Vaste remaniement à la tête de la police égyptienne
Le nouveau ministre égyptien de l'Intérieur a opéré un grand changement à la tête de la police deux jours après sa désignation à son poste alors que les forces de sécurité peinent à enrayer les attentats extrémistes qui secouent régulièrement le pays.
Selon un communiqué du ministère publié samedi, le général Magdy Abdel Ghaffar qui a succédé jeudi à Mohamed Ibrahim, a désigné 25 commandants de la police pour diriger
d'importantes positions au sein des services de sécurité.
Il a notamment nommé des assistants pour superviser la sécurité dans la péninsule du Sinaï (est), où des groupes extrémistes ont mené de nombreux attentats meurtriers contre les forces de l'ordre.
Le remaniement concerne aussi la police de plusieurs autres provinces du pays, notamment celle du Caire.
Remaniement gouvernemental
Jeudi, le Premier ministre égyptien Ibrahim Mahlab a procédé à un remaniement gouvernemental, remplaçant le ministre de l'Intérieur Mohamed Ibrahim et sept autres ministres.
Le remaniement concerne également les ministères de la Formation et de l'Enseignement technique, du Tourisme, de la Culture, de la Population, de l'Agriculture et de la Bonification des terres, des Communications et des Technologies de l'information, et de l'Education.
Depuis que l'ex-chef de l'armée et actuel président Abdel Fattah al-Sissi a destitué l’ex-président Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, en juillet 2013, les autorités ont lancé une vaste campagne militaire dans le nord du Sinaï pour combattre les extrémistes. Mais les forces de sécurité ont été critiquées pour leur impuissance.
Les attaques les plus meurtrières ont été revendiquées par «Ansar Beït al-Maqdess», la branche égyptienne de «Daech» qui contrôle de vaste pans de territoire en Syrie et en Irak. Depuis qu'il a fait allégeance à «Daech» en novembre 2014, le groupe a adopté un nouveau nom, «Province du Sinaï», pour bien marquer que son bastion fait partie du soi-disant «califat» proclamé par «Daech» sur les territoires conquis.
Le groupe «Province du Sinaï» a revendiqué les attaques simultanées qui ont fait plus de 30 morts dans les rangs des forces de sécurité dans le Sinaï fin janvier et de nombreux autres attentats antérieurs.
A la suite de ces attentats, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi avait estimé que la lutte contre les extrémistes dans le Sinaï serait «longue et difficile» et avait annoncé la mise en place d'un commandement militaire unifié chargé exclusivement de la lutte contre le terrorisme dans la région du Nord-Sinaï.
Source: agences et rédaction
Selon un communiqué du ministère publié samedi, le général Magdy Abdel Ghaffar qui a succédé jeudi à Mohamed Ibrahim, a désigné 25 commandants de la police pour diriger
d'importantes positions au sein des services de sécurité. Il a notamment nommé des assistants pour superviser la sécurité dans la péninsule du Sinaï (est), où des groupes extrémistes ont mené de nombreux attentats meurtriers contre les forces de l'ordre.
Le remaniement concerne aussi la police de plusieurs autres provinces du pays, notamment celle du Caire.
Remaniement gouvernemental
Jeudi, le Premier ministre égyptien Ibrahim Mahlab a procédé à un remaniement gouvernemental, remplaçant le ministre de l'Intérieur Mohamed Ibrahim et sept autres ministres.
Le remaniement concerne également les ministères de la Formation et de l'Enseignement technique, du Tourisme, de la Culture, de la Population, de l'Agriculture et de la Bonification des terres, des Communications et des Technologies de l'information, et de l'Education.
Depuis que l'ex-chef de l'armée et actuel président Abdel Fattah al-Sissi a destitué l’ex-président Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, en juillet 2013, les autorités ont lancé une vaste campagne militaire dans le nord du Sinaï pour combattre les extrémistes. Mais les forces de sécurité ont été critiquées pour leur impuissance.
Les attaques les plus meurtrières ont été revendiquées par «Ansar Beït al-Maqdess», la branche égyptienne de «Daech» qui contrôle de vaste pans de territoire en Syrie et en Irak. Depuis qu'il a fait allégeance à «Daech» en novembre 2014, le groupe a adopté un nouveau nom, «Province du Sinaï», pour bien marquer que son bastion fait partie du soi-disant «califat» proclamé par «Daech» sur les territoires conquis.
Le groupe «Province du Sinaï» a revendiqué les attaques simultanées qui ont fait plus de 30 morts dans les rangs des forces de sécurité dans le Sinaï fin janvier et de nombreux autres attentats antérieurs.
A la suite de ces attentats, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi avait estimé que la lutte contre les extrémistes dans le Sinaï serait «longue et difficile» et avait annoncé la mise en place d'un commandement militaire unifié chargé exclusivement de la lutte contre le terrorisme dans la région du Nord-Sinaï.
Source: agences et rédaction