Ebola: des athlètes africains privés de JO
Certains athlètes en provenance de pays d'Afrique de l'ouest touchés par l'épidémie d'Ebola ne pourront pas participer à la 2ème édition des Jeux Olympiques de la Jeunesse qui commencent samedi à Nankin (Chine), ont annoncé le CIO (Comité international olympique) et le comité organisateur des Jeux.
Il a été décidé que «les athlètes venant des régions infectées ne pourront pas participer aux sports de combat (2 athlètes) ni aux sports de natation (1 personne)», indiquent-ils dans un communiqué.
Les organisateurs ont en outre indiqué que les athlètes en provenance des régions infectées
seront soumis à des «prises de température régulières, ainsi qu'à des examens physiques», pendant tous les jeux, qui dureront deux semaines.
Le communiqué précise encore que les autorités chinoises sont prêtes à faire face à tout cas de fièvre Ebola. «Nous regrettons qu'en raison de ce problème, certains jeunes athlètes souffrent doublement, avec l'angoisse causée par l'épidémie dans leurs pays d'origine, et en plus de ne pas pouvoir participer à ces jeux», a indiqué le texte commun publié vendredi.
Les jeux Olympiques de la Jeunesse ont été créés en 2007 et la première édition a eu lieu à Singapour en 201O. Ils sont réservés à des athlètes âgés de 15 à 18 ans. A Nankin, les organisateurs accueillent environ 3.700 athlètes, qui espèrent pouvoir ensuite participer aux JO d'été de Rio en 2016.
Une épidémie «largement sous-évaluée»
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) estime que l'ampleur de l'épidémie d'Ebola est «largement sous-évaluée», alors que les pays africains affectés ont avoué jeudi leur impuissance à juguler par leurs propres moyens la progression du virus.
«Le personnel présent dans les zones d'épidémie relève des preuves montrant que le nombre de cas rapportés et le nombre de morts sous-estiment largement l'ampleur de l'épidémie», s'est alarmée jeudi soir l'OMS dans un communiqué. «L'épidémie du virus Ebola en Afrique de l'Ouest continue à s'étendre, avec 1975 cas et 1069 morts en Guinée, au Liberia, au Nigeria et en Sierra Leone».
Face à cette situation, «l'OMS coordonne une augmentation massive de la réponse internationale (à l'épidémie, ndlr), avec le soutien individuel de divers pays, des agences de contrôle des maladies et des agences appartenant aux Nations Unies».
Source : AFP
Il a été décidé que «les athlètes venant des régions infectées ne pourront pas participer aux sports de combat (2 athlètes) ni aux sports de natation (1 personne)», indiquent-ils dans un communiqué.
Les organisateurs ont en outre indiqué que les athlètes en provenance des régions infectées
seront soumis à des «prises de température régulières, ainsi qu'à des examens physiques», pendant tous les jeux, qui dureront deux semaines.Le communiqué précise encore que les autorités chinoises sont prêtes à faire face à tout cas de fièvre Ebola. «Nous regrettons qu'en raison de ce problème, certains jeunes athlètes souffrent doublement, avec l'angoisse causée par l'épidémie dans leurs pays d'origine, et en plus de ne pas pouvoir participer à ces jeux», a indiqué le texte commun publié vendredi.
Les jeux Olympiques de la Jeunesse ont été créés en 2007 et la première édition a eu lieu à Singapour en 201O. Ils sont réservés à des athlètes âgés de 15 à 18 ans. A Nankin, les organisateurs accueillent environ 3.700 athlètes, qui espèrent pouvoir ensuite participer aux JO d'été de Rio en 2016.
Une épidémie «largement sous-évaluée»
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) estime que l'ampleur de l'épidémie d'Ebola est «largement sous-évaluée», alors que les pays africains affectés ont avoué jeudi leur impuissance à juguler par leurs propres moyens la progression du virus.
«Le personnel présent dans les zones d'épidémie relève des preuves montrant que le nombre de cas rapportés et le nombre de morts sous-estiment largement l'ampleur de l'épidémie», s'est alarmée jeudi soir l'OMS dans un communiqué. «L'épidémie du virus Ebola en Afrique de l'Ouest continue à s'étendre, avec 1975 cas et 1069 morts en Guinée, au Liberia, au Nigeria et en Sierra Leone».
Face à cette situation, «l'OMS coordonne une augmentation massive de la réponse internationale (à l'épidémie, ndlr), avec le soutien individuel de divers pays, des agences de contrôle des maladies et des agences appartenant aux Nations Unies».
Source : AFP