Ebola: deux malades US sont guéris, le Sénégal ferme ses frontières avec la Guinée
Les deux travailleurs humanitaires américains infectés par le virus Ebola au Liberia, sont complètement guéris, alors que le Sénégal ferme ses frontières avec la Guinée.
Kent Brantly, le médecin américain, qui avait été contaminé par le virus Ebola lors d’une mission humanitaire au Liberia, devrait quitter jeudi l’hôpital d’Atlanta où il a été soigné à l’aide d’un traitement expérimental, a indiqué dans un communiqué l’ONG Samaritan’s Purse pour laquelle il travaille.
Kent Brantly, âgé de 33 ans, avait été rapatrié le 2 août aux États-Unis après avoir
montré les symptômes de la maladie au Liberia, l'un des quatre pays d'Afrique de l'Ouest touchés par l'épidémie.
«Je suis absolument ravi d'être en vie, d'être en bonne santé avec ma famille», a-t-il déclaré, lors d'une conférence de presse, donnée jeudi, avec le Dr Bruce Ribner, le directeur du service des maladies infectieuses d'Emory, remerciant chaudement tous ceux qui l'ont soigné.
Très affaibli, le médecin US avait été soigné, en urgence, au Liberia, à l’aide du ZMapp, un sérum expérimental, jamais utilisé auparavant sur des humains.
Nancy Writebol, une autre missionnaire américaine travaillant avec Kent Brantly au Liberia, est elle aussi tirée d'affaire. Elle avait reçu plusieurs injections du sérum ZMapp après avoir été infectée par Ebola. Rapatriée aux États-Unis, elle est sortie de l'hôpital, mardi 19 août.
Les stocks de sérum ZMapp «épuisés»
Le ZMapp – qui n’a toujours pas été soumis à des essais cliniques - a, depuis, été
administré à d’autres patients: des membres du personnel médical uniquement.
Trois médecins libériens ont ainsi reçu le médicament expérimental. Ils «réagissent au traitement», a indiqué le ministre de l'Information Lewis Brown.
Mais les stocks de ZMapp sont faibles. «Ils sont d'ores et déjà épuisés», a relevé le 20 août Olivier Brady, un épidémiologiste de l'Université d'Oxford.
Un essai clinique de phase 1 de ce sérum doit débuter chez des humains début septembre. Un vaccin pourrait être prêt en 2015.
Réunion de l'OMS sur les traitements potentiels
Pour parler des traitements et vaccins potentiels au virus Ebola, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) se réunira les 4 et 5 septembre prochains à Genève.
Il sera notamment question du ZMapp, ce médicament expérimental qui a montré des résultats positifs sur de rares personnes l'ayant reçu.
Le Sénégal ferme ses frontières avec la Guinée
Dans ce contexte, le Sénégal a fermé jeudi ses frontières avec la Guinée en raison de l’épidémie d’Ebola, plus de trois mois après les avoir rouvertes, selon un communiqué du ministère de l’Intérieur.
«Compte tenu de l’évolution de la fièvre hémorragique à virus Ebola qui pose un problème de santé publique de portée mondiale, le Sénégal a décidé de fermer à
nouveau ses frontières terrestres avec la République de Guinée», selon le texte.
«Cette mesure est étendue aux frontières aériennes et maritimes pour les aéronefs et navires en provenance de la République de Guinée, de la Sierra Leone et du Liberia», précise le ministère.
Les postes frontaliers officiels avec la Guinée sont situés dans le sud et le sud-est du pays.
Le Sénégal avait fermé ses frontières terrestres avec la Guinée du 30 mars au 6 mai, les rouvrant «en raison de l’évolution positive de cette épidémie» selon le ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo.
A l’époque, l’épidémie, qui s’est déclarée au début de l’année en Guinée, y avait fait une centaine de morts, et une dizaine au Liberia voisin. Depuis, elle a fait au moins 1.350 morts, dont 576 au Liberia, 396 en Guinée et 374 en Sierra Leone, selon le dernier bilan de l’OMS, arrêté au 18 août, avec une nette accélération ces dernières semaines.
