Egypte: quinze morts au jour anniversaire de la révolte de 2011
Le quatrième anniversaire de la révolte qui chassa Hosni Moubarak du pouvoir a été marqué dimanche par les violences les plus meurtrières depuis des mois, avec 15 personnes tuées lors de heurts entre manifestants et policiers.
Treize manifestants ont été tués dans des affrontements avec la police à travers la capitale égyptienne, et un quatorzième a été tué dans la ville d’Alexandrie (nord), a indiqué le ministère de la Santé.
Un policier a été tué et 11 ont été blessés, selon le ministère de l’Intérieur. Au Caire, deux autres policiers ont été blessés dans une attaque menée depuis une voiture en
mouvement, selon des responsables des services de sécurité.
Au total, 150 personnes ont été arrêtées en marge des rassemblements.
Pour marquer l'anniversaire du soulèvement populaire de 2011, les partisans du président Mohamed Morsi, renversé par les militaires en juillet 2013, avaient appelé à manifester contre l'actuel chef de l'Etat, Abdel Fattah al-Sissi.
Dans le centre du Caire, la police a tiré à la chevrotine et fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser des centaines de manifestants qui tentaient de rejoindre la place Tahrir. Cet épicentre de la révolte de 2011 a été placée sous l’étroite surveillance des blindés de l’armée.
Plus tôt dimanche, des dizaines de manifestants pro-Sissi s’étaient pourtant rassemblés sans encombre près de l’emblématique place, brandissant des drapeaux égyptiens et scandant «vive l’Egypte», selon un journaliste de l’AFP.
Le 25 janvier 2011 marque le début de 18 jours de manifestations monstres qui avaient obligé M. Moubarak à démissionner, le 11 février.
Toujours sur le plan sécuritaire, deux policiers ont été blessés dimanche matin dans l’Est du Caire dans l’explosion d’une petite bombe, a indiqué le porte-parole du ministère de l’Intérieur Hani Abdel Latif. L’attaque a été revendiquée par «Ajnad Misr», un groupe extrémiste.
Et deux «terroristes» sont morts dans l’explosion d’une bombe qu’ils installaient au pied d’un pylône électrique dans la province de Beheira (nord), selon M. Abdel Latif.
Source: agences et rédaction
Treize manifestants ont été tués dans des affrontements avec la police à travers la capitale égyptienne, et un quatorzième a été tué dans la ville d’Alexandrie (nord), a indiqué le ministère de la Santé.
Un policier a été tué et 11 ont été blessés, selon le ministère de l’Intérieur. Au Caire, deux autres policiers ont été blessés dans une attaque menée depuis une voiture en
mouvement, selon des responsables des services de sécurité.Au total, 150 personnes ont été arrêtées en marge des rassemblements.
Pour marquer l'anniversaire du soulèvement populaire de 2011, les partisans du président Mohamed Morsi, renversé par les militaires en juillet 2013, avaient appelé à manifester contre l'actuel chef de l'Etat, Abdel Fattah al-Sissi.
Dans le centre du Caire, la police a tiré à la chevrotine et fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser des centaines de manifestants qui tentaient de rejoindre la place Tahrir. Cet épicentre de la révolte de 2011 a été placée sous l’étroite surveillance des blindés de l’armée.
Plus tôt dimanche, des dizaines de manifestants pro-Sissi s’étaient pourtant rassemblés sans encombre près de l’emblématique place, brandissant des drapeaux égyptiens et scandant «vive l’Egypte», selon un journaliste de l’AFP.
Le 25 janvier 2011 marque le début de 18 jours de manifestations monstres qui avaient obligé M. Moubarak à démissionner, le 11 février.
Toujours sur le plan sécuritaire, deux policiers ont été blessés dimanche matin dans l’Est du Caire dans l’explosion d’une petite bombe, a indiqué le porte-parole du ministère de l’Intérieur Hani Abdel Latif. L’attaque a été revendiquée par «Ajnad Misr», un groupe extrémiste.
Et deux «terroristes» sont morts dans l’explosion d’une bombe qu’ils installaient au pied d’un pylône électrique dans la province de Beheira (nord), selon M. Abdel Latif.
Source: agences et rédaction