Somalie: assaut repoussé contre le palais présidentiel à Mogadiscio
Les forces de sécurité somaliennes ont repoussé mardi soir une attaque lancée par les extrémistes shebab contre le palais présidentiel à Mogadiscio, a annoncé le ministre de l'Intérieur, Abdoullahi Godah Barre.
Le chef de l'Etat, Hassan Cheikh Mohamoud, ne se trouvait pas à l'intérieur du palais lors de la fusillade, a-t-il ajouté.
Et de préciser: «Plusieurs combattants shebab, qui avaient réussi à pénétrer dans une partie du complexe présidentiel, ont été tués au cours de la fusillade».
Pendant la soirée, des sources policières ont rapporté que «des hommes lourdement
armés ont attaqué un point de contrôle» derrière l’enceinte qui abrite le bâtiment du palais présidentiel.
«Il y a eu une grosse explosion et les forces de sécurité combattent» les assaillants, a déclaré un officier de police, Ali Hussein, sans confirmer dans l’immédiat si les hommes armés ont pu pénétrer dans l’enceinte fortifiée au cœur de la capitale, connue sous le nom de «Villa Somalia».
Selon les témoins, il y avait d’intenses échanges de tirs et d’autres fortes détonations.
«Les balles volent depuis le palais», a déclaré Halimo Nure, un témoin habitant dans le voisinage. «Il y a des coups de feu, il y a aussi des explosions, on dirait qu’ils utilisent des grenades», a-t-il ajouté.
Cette attaque ressemble à des opérations précédentes des extrémistes shebab, affiliés à Al-Qaïda.
Le palais présidentiel avait subi en février un assaut du même genre, perpétré par le même groupe terroriste, qui en mai a attaqué le Parlement.
Expulsés de la capitale en 2011 par la force africaine Amisom (qui compte 22.000 hommes aujourd’hui), puis de la quasi-totalité de leurs bastions du sud et du centre de la Somalie, les shebab contrôlent toujours de larges zones rurales.
Ils privilégient désormais les actions de guérilla et les attentats, visant notamment la capitale et les institutions de la Somalie, plongée dans la guerre civile en 1991.
Source: agences et rédaction
Le chef de l'Etat, Hassan Cheikh Mohamoud, ne se trouvait pas à l'intérieur du palais lors de la fusillade, a-t-il ajouté.
Et de préciser: «Plusieurs combattants shebab, qui avaient réussi à pénétrer dans une partie du complexe présidentiel, ont été tués au cours de la fusillade».
Pendant la soirée, des sources policières ont rapporté que «des hommes lourdement
armés ont attaqué un point de contrôle» derrière l’enceinte qui abrite le bâtiment du palais présidentiel.«Il y a eu une grosse explosion et les forces de sécurité combattent» les assaillants, a déclaré un officier de police, Ali Hussein, sans confirmer dans l’immédiat si les hommes armés ont pu pénétrer dans l’enceinte fortifiée au cœur de la capitale, connue sous le nom de «Villa Somalia».
Selon les témoins, il y avait d’intenses échanges de tirs et d’autres fortes détonations.
«Les balles volent depuis le palais», a déclaré Halimo Nure, un témoin habitant dans le voisinage. «Il y a des coups de feu, il y a aussi des explosions, on dirait qu’ils utilisent des grenades», a-t-il ajouté.
Cette attaque ressemble à des opérations précédentes des extrémistes shebab, affiliés à Al-Qaïda.
Le palais présidentiel avait subi en février un assaut du même genre, perpétré par le même groupe terroriste, qui en mai a attaqué le Parlement.
Expulsés de la capitale en 2011 par la force africaine Amisom (qui compte 22.000 hommes aujourd’hui), puis de la quasi-totalité de leurs bastions du sud et du centre de la Somalie, les shebab contrôlent toujours de larges zones rurales.
Ils privilégient désormais les actions de guérilla et les attentats, visant notamment la capitale et les institutions de la Somalie, plongée dans la guerre civile en 1991.
Source: agences et rédaction