Ukraine: les manifestants prorusses délogés à Kharkiv, Moscou met en garde Kiev

Le ministère de l'intérieur de l'Ukraine annonce mardi avoir lancé une opération à Kharkiv contre les manifestants pro-Kremlin qui occupent des bâtiments administratifs pour réclamer un référendum sur le rattachement à la Russie.
Environ 70 «séparatistes» ont été arrêtés, précise le ministre de l'intérieur, Arsen Avakov, sur sa page Facebook.
«Le centre-ville est bouclé, ainsi que les stations de métro. Ne vous inquiétez pas. Dès
que nous aurons fini, nous les rouvrirons», écrit-il.
L'agence Interfax Ukraine ajoute, en citant le ministère de l'intérieur, que les personnes arrêtées sont détenues «pour des activités illégales liées au séparatisme, l'organisation de troubles publics, des atteintes à la personne humaine» et d'autres violations de la loi.
Les «séparatistes [qui] prennent les armes, qui envahissent des bâtiments, seront traités comme le prévoient la Constitution et les lois, comme des terroristes et des criminels», a déclaré le président ukrainien par intérim, Olexandre Tourtchinov.
Les forces de l'ordre «ne prendront jamais les armes contre des manifestants pacifiques», a-t-il par contre insisté devant le Parlement.
Menaces de Moscou
Après cette opération, le ministère des affaires étrangères de la Russie a appelé l'Ukraine à suspendre «immédiatement» ses préparatifs militaires dans le sud-est du pays, mardi, mettant en garde Kiev contre le risque de «guerre civile» en cas d'intervention contre les manifestants pro-Kremlin.
«Nous appelons à l'arrêt immédiat des préparatifs militaires qui pourraient conduire à l'éclatement d'une guerre civile», a dit le ministère dans un communiqué.
Mardi, le président François Hollande devait recevoir à Paris le secrétaire général de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN), Anders Fogh Rasmussen, qui a récemment jugé «incroyablement inquiétante» la présence massive de troupes russes le long de la frontière ukrainienne.
De leur côté, les Etats-Unis ont appelé le président russe, Vladimir Poutine, à cesser de «déstabiliser» l'Ukraine, accusant Moscou d'«orchestrer» les manifestations prorusses dans l'est ukrainien, tout en proposant une réunion quadripartite entre Américains, Russes, Ukrainiens et Européens.
Washington a également brandi la menace de «nouvelles sanctions contre l'économie russe» en cas de dérapage, selon la Maison Blanche, et a dépêché vers la mer Noire un destroyer lance-missile.
Source: agences et rédaction
Environ 70 «séparatistes» ont été arrêtés, précise le ministre de l'intérieur, Arsen Avakov, sur sa page Facebook.
«Le centre-ville est bouclé, ainsi que les stations de métro. Ne vous inquiétez pas. Dès

L'agence Interfax Ukraine ajoute, en citant le ministère de l'intérieur, que les personnes arrêtées sont détenues «pour des activités illégales liées au séparatisme, l'organisation de troubles publics, des atteintes à la personne humaine» et d'autres violations de la loi.
Les «séparatistes [qui] prennent les armes, qui envahissent des bâtiments, seront traités comme le prévoient la Constitution et les lois, comme des terroristes et des criminels», a déclaré le président ukrainien par intérim, Olexandre Tourtchinov.
Les forces de l'ordre «ne prendront jamais les armes contre des manifestants pacifiques», a-t-il par contre insisté devant le Parlement.
Menaces de Moscou
Après cette opération, le ministère des affaires étrangères de la Russie a appelé l'Ukraine à suspendre «immédiatement» ses préparatifs militaires dans le sud-est du pays, mardi, mettant en garde Kiev contre le risque de «guerre civile» en cas d'intervention contre les manifestants pro-Kremlin.
«Nous appelons à l'arrêt immédiat des préparatifs militaires qui pourraient conduire à l'éclatement d'une guerre civile», a dit le ministère dans un communiqué.
Mardi, le président François Hollande devait recevoir à Paris le secrétaire général de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN), Anders Fogh Rasmussen, qui a récemment jugé «incroyablement inquiétante» la présence massive de troupes russes le long de la frontière ukrainienne.
De leur côté, les Etats-Unis ont appelé le président russe, Vladimir Poutine, à cesser de «déstabiliser» l'Ukraine, accusant Moscou d'«orchestrer» les manifestations prorusses dans l'est ukrainien, tout en proposant une réunion quadripartite entre Américains, Russes, Ukrainiens et Européens.
Washington a également brandi la menace de «nouvelles sanctions contre l'économie russe» en cas de dérapage, selon la Maison Blanche, et a dépêché vers la mer Noire un destroyer lance-missile.
Source: agences et rédaction
Comments

