La famille francophone se retrouve à Dakar, Ebola et terrorisme au menu
Une vingtaine de présidents et une dizaine de chefs de gouvernement prennent part samedi et dimanche à Dakar au sommet de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
Selon le gouvernement sénégalais, plus de 35 chefs d'Etat et de gouvernement ont confirmé leur participation au sommet placé cette année sous le thème «Femmes et
jeunes en francophonie, vecteurs de paix, acteurs de développement».
Les travaux du sommet vont se dérouler dans un centre de conférences construit pour l'occasion à Diamniadio, à environ 40 km de Dakar.
La réunion s'ouvre dans un contexte marqué par le développement du virus Ebola en Afrique de l’Ouest et par la menace terroriste au Mali, en Centrafrique et au Nigeria (120 morts vendredi dans un attentat contre la grande mosquée de Kano).
La conférence ministérielle de la Francophonie (CMF) a adopté un projet de résolution sur l’épidémie Ebola qui sera soumis aux chefs d’Etat et de gouvernement.
Le document reprend en grande partie les recommandations formulées par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
«Il faut que toutes les liaisons aériennes soient rouvertes et nous sommes opposés à la fermeture des frontières terrestres ; nous demandons plutôt le renforcement des mesures sanitaires aux frontières, afin de laisser les populations circuler librement dans l’espace francophone», explique Robert Dussey, le ministre togolais des Affaires étrangères.
Faure Gnassingbé, coordinateur de la Cédéao pour la riposte contre Ebola, arrivé samedi matin à Dakar, devrait s’entretenir avec plusieurs responsables occidentaux afin d’évoquer la façon dont les pays riches pourraient renforcer leur aide financière et médicale ainsi qu’aider les Etats épargnés à renforcer leur dispositif de prévention.
Sur le plan politique, le sommet appellera au dialogue dans les pays en crise (Burkina, Centrafrique, Mali), et à l’intensification de la lutte contre le terrorisme.
Par ailleurs, les dirigeants de l'OIF doivent choisir un successeur au secrétaire général sortant Abdou Diouf, à la tête de l'organisation depuis douze ans.
Cinq candidats sont en lice: la Canadienne Michaelle Jean, l'ancien président burundais Pierre Buyoya, l'ex-Premier ministre mauricien Jean-Claude de Lestrac, l'écrivain et actuel ambassadeur du Congo à Paris Henri Lopes, et l'Equato-Guinéen Agustin Nze Nfumu.
Source: agences et rédaction
Selon le gouvernement sénégalais, plus de 35 chefs d'Etat et de gouvernement ont confirmé leur participation au sommet placé cette année sous le thème «Femmes et
jeunes en francophonie, vecteurs de paix, acteurs de développement». Les travaux du sommet vont se dérouler dans un centre de conférences construit pour l'occasion à Diamniadio, à environ 40 km de Dakar.
La réunion s'ouvre dans un contexte marqué par le développement du virus Ebola en Afrique de l’Ouest et par la menace terroriste au Mali, en Centrafrique et au Nigeria (120 morts vendredi dans un attentat contre la grande mosquée de Kano).
La conférence ministérielle de la Francophonie (CMF) a adopté un projet de résolution sur l’épidémie Ebola qui sera soumis aux chefs d’Etat et de gouvernement.
Le document reprend en grande partie les recommandations formulées par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
«Il faut que toutes les liaisons aériennes soient rouvertes et nous sommes opposés à la fermeture des frontières terrestres ; nous demandons plutôt le renforcement des mesures sanitaires aux frontières, afin de laisser les populations circuler librement dans l’espace francophone», explique Robert Dussey, le ministre togolais des Affaires étrangères.
Faure Gnassingbé, coordinateur de la Cédéao pour la riposte contre Ebola, arrivé samedi matin à Dakar, devrait s’entretenir avec plusieurs responsables occidentaux afin d’évoquer la façon dont les pays riches pourraient renforcer leur aide financière et médicale ainsi qu’aider les Etats épargnés à renforcer leur dispositif de prévention.
Sur le plan politique, le sommet appellera au dialogue dans les pays en crise (Burkina, Centrafrique, Mali), et à l’intensification de la lutte contre le terrorisme.
Par ailleurs, les dirigeants de l'OIF doivent choisir un successeur au secrétaire général sortant Abdou Diouf, à la tête de l'organisation depuis douze ans.
Cinq candidats sont en lice: la Canadienne Michaelle Jean, l'ancien président burundais Pierre Buyoya, l'ex-Premier ministre mauricien Jean-Claude de Lestrac, l'écrivain et actuel ambassadeur du Congo à Paris Henri Lopes, et l'Equato-Guinéen Agustin Nze Nfumu.
Source: agences et rédaction