Source: agences et rédaction
Kent Brantly, le médecin américain, qui avait été contaminé par le virus Ebola lors d’une mission humanitaire au Liberia, devrait quitter jeudi l’hôpital d’Atlanta où il a été soigné à l’aide d’un traitement expérimental, a indiqué dans un communiqué l’ONG Samaritan’s Purse pour laquelle il travaille.
Kent Brantly, âgé de 33 ans, avait été rapatrié le 2 août aux États-Unis après avoir
montré les symptômes de la maladie au Liberia, l'un des quatre pays d'Afrique de l'Ouest touchés par l'épidémie. «Je suis absolument ravi d'être en vie, d'être en bonne santé avec ma famille», a-t-il déclaré, lors d'une conférence de presse, donnée jeudi, avec le Dr Bruce Ribner, le directeur du service des maladies infectieuses d'Emory, remerciant chaudement tous ceux qui l'ont soigné.
Très affaibli, le médecin US avait été soigné, en urgence, au Liberia, à l’aide du ZMapp, un sérum expérimental, jamais utilisé auparavant sur des humains.
Nancy Writebol, une autre missionnaire américaine travaillant avec Kent Brantly au Liberia, est elle aussi tirée d'affaire. Elle avait reçu plusieurs injections du sérum ZMapp après avoir été infectée par Ebola. Rapatriée aux États-Unis, elle est sortie de l'hôpital, mardi 19 août.
Les stocks de sérum ZMapp «épuisés»
Le ZMapp – qui n’a toujours pas été soumis à des essais cliniques - a, depuis, été
administré à d’autres patients: des membres du personnel médical uniquement. Trois médecins libériens ont ainsi reçu le médicament expérimental. Ils «réagissent au traitement», a indiqué le ministre de l'Information Lewis Brown.
Mais les stocks de ZMapp sont faibles. «Ils sont d'ores et déjà épuisés», a relevé le 20 août Olivier Brady, un épidémiologiste de l'Université d'Oxford.
Un essai clinique de phase 1 de ce sérum doit débuter chez des humains début septembre. Un vaccin pourrait être prêt en 2015.
Réunion de l'OMS sur les traitements potentiels
Pour parler des traitements et vaccins potentiels au virus Ebola, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) se réunira les 4 et 5 septembre prochains à Genève.
Il sera notamment question du ZMapp, ce médicament expérimental qui a montré des résultats positifs sur de rares personnes l'ayant reçu.
Le Sénégal ferme ses frontières avec la Guinée
Dans ce contexte, le Sénégal a fermé jeudi ses frontières avec la Guinée en raison de l’épidémie d’Ebola, plus de trois mois après les avoir rouvertes, selon un communiqué du ministère de l’Intérieur.
«Compte tenu de l’évolution de la fièvre hémorragique à virus Ebola qui pose un problème de santé publique de portée mondiale, le Sénégal a décidé de fermer à
nouveau ses frontières terrestres avec la République de Guinée», selon le texte. «Cette mesure est étendue aux frontières aériennes et maritimes pour les aéronefs et navires en provenance de la République de Guinée, de la Sierra Leone et du Liberia», précise le ministère.
Les postes frontaliers officiels avec la Guinée sont situés dans le sud et le sud-est du pays.
Le Sénégal avait fermé ses frontières terrestres avec la Guinée du 30 mars au 6 mai, les rouvrant «en raison de l’évolution positive de cette épidémie» selon le ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo.
A l’époque, l’épidémie, qui s’est déclarée au début de l’année en Guinée, y avait fait une centaine de morts, et une dizaine au Liberia voisin. Depuis, elle a fait au moins 1.350 morts, dont 576 au Liberia, 396 en Guinée et 374 en Sierra Leone, selon le dernier bilan de l’OMS, arrêté au 18 août, avec une nette accélération ces dernières semaines.
Source: agences et rédaction