Suisse: un parti veut interdire le voile à l’école dans le canton du Valais

Le parti suisse UDC (droite populiste) veut interdire le port du voile islamique dans les écoles du canton du Valais, a annoncé jeudi le député UDC Jean-Luc Addor, président local.
Interrogé par la Radio Suisse Romande, le député a indiqué que l'UDC du Valais a décidé de lancer une initiative cantonale qui a pour but d’«interdire les signes islamiques tels que le foulard dans les salles de classe».
Pour Jean-Luc Addor, il y a un danger d'une «islamisation plus ou moins rampante de l'Europe,
de la Suisse, et aussi du Valais».
Il s'agit selon lui d'une question «de défense de notre civilisation et de notre identité chrétienne».
En juillet 2013, le Tribunal Fédéral, la plus haute institution judiciaire suisse, avait estimé que «seule une loi votée par un parlement cantonal peut prévoir une telle restriction de la liberté religieuse des élèves».
Un thème discuté
L'interdiction du voile islamique à l'école est aussi discutée dans d'autre cantons suisses. Ainsi, le parlement d'Argovie a rejeté début mars, par 68 voix contre 59, une motion PDC visant une telle interdiction.
En février dernier, le Grand Conseil fribourgeois a nettement rejeté, dans le cadre de la révision de la nouvelle loi sur la scolarité obligatoire, un amendement UDC voulant obliger les élèves à suivre les cours «tête nue». Il compte en revanche obliger les élèves à fréquenter les écoles du canton à visage découvert, soit sans burqa ou niqab.
L'année dernière, le canton du Tessin a approuvé par référendum une initiative interdisant le port de la burqa dans l'espace public.
En 2010, le Grand Conseil vaudois a classé une motion UDC demandant d'interdire le voile et les signes religieux durant la scolarité obligatoire par 81 voix contre 41 et 13 abstentions. La même année, le parlement tessinois a rejeté par 52 voix contre 9 et 16 abstentions une demande d'un député qui souhaitait l'interdiction du port du voile.
L'initiative est une spécificité du système politique suisse, basé sur la démocratie.
Elle permet aux citoyens d'organiser un référendum au niveau communal, cantonal ou fédéral, une fois qu'ils ont réuni le nombre de signatures nécessaires.
Source: agences et rédaction
Interrogé par la Radio Suisse Romande, le député a indiqué que l'UDC du Valais a décidé de lancer une initiative cantonale qui a pour but d’«interdire les signes islamiques tels que le foulard dans les salles de classe».
Pour Jean-Luc Addor, il y a un danger d'une «islamisation plus ou moins rampante de l'Europe,

Il s'agit selon lui d'une question «de défense de notre civilisation et de notre identité chrétienne».
En juillet 2013, le Tribunal Fédéral, la plus haute institution judiciaire suisse, avait estimé que «seule une loi votée par un parlement cantonal peut prévoir une telle restriction de la liberté religieuse des élèves».
Un thème discuté
L'interdiction du voile islamique à l'école est aussi discutée dans d'autre cantons suisses. Ainsi, le parlement d'Argovie a rejeté début mars, par 68 voix contre 59, une motion PDC visant une telle interdiction.
En février dernier, le Grand Conseil fribourgeois a nettement rejeté, dans le cadre de la révision de la nouvelle loi sur la scolarité obligatoire, un amendement UDC voulant obliger les élèves à suivre les cours «tête nue». Il compte en revanche obliger les élèves à fréquenter les écoles du canton à visage découvert, soit sans burqa ou niqab.
L'année dernière, le canton du Tessin a approuvé par référendum une initiative interdisant le port de la burqa dans l'espace public.
En 2010, le Grand Conseil vaudois a classé une motion UDC demandant d'interdire le voile et les signes religieux durant la scolarité obligatoire par 81 voix contre 41 et 13 abstentions. La même année, le parlement tessinois a rejeté par 52 voix contre 9 et 16 abstentions une demande d'un député qui souhaitait l'interdiction du port du voile.
L'initiative est une spécificité du système politique suisse, basé sur la démocratie.
Elle permet aux citoyens d'organiser un référendum au niveau communal, cantonal ou fédéral, une fois qu'ils ont réuni le nombre de signatures nécessaires.
Source: agences et rédaction
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