noscript

Please Wait...

«Israël»: Un nouvel aéroport dans le désert en cas de guerre

«Israël»: Un nouvel aéroport dans le désert en cas de guerre
folder_openŒIL SUR L'ENNEMI access_time depuis 10 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

Les autorités de l'occupation israélienne discutent actuellement de la création d'un nouvel aéroport dans le sud de l'entité sioniste au milieu du désert, rapporte le site israélien Haaretz.

Selon les défenseurs du projet, le nouvel aéroport doit être une alternative en temps de guerre à«Israël»: Un nouvel aéroport dans le désert en cas de guerre l'aéroport international Ben Gourion, vers lequel la plupart des compagnies étrangères ont annulé leurs vols l'été dernier en raison des roquettes tirées depuis Gaza sur l'entité sioniste.

Le nouvel aéroport qui sera baptisé Ilan Ramon, du nom de l'astronaute israélien qui est mort lors de la catastrophe de la navette spatiale Columbia en 2003, devrait ouvrir en 2016, selon le plan présenté par le ministère israélien des Transports.

Localisé à environ 200 kilomètres de la bande de Gaza et 370 kilomètres du Liban, le nouvel aéroport sera hors de portée effective de la quasi-totalité des roquettes et missiles tirés par le Hamas à Gaza et le Hezbollah au Liban.

L'aéroport Ilan Ramon sera à environ trois heures de route de «Tel Aviv» et de al-Qods occupée (Jérusalem) mais une liaison ferroviaire reliera les deux principales villes de l'entité sioniste et cette nouvelle infrastructure.

Situé à 19 km d'Eilat, ce nouvel aéroport est destiné principalement à remplacer le petit aéroport de la station balnéaire, où les avions sont exposés aux potentiels tirs de roquettes des groupes terroristes depuis l'Egypte voisine.

Le gouvernement israélien a indiqué que les sept semaines guerre de Gaza ont souligné l'urgence de la création d'un deuxième grand aéroport en «Israël».

Cependant, le projet du nouvel aéroport suscite pourtant déjà la polémique. Justin Bronk de l'institut Royal United Services à Londres, relève notamment que la création d'une seule piste pour les décollages et les atterrissages, tel qu'il est prévu, «limitera les capacités de l'aéroport». Par comparaison, l'aéroport Ben Gourion dispose lui de trois pistes.

«Seul la rapidité des liaisons ferroviaires et leur crédibilité pourra apaiser la réticence des voyageurs à utiliser ce nouvel aéroport qui sera tout de même éloigné du centre du pays», précise Douglas Barrie de l'Institut international d'études stratégiques de Londres.

Source : i24 et rédaction

//