Assassinat Hariri: un mandat d’arrêt syrien contre le faux témoin Akram Mourad

Répondant au procès du général Ali el Haj, les autorités judiciaires syriennes ont émis un mandat d'arrêt contre le "faux témoin" syrien Akram Chakib Mourad dans l'affaire de l'assassinat du Premier ministre Rafic Hariri, rapporte le quotidien "Assafir".
Le procureur général syrien a adressé à son homologue libanais Saïd Mirza une demande d'extradition de Mrad emprisonné à Roumieh au Liban pour trafic de drogue.
Pendant sa présence à Roumieh, Mourad est devenu soudainement un témoin dans l'affaire de l'assassinat du Hariri. Il avait prétendu entendre un dialogue entre le général Rostom Ghazali, responsable du service de renseignement syrien au Liban, et le directeur général des FSI à l'époque Ali Al Haj évoquant une explosion dans la Banlieue Sud de Beyrouth.
Selon Mrad, le chef des services de sécurité syriens Assaf Shawkat s'est rendu sur place par la voiture "Mitsubitchi" utilisée dans l'assassinat du Hariri.
Cependant, le mensonge de Mourad n'a pas duré longtemps: les deux rapports du juge international Detlev Milis ont dévoilé que cette voiture a été volée du Japon en 2004, c'est à dire 11 mois avant le meurtre de Hariri.