Nigéria: Boko Haram enlève 11 autres adolescentes, Washigton s’engage pour les retrouver
Le nombre de jeunes filles enlevées dimanche 4 mars lors du dernier rapt attribué aux extrémistes de Boko Haram dans le nord-est du Nigeria s'élève à onze, selon un nouveau bilan donné mercredi 7 mars par un responsable local.
Après avoir attaqué un village dans l'Etat de Borno, dimanche soir, et enlevé huit adolescentes, les ravisseurs ont attaqué un deuxième village tout proche et «enlevé trois autres filles», a déclaré Hamba Tada, un responsable municipal.
«Ils passaient de porte en porte à la recherche de filles (...) Ils ont pris de force huit filles âgées
de 12 à 15 ans», a déclaré Abdullahi Sani, un habitant du village de Warabe, dans l'Etat de Borno (nord-est), où les enlèvements ont eu lieu dimanche soir. Ces nouveaux enlèvements ont été confirmés par d'autres habitants.
Le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, a revendiqué lundi l'enlèvement de masse, effectué le 14 avril dans un lycée de Chibok, dans l'Etat de Borno (nord-est), menaçant de vendre les lycéennes comme esclaves et de les marier de force.
Dans une vidéo publiée lundi, Boko Haram affirmait traiter les jeunes filles en «esclaves» et critiquait la démocratie, l'éducation occidentale, et ceux qui ne croient pas en l'Islam.
Sur les 276 lycéennes enlevées, 223 sont toujours en captivité et 53 ont réussi à s'enfuir selon la police.
«J'ai enlevé les filles. Je vais les vendre sur le marché, au nom d'Allah», a déclaré Abubakar Shekau, alors que des informations circulent sur le possible transfert des adolescentes au Tchad et au Cameroun voisins, où elles auraient été vendues pour 12 dollars chacune.
Washington envoie des enquêteurs
Le Nigeria a accepté mardi la proposition américaine d'envoyer une équipe d'experts pour aider à retrouver les quelque 200 lycéennes enlevées par des membres présumés du groupe extrémiste armé Boko Haram.
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry s'est entretenu par téléphone mardi avec le président nigérian Goodluck Jonathan, lui assurant que les Etats-Unis étaient prêts à envoyer une équipe au Nigeria pour discuter de la façon dont ils pouvaient au mieux apporter de l'aide aux efforts déployés pour retrouver les jeunes filles, a expliqué la porte-parole du département d'Etat.
Le président nigérian a accepté cette offre mais les détails de l'opération doivent encore être précisés, a ajouté Jennifer Psaki lors d'un point de presse. Les services de M. Jonathan ont ensuite confirmé que le président acceptait cette aide, par le biais d'un communiqué.
Washington a pour projet d'envoyer des agents américains de sécurité pour collaborer avec leurs homologues nigérians dans le cadre des recherches, selon ce communiqué.
Les Etats-Unis ont aussi proposé de mettre en place une équipe de coordination à leur ambassade à Abuja. Elle serait composée de personnel militaire américain, de responsables des forces de l'ordre ainsi que d'experts dans les situations d'enlèvements.
De son côté, M. Jonathan a dit à John Kerry que les agences de sécurité (nigérianes), qui travaillent déjà à plein régime pour retrouver et secourir les filles enlevées, saluent la mise en oeuvre de l'expertise et du savoir-faire de l'antiterrorisme américain pour les aider dans leurs efforts.
Le groupe extrémiste a déjà fait plusieurs milliers de morts depuis le début de son insurrection en 2009, au cours d'attaques visant des écoles, des églises, des mosquées et des symboles de l'Etat et des forces de l'ordre.
Mais cet enlèvement de masse, visant particulièrement des filles, n'a pas de précédent. Il constitue l'attaque la plus choquante depuis l'existence de ce mouvement qui a déjà fait 1.500 morts depuis le début de l'année.
Source : agences
Après avoir attaqué un village dans l'Etat de Borno, dimanche soir, et enlevé huit adolescentes, les ravisseurs ont attaqué un deuxième village tout proche et «enlevé trois autres filles», a déclaré Hamba Tada, un responsable municipal.
«Ils passaient de porte en porte à la recherche de filles (...) Ils ont pris de force huit filles âgées
de 12 à 15 ans», a déclaré Abdullahi Sani, un habitant du village de Warabe, dans l'Etat de Borno (nord-est), où les enlèvements ont eu lieu dimanche soir. Ces nouveaux enlèvements ont été confirmés par d'autres habitants.Le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, a revendiqué lundi l'enlèvement de masse, effectué le 14 avril dans un lycée de Chibok, dans l'Etat de Borno (nord-est), menaçant de vendre les lycéennes comme esclaves et de les marier de force.
Dans une vidéo publiée lundi, Boko Haram affirmait traiter les jeunes filles en «esclaves» et critiquait la démocratie, l'éducation occidentale, et ceux qui ne croient pas en l'Islam.
Sur les 276 lycéennes enlevées, 223 sont toujours en captivité et 53 ont réussi à s'enfuir selon la police.
«J'ai enlevé les filles. Je vais les vendre sur le marché, au nom d'Allah», a déclaré Abubakar Shekau, alors que des informations circulent sur le possible transfert des adolescentes au Tchad et au Cameroun voisins, où elles auraient été vendues pour 12 dollars chacune.
Washington envoie des enquêteurs
Le Nigeria a accepté mardi la proposition américaine d'envoyer une équipe d'experts pour aider à retrouver les quelque 200 lycéennes enlevées par des membres présumés du groupe extrémiste armé Boko Haram.
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry s'est entretenu par téléphone mardi avec le président nigérian Goodluck Jonathan, lui assurant que les Etats-Unis étaient prêts à envoyer une équipe au Nigeria pour discuter de la façon dont ils pouvaient au mieux apporter de l'aide aux efforts déployés pour retrouver les jeunes filles, a expliqué la porte-parole du département d'Etat.
Le président nigérian a accepté cette offre mais les détails de l'opération doivent encore être précisés, a ajouté Jennifer Psaki lors d'un point de presse. Les services de M. Jonathan ont ensuite confirmé que le président acceptait cette aide, par le biais d'un communiqué.
Washington a pour projet d'envoyer des agents américains de sécurité pour collaborer avec leurs homologues nigérians dans le cadre des recherches, selon ce communiqué.
Les Etats-Unis ont aussi proposé de mettre en place une équipe de coordination à leur ambassade à Abuja. Elle serait composée de personnel militaire américain, de responsables des forces de l'ordre ainsi que d'experts dans les situations d'enlèvements.
De son côté, M. Jonathan a dit à John Kerry que les agences de sécurité (nigérianes), qui travaillent déjà à plein régime pour retrouver et secourir les filles enlevées, saluent la mise en oeuvre de l'expertise et du savoir-faire de l'antiterrorisme américain pour les aider dans leurs efforts.
Le groupe extrémiste a déjà fait plusieurs milliers de morts depuis le début de son insurrection en 2009, au cours d'attaques visant des écoles, des églises, des mosquées et des symboles de l'Etat et des forces de l'ordre.
Mais cet enlèvement de masse, visant particulièrement des filles, n'a pas de précédent. Il constitue l'attaque la plus choquante depuis l'existence de ce mouvement qui a déjà fait 1.500 morts depuis le début de l'année.
Source : agences