Ukraine: la tension monte dans l’est, des inconnus armés prennent un commissariat

Des inconnus armés ont pris le contrôle d’un commissariat dans une ville de l’Est russophone de l’Ukraine. «Des hommes armés en tenue camouflage ont pris le commissariat de Slaviansk. La réaction sera très forte», a écrit samedi matin le ministre de l’Intérieur Arsen Avakov sur sa page Facebook, avant d’annoncer par le même canal l’envoi sur place de «forces spéciales».
Il n’a donné aucune précision sur le nombre d’assaillants, mais le service de presse de l’administration régionale, cité par l’agence Interfax-Ukraine, évoquait «six ou sept inconnus armés, qui ont lancé des fumigènes et tiré en l’air avant de prendre d’assaut» les lieux.
Slaviansk est une ville d'environ 100.000 habitants située dans la province de Donetsk,
frontalière de la Russie.
Sur sa page Facebook, Avakov fait par ailleurs état d’une attaque manquée contre le bâtiment du parquet à Donetsk: «Bâtiment libéré. Ministre de la défense autoproclamé arrêté», écrit-il sans autres précisions. Des journalistes de l’AFP sur place ont constaté que les bureaux du parquet étaient protégés samedi matin par d’importantes forces anti-émeutes.
C’est dans cette région de l’Est que des insurgés prorusses tiennent depuis près d’une semaine le bâtiment de l’administration régionale à Donetsk et celui des Services de sécurité (SBU) à Lougansk, villes situées à quelques dizaines de kilomètres de la frontière russe. Ils réclament le rattachement à la Russie, ou au minimum un référendum sur plus d’autonomie régionale.
Le Premier ministre du gouvernement intérimaire, Arseni Iatseniouk, s’était rendu vendredi à Donetsk pour essayer de trouver une issue au conflit. Il n’a pas eu de contacts directs avec les insurgés et a estimé que la crise devait être réglée par des moyens pacifiques.
Réunion quadripartite le 17 avril
La situation en Ukraine a déclenché la pire crise Est-Ouest depuis la fin de la guerre froide.
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a assuré vendredi que Moscou n’avait aucune intention de rattacher à la Russie les régions russophones de l’est de l’Ukraine: «Nous ne pouvons avoir de telles intentions. Cela va à l’encontre des intérêts fondamentaux de la Russie».
Il a néanmoins salué la tenue de pourparlers à quatre - Etats-Unis, Russie, Ukraine, Union européenne -, prévus la semaine prochaine, à Vienne ou Genève, selon des sources.
Washington a pour sa part confirmé vendredi que cette réunion quadripartite se tiendrait le 17 avril à Genève. Il s’agit de «poursuivre les efforts de désescalade de la situation en Ukraine et pour trouver une voie diplomatique», selon le département d’Etat.
Dans le même temps, le Trésor américain a annoncé vendredi des sanctions contre sept personnes déjà sanctionnées par l’UE – six responsables criméens et un ancien responsable ukrainien – et contre un groupe gazier criméen.
Source: agences et rédaction
Il n’a donné aucune précision sur le nombre d’assaillants, mais le service de presse de l’administration régionale, cité par l’agence Interfax-Ukraine, évoquait «six ou sept inconnus armés, qui ont lancé des fumigènes et tiré en l’air avant de prendre d’assaut» les lieux.
Slaviansk est une ville d'environ 100.000 habitants située dans la province de Donetsk,

Sur sa page Facebook, Avakov fait par ailleurs état d’une attaque manquée contre le bâtiment du parquet à Donetsk: «Bâtiment libéré. Ministre de la défense autoproclamé arrêté», écrit-il sans autres précisions. Des journalistes de l’AFP sur place ont constaté que les bureaux du parquet étaient protégés samedi matin par d’importantes forces anti-émeutes.
C’est dans cette région de l’Est que des insurgés prorusses tiennent depuis près d’une semaine le bâtiment de l’administration régionale à Donetsk et celui des Services de sécurité (SBU) à Lougansk, villes situées à quelques dizaines de kilomètres de la frontière russe. Ils réclament le rattachement à la Russie, ou au minimum un référendum sur plus d’autonomie régionale.
Le Premier ministre du gouvernement intérimaire, Arseni Iatseniouk, s’était rendu vendredi à Donetsk pour essayer de trouver une issue au conflit. Il n’a pas eu de contacts directs avec les insurgés et a estimé que la crise devait être réglée par des moyens pacifiques.
Réunion quadripartite le 17 avril
La situation en Ukraine a déclenché la pire crise Est-Ouest depuis la fin de la guerre froide.
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a assuré vendredi que Moscou n’avait aucune intention de rattacher à la Russie les régions russophones de l’est de l’Ukraine: «Nous ne pouvons avoir de telles intentions. Cela va à l’encontre des intérêts fondamentaux de la Russie».
Il a néanmoins salué la tenue de pourparlers à quatre - Etats-Unis, Russie, Ukraine, Union européenne -, prévus la semaine prochaine, à Vienne ou Genève, selon des sources.
Washington a pour sa part confirmé vendredi que cette réunion quadripartite se tiendrait le 17 avril à Genève. Il s’agit de «poursuivre les efforts de désescalade de la situation en Ukraine et pour trouver une voie diplomatique», selon le département d’Etat.
Dans le même temps, le Trésor américain a annoncé vendredi des sanctions contre sept personnes déjà sanctionnées par l’UE – six responsables criméens et un ancien responsable ukrainien – et contre un groupe gazier criméen.
Source: agences et rédaction
Comments

