L’UE ne compte pas aggraver les tensions avec la Russie

Les dirigeants européens sont réunis à Bruxelles pour discuter entre autres l'attitude de Moscou sur plusieurs questions internationales. À l'issue du premier jour du sommet, le président du Conseil européen n'a fait que répéter les accusations à l'égard de la Russie, rejetées par Moscou à maintes reprises.

L'Union européenne n'envisage pas d'exacerber les tensions avec la Russie mais «réagit aux actions de Moscou» et est prête au dialogue, a déclaré le président du Conseil européen Donald Tusk.

Selon M. Tusk, «l'UE est toujours prête à dialoguer mais n'accepte pas la violation de nos propres valeurs et principes. C'est pourquoi les dirigeants européens ont pris la décision de maintenir la ligne de l'UE et de rester unis».

M. Tusk a également souligné que les dirigeants européens ont tenu un large débat concernant la Russie.

«Les dirigeants ont mis en évidence ce que fait la Russie, que ce soit la violation des espaces aériens, les campagnes de désinformation, les cyberattaques, l'interférence dans les décisions politiques en Europe, et cela va même plus loin, si on considère l'attitude russe dans les Balkans ou encore ce qu'a révélé l'enquête sur le crash du vol MH17. Au regard de tout cela, il est clair que la Russie cherche à affaiblir l'Union européenne», a déclaré M. Tusk.

En ce qui concerne les violations des espaces aériens, ces informations ont été démenties à plusieurs reprises par le ministère russe de la Défense. Il a également évoqué les cyberattaques, sans toutefois fournir la moindre preuve.

La Russie a déclaré à maintes reprises qu'elle voulait développer le partenariat avec l'UE, mais devait réagir aux gestes inamicaux de l'Union européenne qui a introduit les sanctions à son égard.

Les relations bilatérales entre la Russie et les pays occidentaux se sont dégradées suite à la crise ukrainienne. Fin juillet 2014, l'Union européenne et les USA ont adopté des sanctions contre des pans entiers de l'économie russe. En réponse, Moscou a limité les importations de produits des pays qui ont voté les sanctions.

Source: agences et rédaction