noscript

Please Wait...

Un nouveau gouvernement investi en Egypte

Un nouveau gouvernement investi en Egypte
folder_openAfrique access_time depuis 10 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

Une semaine après la démission du gouvernement d’Ibrahim Mehleb, fragilisé par un scandale de corruption, un nouveau cabinet a prêté serment samedi devant le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi.

L’ancien ministre du pétrole Chérif Ismaïl, un technocrate disposant d’une longue expérience dans les compagnies pétrolières publiques, s’était vu confier la tâche de former ce nouvel exécutif il y a une semaine.Un nouveau gouvernement investi en Egypte

Si une quinzaine de personnalités font leur entrée au sein de cette nouvelle équipe, les principaux ministres – dont ceux des Affaires étrangères, de l’Intérieur, de la Défense, des Finances ou encore de la Justice – conservent leur portefeuille.

L’exécutif a été légèrement réduit, trois ministères sur 36 ayant été supprimés pour fusionner avec d’autres.

«Un nouvel élan»

Le gouvernement de l’ancien premier ministre Ibrahim Mehleb, un proche du président Al-Sissi, avait démissionné le 12 septembre, après l’arrestation du ministre de l’Agriculture dans une retentissante affaire de corruption.

Salah Helal est accusé d’avoir reçu des pots-de-vin de la part d’hommes d’affaires en contrepartie de l’attribution de terres appartenant à l’Etat.

Le cabinet était également critiqué pour le retard enregistré par certains projets économiques.

Les raisons du départ de l’ancien chef du gouvernement, Ibrahim Mehleb, n’ont pas été officiellement dévoilées.

Un haut responsable égyptien avait toutefois indiqué que le remaniement visait à «donner un nouvel élan» à l’exécutif.

Ce changement à la tête du gouvernement a d’ailleurs été présenté comme une «aubaine» pour le président Al-Sissi, dont la cote de popularité est en baisse.

Si le chef de l’Etat avait fait de la lutte contre la corruption l’une de ses priorités lors de son élection en mai 2014, le pouvoir a été critiqué pour son manque de volonté à s’attaquer sérieusement au problème.

A quelques semaines des élections législatives, qui doivent s’ouvrir le 17 octobre, la grogne contre la hausse des prix ou la réduction des effectifs dans la fonction publique est également importante.

Source: agences et rédaction

Comments

//