Egypte: réunion du gouvernement sur la loi antiterroriste controversée
Le gouvernement égyptien va se réunir mercredi pour discuter d'un projet de loi antiterroriste controversé qui prévoit notamment de la prison pour les journalistes contredisant les communiqués officiels, ont indiqué des responsables.
Le gouvernement avait approuvé la loi mais le Conseil suprême de la justice a appelé à des aménagements sur une mesure créant des tribunaux spéciaux, tandis que le syndicat de la presse a dénoncé une autre disposition portant atteinte à la liberté de la
presse.
Un responsable du gouvernement a indiqué à l'AFP que la réunion traiterait de possibles révisions du projet de loi, «dans le but de défendre la sécurité nationale».
La proposition de loi avait provoqué un tollé auprès du syndicat des journalistes et de partis politiques, en raison d'un article préconisant une peine de deux ans de prison au minimum pour publication «de fausses informations sur des attaques terroristes qui contredisent les communiqués officiels».
L'un des principaux quotidiens privés à grand tirage, Al-Masry Al-Youm, a affirmé que le gouvernement envisageait de revoir cet article.
Et l'ancien chef du Syndicat des journalistes, Diaa Rachwan, a indiqué à l'AFP qu'il avait proposé au gouvernement de remplacer les peines de prison par des amendes.
Il a également proposé que «les tribunaux soient obligés de prouver que l'accusé a publié de fausses informations de manière intentionnelle et malveillante», a-t-il précisé.
Des responsables du gouvernement n'étaient pas en mesure de confirmer si l'article controversé serait revu ou non.
Le ministre de la Justice Ahmed al-Zind avait expliqué que cet article était notamment motivé par la couverture médiatique d'attaques extrémistes ayant visé le 1er juillet l'armée dans la péninsule du Sinaï.
L'armée avait fait état de 21 soldats tués, mais les médias avaient publié des bilans bien plus lourds, citant des responsables de la sécurité.
Ces attaques ont été revendiquées par la branche égyptienne du groupe extrémiste «Daech». Elles intervenaient deux jours après l'assassinat du procureur général dans un attentat au Caire.
Depuis que l'ex-chef de l'armée et actuel président a destitué en juillet 2013 l’ancien président Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, les groupes extrémistes ont multiplié les attentats visant les forces de sécurité. Les attaques ont tué des centaines de policiers et de soldats.
Source: agences et rédaction
Le gouvernement avait approuvé la loi mais le Conseil suprême de la justice a appelé à des aménagements sur une mesure créant des tribunaux spéciaux, tandis que le syndicat de la presse a dénoncé une autre disposition portant atteinte à la liberté de la
presse.Un responsable du gouvernement a indiqué à l'AFP que la réunion traiterait de possibles révisions du projet de loi, «dans le but de défendre la sécurité nationale».
La proposition de loi avait provoqué un tollé auprès du syndicat des journalistes et de partis politiques, en raison d'un article préconisant une peine de deux ans de prison au minimum pour publication «de fausses informations sur des attaques terroristes qui contredisent les communiqués officiels».
L'un des principaux quotidiens privés à grand tirage, Al-Masry Al-Youm, a affirmé que le gouvernement envisageait de revoir cet article.
Et l'ancien chef du Syndicat des journalistes, Diaa Rachwan, a indiqué à l'AFP qu'il avait proposé au gouvernement de remplacer les peines de prison par des amendes.
Il a également proposé que «les tribunaux soient obligés de prouver que l'accusé a publié de fausses informations de manière intentionnelle et malveillante», a-t-il précisé.
Des responsables du gouvernement n'étaient pas en mesure de confirmer si l'article controversé serait revu ou non.
Le ministre de la Justice Ahmed al-Zind avait expliqué que cet article était notamment motivé par la couverture médiatique d'attaques extrémistes ayant visé le 1er juillet l'armée dans la péninsule du Sinaï.
L'armée avait fait état de 21 soldats tués, mais les médias avaient publié des bilans bien plus lourds, citant des responsables de la sécurité.
Ces attaques ont été revendiquées par la branche égyptienne du groupe extrémiste «Daech». Elles intervenaient deux jours après l'assassinat du procureur général dans un attentat au Caire.
Depuis que l'ex-chef de l'armée et actuel président a destitué en juillet 2013 l’ancien président Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, les groupes extrémistes ont multiplié les attentats visant les forces de sécurité. Les attaques ont tué des centaines de policiers et de soldats.
Source: agences et rédaction