Ukraine: Ianoukovitch appelle à un référendum, Timochenko candidate à la présidence

Le président destitué ukrainien Viktor Ianoukovitch a appelé vendredi à mener un référendum dans chaque région d'Ukraine afin de déterminer leur statut, a rapporté
l'agence officielle russe Itar-Tass.
«Comme président (...) j'appelle chaque citoyen ukrainien raisonnable: ne laissez pas les imposteurs vous utiliser! Exigez l'organisation d'un référendum sur le statut de chaque région en Ukraine», a-t-il déclaré dans cet appel au peuple ukrainien, cité par Itar-Tass.
Timochenko candidate à la présidence
Jeudi, l'égérie de la «Révolution orange» et ex-Premier ministre, Ioulia Timochenko, a annoncé qu'elle serait candidate à l'élection présidentielle prévue en Ukraine le 25 mai prochain.
«Je prévois d'être candidate au poste de président», a dit Mme Timochenko, 53 (bien 53) ans, au cours d'une conférence de presse à Kiev.
«Aucun des hommes politiques ukrainiens qui se préparent à être candidats à la présidence ne prend la mesure de l'anarchie et ne s'apprête à l'arrêter», a-t-elle dit.
Elle a précisé qu'elle comptait solliciter les députés de son parti Batkivchtchina (Patrie) qui doit tenir son congrès le samedi 29 mars, pour qu'ils présentent officiellement sa candidature.
Mme Timochenko a déjà été candidate à la présidence en 2010 et elle a été battue par une petite marge par Viktor Ianoukovitch. L'année suivante elle a été condamnée à sept ans de prison pour
abus de pouvoir lors de la conclusion de contrats gaziers avec la Russie.
Elle a été remise en liberté le 22 février, jour de la destitution du président Viktor Ianoukovitch par les contestataires de Kiev opposés à sa volte-face pro-russe, et brigue maintenant son poste.
Le président par intérim, Olexandre Tourtchinov, a indiqué qu'il ne serait pas candidat.
Selon un sondage récent, c'est le milliardaire et homme politique Petro Porochenko qui a le plus de chances de l'emporter le 25 mai.
Le scrutin se déroulera dans le sillage d'une crise économique et politique majeure qui a conduit l'Ukraine au bord de la faillite et lui a coûté la perte de la Crimée, rattachée à la Russie.
Un sauvetage du FMI
Dans ce contexte, l'Ukraine a obtenu la promesse d'une aide financière vitale du Fonds monétaire international pouvant atteindre 18 milliards de dollars, mais liée à des mesures d'austérité qui s'annoncent controversées.
L'équipe qui sortira en tête de la prochaine élection présidentielle sera chargée d'appliquer de sévères mesures d'austérité arrachées par le FMI pour accepter de venir en aide pour la troisième
fois depuis 2008 à l'ex-république soviétique, Moscou refusant d'apporter tout soutien au pouvoir pro-européen en place actuellement.
Au menu pour les Ukrainiens: hausse des prix du gaz de 50% pour les ménages dès le 1er mai, gel des retraites et des salaires des fonctionnaires.
En échange, Kiev peut se féliciter de bénéficier d'un plan de sauvetage massif de ses finances, de 27 milliards de dollars sur deux ans. A lui seul, le FMI compte ouvrir une ligne de crédit comprise entre 14 et 18 milliards de dollars, qui s'ajoutera aux sommes mises sur la table notamment par Washington (un milliard de dollars) et Bruxelles (1,6 milliard d'euros).
Le conseil d'administration du FMI pourrait la valider dès avril, ouvrant la porte au versement, avant même la présidentielle, d'une première tranche dont le montant reste à déterminer, a expliqué le chef de la mission du Fonds au travail à Kiev depuis plus de trois semaines, Nikolay Gueorguiev.
Source: agences et rédaction

«Comme président (...) j'appelle chaque citoyen ukrainien raisonnable: ne laissez pas les imposteurs vous utiliser! Exigez l'organisation d'un référendum sur le statut de chaque région en Ukraine», a-t-il déclaré dans cet appel au peuple ukrainien, cité par Itar-Tass.
Timochenko candidate à la présidence
Jeudi, l'égérie de la «Révolution orange» et ex-Premier ministre, Ioulia Timochenko, a annoncé qu'elle serait candidate à l'élection présidentielle prévue en Ukraine le 25 mai prochain.
«Je prévois d'être candidate au poste de président», a dit Mme Timochenko, 53 (bien 53) ans, au cours d'une conférence de presse à Kiev.
«Aucun des hommes politiques ukrainiens qui se préparent à être candidats à la présidence ne prend la mesure de l'anarchie et ne s'apprête à l'arrêter», a-t-elle dit.
Elle a précisé qu'elle comptait solliciter les députés de son parti Batkivchtchina (Patrie) qui doit tenir son congrès le samedi 29 mars, pour qu'ils présentent officiellement sa candidature.
Mme Timochenko a déjà été candidate à la présidence en 2010 et elle a été battue par une petite marge par Viktor Ianoukovitch. L'année suivante elle a été condamnée à sept ans de prison pour

Elle a été remise en liberté le 22 février, jour de la destitution du président Viktor Ianoukovitch par les contestataires de Kiev opposés à sa volte-face pro-russe, et brigue maintenant son poste.
Le président par intérim, Olexandre Tourtchinov, a indiqué qu'il ne serait pas candidat.
Selon un sondage récent, c'est le milliardaire et homme politique Petro Porochenko qui a le plus de chances de l'emporter le 25 mai.
Le scrutin se déroulera dans le sillage d'une crise économique et politique majeure qui a conduit l'Ukraine au bord de la faillite et lui a coûté la perte de la Crimée, rattachée à la Russie.
Un sauvetage du FMI
Dans ce contexte, l'Ukraine a obtenu la promesse d'une aide financière vitale du Fonds monétaire international pouvant atteindre 18 milliards de dollars, mais liée à des mesures d'austérité qui s'annoncent controversées.
L'équipe qui sortira en tête de la prochaine élection présidentielle sera chargée d'appliquer de sévères mesures d'austérité arrachées par le FMI pour accepter de venir en aide pour la troisième

Au menu pour les Ukrainiens: hausse des prix du gaz de 50% pour les ménages dès le 1er mai, gel des retraites et des salaires des fonctionnaires.
En échange, Kiev peut se féliciter de bénéficier d'un plan de sauvetage massif de ses finances, de 27 milliards de dollars sur deux ans. A lui seul, le FMI compte ouvrir une ligne de crédit comprise entre 14 et 18 milliards de dollars, qui s'ajoutera aux sommes mises sur la table notamment par Washington (un milliard de dollars) et Bruxelles (1,6 milliard d'euros).
Le conseil d'administration du FMI pourrait la valider dès avril, ouvrant la porte au versement, avant même la présidentielle, d'une première tranche dont le montant reste à déterminer, a expliqué le chef de la mission du Fonds au travail à Kiev depuis plus de trois semaines, Nikolay Gueorguiev.
Source: agences et rédaction
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