisation" ont ajouté les sources turques indiquant que "les prochaines mesures seront determinées à la lumière de nos entretiens avec les responsables libanais". 
De plus, ces sources ont fixé un délai pour la médiation turco-qatarie s'étalant jusqu'à l'annonce du contenu de l'acte d'accusation" .Cependant, des sources bien-informées ont indiqué à Assafir que "les  perspectives du succès des efforts syro-qataris sont faibles expliquant que ce que la Syrie et l'Arabie Saoudite n'ont pas réussi à réaliser, malgré leur puissance au Liban, les qataris et les turcs ne pourraient pas le réaliser" .
Pour sa part, le quotidien Al Akhbar a rapporté que "les ministres des AE turc et qatari ont notifié le président de la Chambre, Nabih Berry et le chef du bloc parlementaire "Fidélité à la Résistance", Mohamad Raad, que "le premier ministre sortant Saad Hariri a accepté d'appliquer l'accord syro-saoudien et qu'il a demandé en contrepartie des exigeances trés détaillées".
Cependant, Raad et le président Berry ont répondu que "cela était utile avant la remise de l'acte d'accusation à Franscen".