Boko Haram revendique l’attaque de Baga, les pays voisins du Nigeria menacés
Boko Haram a revendiqué mardi soir la sanglante attaque de la ville de Baga, alors que le Nigeria et ses voisins discutaient à Niamey des moyens d'unir leurs forces contre le groupe extrémiste qui menace de déstabiliser la région.
Cette revendication n'est pas une surprise, de nombreux témoignages ayant été recueillis sur les atrocités commises par les combattants de Boko Haram au cours de cette offensive.
L'attaque début janvier contre cette ville du nord-est du Nigeria et plusieurs localités des rives du lac Tchad est «la plus grande et la plus destructrice» des six années d'insurrection de Boko Haram et a fait «des centaines» de morts, voire plus, selon Amnesty International.
Treize pays africains et non africains participaient mardi à une réunion dans la capitale du Niger pour discuter des moyens d'unir leurs forces contre les extrémistes. Au cours de la réunion, le Nigeria a manifesté son mécontentement après le retrait des contingents nigériens et tchadiens avant la sanglante offensive contre Baga. Les membres de Boko Haram s'étaient emparés à cette occasion de la base de la force régionale formée pour lutter contre eux, alors que le Tchad et le Niger en avaient retiré leurs soldats.
A plusieurs reprises ces derniers mois, les pays voisins du Nigeria ont critiqué le choix de Baga, au milieu des fiefs de Boko Haram, comme base de déploiement de la force régionale. Ils se sont également amèrement plaint du peu de combativité de l'armée nigériane et de désertions en masse face aux miliciens de Boko Haram.
Une coopération militaire avait été actée fin 2014 entre les pays membres de la Commission du bassin du lac Tchad (CBLT, qui comprend Cameroun, Niger, Nigeria et Tchad). Mais la force régionale, composée de 700 militaires issus de chacun des quatre pays, ainsi que du Bénin, voisin du Nigeria, peine à se matérialiser.
Sur le terrain, de violents affrontements ont opposé mardi l'armée camerounaise à des combattants de Boko Haram qui ont attaqué la localité de Bondéri, dans la région de l'Extrême-Nord, frontalier du Nigeria.
Une autre attaque avait été menée dans la région dimanche au cours de laquelle plusieurs dizaines de personnes avaient été enlevées. Une vingtaine de personnes ont été libérées après une opération de l'armée camerounaise.
Cette revendication n'est pas une surprise, de nombreux témoignages ayant été recueillis sur les atrocités commises par les combattants de Boko Haram au cours de cette offensive.
L'attaque début janvier contre cette ville du nord-est du Nigeria et plusieurs localités des rives du lac Tchad est «la plus grande et la plus destructrice» des six années d'insurrection de Boko Haram et a fait «des centaines» de morts, voire plus, selon Amnesty International.
Treize pays africains et non africains participaient mardi à une réunion dans la capitale du Niger pour discuter des moyens d'unir leurs forces contre les extrémistes. Au cours de la réunion, le Nigeria a manifesté son mécontentement après le retrait des contingents nigériens et tchadiens avant la sanglante offensive contre Baga. Les membres de Boko Haram s'étaient emparés à cette occasion de la base de la force régionale formée pour lutter contre eux, alors que le Tchad et le Niger en avaient retiré leurs soldats.
A plusieurs reprises ces derniers mois, les pays voisins du Nigeria ont critiqué le choix de Baga, au milieu des fiefs de Boko Haram, comme base de déploiement de la force régionale. Ils se sont également amèrement plaint du peu de combativité de l'armée nigériane et de désertions en masse face aux miliciens de Boko Haram.
Une coopération militaire avait été actée fin 2014 entre les pays membres de la Commission du bassin du lac Tchad (CBLT, qui comprend Cameroun, Niger, Nigeria et Tchad). Mais la force régionale, composée de 700 militaires issus de chacun des quatre pays, ainsi que du Bénin, voisin du Nigeria, peine à se matérialiser.
Sur le terrain, de violents affrontements ont opposé mardi l'armée camerounaise à des combattants de Boko Haram qui ont attaqué la localité de Bondéri, dans la région de l'Extrême-Nord, frontalier du Nigeria.
Une autre attaque avait été menée dans la région dimanche au cours de laquelle plusieurs dizaines de personnes avaient été enlevées. Une vingtaine de personnes ont été libérées après une opération de l'armée camerounaise.