Netanyahou impliqué dans une enquête pour détournement de fonds présumé

La police israélienne enquête actuellement pour savoir si le Premier ministre Benyamin Netanyahou et sa famille ont utilisé de l'argent en provenance de dons politiques pour régler des dépenses personnelles, rapporte mardi le quotidien israélien Haaretz.

Selon le journal, l'unité Lahav 433 contre la corruption enquête sur des soupçons de transferts de dons vers les comptes bancaires personnels de la femme du Premier ministre Sara et de son fils.

En outre, les enquêteurs cherchent à établir si le Premier ministre en a eu connaissance ou s'il a été directement impliqué dans la fraude présumée.

La semaine dernière, l'ancien chef du personnel du bureau du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, Ari Harow a été assigné à résidence après avoir été interrogé près de 15 heures par l'unité de police Lahav 433.

Harow a été arrêté jeudi dernier à l'aéroport Ben Gourion de «Tel Aviv», afin d'être interrogé par la police. Les motifs de son arrestation n'ont pas été rendus publics mais elle pourrait être liée à l'enquête sur l'affaire de corruption dans laquelle serait impliqué Netanyahou.

Harow est un collaborateur de longue date de Netanyahou: après avoir été son conseiller aux Affaires étrangères lorsque Netanyahou était le chef de l'opposition, il a dirigé la campagne électorale de celui-ci en 2009 qui a l'a fait revenir à la tête du gouvernement.

Un certain nombre d'autres associés de Netanyahou ont également été interrogés ces derniers jours.

Benyamin Netanyahou a par ailleurs déjà nié les accusations publiées dans les médias selon lesquelles son fils aurait reçu un passeport sous un faux nom, avait un compte bancaire au Panama sous ce nom, et avait transféré des fonds vers ce compte.

«Il n'y a pas de passeport, il n'y a pas de Panama, il n'y a pas de compte», a-t-il dit en réponse à une question sur le sujet posée par la députée de l'Union sioniste, Yael Cohen-Paran, au cours de l'heure des questions parlementaires à la Knesset.

Il a qualifié ces accusations portées contre lui dans cette affaire et dans d'autres affaires présumées de «non-sens» et de «mensonges».

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