Nigeria: l’armée rejette la proclamation du califat islamique par Boko Haram
L'armée nigériane n'a pas tardé à réagir, dimanche 24 août, à la proclamation d'un califat par le groupe extrémiste armé Boko Haram dans une vidéo, affirmant «intactes la souveraineté et l'intégrité territoriale» du Nigeria.
«Cette proclamation est vide de sens. La souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Etat nigérian
sont intactes», déclare dans un communiqué le porte-parole des armées Chris Olukolade.
Dans une vidéo obtenue dimanche par l'AFP, le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, dit avoir placé sous le règne du «califat islamique» une ville du Nord-Est du Nigeria, Gwoza, prise par ses combattants.
«Ils appellent (ce pays) le Nigeria. Nous sommes dans le califat islamique. Nous n'avons rien à faire avec le Nigeria», déclare aussi Shekau.
Dans cette nouvelle vidéo tournée en plein air, Shekau s'exprime alternativement en arabe et en haoussa, principale langue du nord du Nigeria.
Habillé d'un treillis militaire, de bottes noires, Kalachnikov sur l'épaule, il est flanqué de cinq hommes masqués et armés. Derrière eux, trois véhicules tout-terrains, avec à l'arrière-plan des arbres et de la végétation, sans qu'il soit possible de localiser l'endroit.
Après le monologue de 25 minutes de Shekau, la vidéo montre des scènes de tirs et de combats, puis des scènes atroces d'exécution, similaires à celles vues sur des vidéos de l'Etat islamique diffusées ces dernières semaines.
Boko Haram, qui mène une insurrection armée depuis cinq ans, principalement dans le nord-est défavorisé du Nigeria, s'est fait connaître du monde entier en y enlevant plus de 200 lycéennes, dont on est toujours sans nouvelles, en avril à Chibok. Ce kidnapping avait suscité une indignation et un mouvement de soutien planétaires.
Des grandes villes comme Kano (nord) et Jos (centre), ainsi que la capitale fédérale Abuja (centre) ont aussi été touchées par des attentats.
L'armée nigériane, pourtant dotée d'un budget conséquent de 4,5 milliards d'euros par an, grâce aux revenus du pétrole dont le pays est le premier producteur en Afrique, s'est montrée jusqu'à présent incapable d'enrayer l'insurrection extrémiste, en raison, selon des experts, de la corruption et de la désorganisation qui la minent.
Source : AFP
«Cette proclamation est vide de sens. La souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Etat nigérian
sont intactes», déclare dans un communiqué le porte-parole des armées Chris Olukolade.Dans une vidéo obtenue dimanche par l'AFP, le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, dit avoir placé sous le règne du «califat islamique» une ville du Nord-Est du Nigeria, Gwoza, prise par ses combattants.
«Ils appellent (ce pays) le Nigeria. Nous sommes dans le califat islamique. Nous n'avons rien à faire avec le Nigeria», déclare aussi Shekau.
Dans cette nouvelle vidéo tournée en plein air, Shekau s'exprime alternativement en arabe et en haoussa, principale langue du nord du Nigeria.
Habillé d'un treillis militaire, de bottes noires, Kalachnikov sur l'épaule, il est flanqué de cinq hommes masqués et armés. Derrière eux, trois véhicules tout-terrains, avec à l'arrière-plan des arbres et de la végétation, sans qu'il soit possible de localiser l'endroit.
Après le monologue de 25 minutes de Shekau, la vidéo montre des scènes de tirs et de combats, puis des scènes atroces d'exécution, similaires à celles vues sur des vidéos de l'Etat islamique diffusées ces dernières semaines.
Boko Haram, qui mène une insurrection armée depuis cinq ans, principalement dans le nord-est défavorisé du Nigeria, s'est fait connaître du monde entier en y enlevant plus de 200 lycéennes, dont on est toujours sans nouvelles, en avril à Chibok. Ce kidnapping avait suscité une indignation et un mouvement de soutien planétaires.
Des grandes villes comme Kano (nord) et Jos (centre), ainsi que la capitale fédérale Abuja (centre) ont aussi été touchées par des attentats.
L'armée nigériane, pourtant dotée d'un budget conséquent de 4,5 milliards d'euros par an, grâce aux revenus du pétrole dont le pays est le premier producteur en Afrique, s'est montrée jusqu'à présent incapable d'enrayer l'insurrection extrémiste, en raison, selon des experts, de la corruption et de la désorganisation qui la minent.
Source : AFP