Le Yémen se dote d’un nouveau gouvernement
Le Yémen s'est doté vendredi d'un nouveau gouvernement de 36 membres, censé aider le pays à sortir de sa grave crise politique, a annoncé l'agence officielle Saba.
Dans le nouveau gouvernement, qui compte quatre femmes dont l'une s'est vue attribuer le ministère de l'Information et une autre la Culture, quatre membres du cabinet sortant ont été reconduits dans leurs fonctions et trois autres ont changé de portefeuille.
En revanche, un diplomate de carrière, Abdallah al-Saïdi, a été nommé ministre des Affaires
étrangères, alors que le nouveau ministre de la Défense, le général Mahmoud al-Soubaïhi, était jusqu'à sa nomination commandant de la 4e région militaire, et celui de l'Intérieur, le général Jalal al-Rouichène, était chef de la police politique.
La formation du nouveau cabinet a pris du retard en raison des tiraillements entre la rébellion et ses rivaux politiques. Mais le 1er novembre, les principales formations politiques ont signé un nouvel accord, parrainé par l'émissaire de l'ONU pour le Yémen Jamal Benomar, pour la formation d'un gouvernement de technocrates. En vertu de cet accord, des représentants d'Ansaruallah (rébellion) et de leurs rivaux, ont «mandaté le président Abd Rabbo Mansour Hadi et le Premier ministre Khaled Bahah pour former un gouvernement de compétences», qu'ils se sont «engagés à soutenir».
«C'est un compromis convenu pour surmonter la question du partage des portefeuilles ministériels entre les différentes formations politiques», à l'origine du blocage politique dans le pays, avait déclaré à l'AFP l'un des signataires, Abdel Aziz Jubari, secrétaire général de la Justice et de la construction (libéral).
Ansaruallah, qui a profité de l'affaiblissement du pouvoir central à Sanaa et de l'instabilité chronique dans le pays depuis le soulèvement de 2011 contre l'ancien président Ali Abdallah Saleh, a fait monter la pression sur M. Hadi en organisant le 31 octobre un rassemblement tribal à Sanaa. Lors de ce rassemblement, un chef tribal de la rébellion a prévenu M. Hadi qu'il devait former un nouveau gouvernement dans les dix jours, faute de quoi «un Conseil de salut national» serait mis en place.
Sanctions onusiennes contre Ali Abdallah Saleh
Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté vendredi des sanctions contre l'ancien président yéménite Ali Abdallah Saleh et deux chefs rebelles car ils compromettent la paix dans ce pays à l'instabilité chronique.
En l'absence d'objection au Conseil de sécurité, la demande américaine d'interdire à tous les Etats membres de l'ONU de délivrer des visas d'entrée à Ali Abdallah Saleh, président du Yémen de 1990 à 2012, et à deux chefs rebelles, est entrée en vigueur vendredi à 22H00 GMT, a annoncé la présidente lituanienne du comité des sanctions.
Ces sanctions interviennent après la manifestation vendredi à Sanaa de milliers de rebelles et partisans de l'ancien président Saleh, à la tête du pays de 1990 à 2012.
Le parti de M. Saleh, le Congrès populaire général (CPG), avait appelé ses partisans à descendre dans la rue et mis en garde contre toute sanction qui ne ferait, selon lui, qu'exacerber la crise au Yémen. M. Saleh avait quitté le pouvoir au terme d'une année de contestation populaire contre son régime, à laquelle avaient largement participé les rebelles chiites, dits houthis.
Source : AFP
Dans le nouveau gouvernement, qui compte quatre femmes dont l'une s'est vue attribuer le ministère de l'Information et une autre la Culture, quatre membres du cabinet sortant ont été reconduits dans leurs fonctions et trois autres ont changé de portefeuille.
En revanche, un diplomate de carrière, Abdallah al-Saïdi, a été nommé ministre des Affaires
étrangères, alors que le nouveau ministre de la Défense, le général Mahmoud al-Soubaïhi, était jusqu'à sa nomination commandant de la 4e région militaire, et celui de l'Intérieur, le général Jalal al-Rouichène, était chef de la police politique.La formation du nouveau cabinet a pris du retard en raison des tiraillements entre la rébellion et ses rivaux politiques. Mais le 1er novembre, les principales formations politiques ont signé un nouvel accord, parrainé par l'émissaire de l'ONU pour le Yémen Jamal Benomar, pour la formation d'un gouvernement de technocrates. En vertu de cet accord, des représentants d'Ansaruallah (rébellion) et de leurs rivaux, ont «mandaté le président Abd Rabbo Mansour Hadi et le Premier ministre Khaled Bahah pour former un gouvernement de compétences», qu'ils se sont «engagés à soutenir».
«C'est un compromis convenu pour surmonter la question du partage des portefeuilles ministériels entre les différentes formations politiques», à l'origine du blocage politique dans le pays, avait déclaré à l'AFP l'un des signataires, Abdel Aziz Jubari, secrétaire général de la Justice et de la construction (libéral).
Ansaruallah, qui a profité de l'affaiblissement du pouvoir central à Sanaa et de l'instabilité chronique dans le pays depuis le soulèvement de 2011 contre l'ancien président Ali Abdallah Saleh, a fait monter la pression sur M. Hadi en organisant le 31 octobre un rassemblement tribal à Sanaa. Lors de ce rassemblement, un chef tribal de la rébellion a prévenu M. Hadi qu'il devait former un nouveau gouvernement dans les dix jours, faute de quoi «un Conseil de salut national» serait mis en place.
Sanctions onusiennes contre Ali Abdallah Saleh
Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté vendredi des sanctions contre l'ancien président yéménite Ali Abdallah Saleh et deux chefs rebelles car ils compromettent la paix dans ce pays à l'instabilité chronique.
En l'absence d'objection au Conseil de sécurité, la demande américaine d'interdire à tous les Etats membres de l'ONU de délivrer des visas d'entrée à Ali Abdallah Saleh, président du Yémen de 1990 à 2012, et à deux chefs rebelles, est entrée en vigueur vendredi à 22H00 GMT, a annoncé la présidente lituanienne du comité des sanctions.
Ces sanctions interviennent après la manifestation vendredi à Sanaa de milliers de rebelles et partisans de l'ancien président Saleh, à la tête du pays de 1990 à 2012.
Le parti de M. Saleh, le Congrès populaire général (CPG), avait appelé ses partisans à descendre dans la rue et mis en garde contre toute sanction qui ne ferait, selon lui, qu'exacerber la crise au Yémen. M. Saleh avait quitté le pouvoir au terme d'une année de contestation populaire contre son régime, à laquelle avaient largement participé les rebelles chiites, dits houthis.
Source : AFP